Marie-Millie Dessureault

« Flusher » c'est actionner la chasse d'eau… Alors, dans ce roman du genre « chick-lit », une jeune femme jette tout par-dessus bord, quitte son travail, sa ville et son amoureux pour retourner à l'université et entreprendre une nouvelle vie.



Dans ce premier tome, elle étudie, mais se fait aussi de nouveaux amis, rencontre de nouveaux amants, etc. C'est son quotidien qui est raconté avec humour.



L'auteur manie le verbe avec brio, c'est dynamique, mais c'est aussi très proche de la langue parlée. Il ne faut pas y chercher de grandes métaphores poétiques ou de réflexions philosophiques, ça tient plutôt de la verve d'un spectacle d'humoriste.



Une lecture qui ne casse pas la tête, un amusement inoffensif, mais peut-être un divertissement dont on a parfois besoin et une façon d'aborder l'univers d'une jeune Québécoise de trente ans.

Chick lit québécoise, plutôt légère et souvent drôle, une chronique de la vie de Rosalie, une jeune enseignante célibataire qui fait tout pour ne plus l’être.



Alors que son « chum » lui annonce qu’il ne veut plus d’elle, Rosalie apprend les fiançailles de sa jeune sœur. C’est une catastrophe, car se marier avant son aînée, c’est la faire « danser en bas jaunes », la coutume voulant que la « vieille fille » danse ainsi affublée lors du mariage de sa cadette. Le seul moyen d’alléger l’humiliation serait de se trouver un amoureux avant la noce…



Rosalie nous raconte sa vie quotidienne, ses gaffes, ses beuveries de fin de semaine, ses « soupers de filles » où on élabore des stratégies pour trouver l’âme sœur, ses tentatives amoureuses qui finissent par une grosse boîte de mouchoirs en se confiant à son hamster… mais aussi ses voyages et ses parties de jambes en l’air.



Avec de nombreux dialogues, l’écriture fluide utilise largement les expressions de la langue québécoise. Comme le veut le genre chick lit, le ton est relativement naïf et il serait illusoire d’y rechercher quelques réflexions philosophiques. On y trouve plutôt un rythme soutenu d’anecdotes amusantes, avec le suspens de se demander ce qui pourrait bien arriver ensuite.



Un premier roman d’une jeune auteure, un style résolument moderne, un ouvrage pour les fans de Bridget Jones plutôt que Jane Eyre.

Deuxième partie du roman de chick-lit de la Québécoise Marie-Millie Dessureault, il vaut mieux avoir fait connaissance avec les personnages dans l’opus précédent.



Cette fois, l’héroïne quitte l’université pour aller faire des stages pratiques et découvrir ainsi sa nouvelle voie professionnelle.



Après avoir travaillé dans un centre communautaire et auprès d’une équipe de hockey, Samuelle ira même en stage dans le milieu tout à fait particulier d’une entreprise minière du Grand Nord.



Et bien sûr, on peut s’attendre de ce genre de littérature qu’après de multiples péripéties, la jeune femme trouvera enfin l’amour et le bonheur…



Mais pourquoi pas une histoire qui finit bien de temps en temps?

Ce livre est arrivé juste à point. Suite à ma lecture précédente qui fût plutôt sombre, j'avais justement besoin d'une lecture pas compliquée, plus joyeuse.



Dès les premières pages, Samuelle apprend qu'elle est acceptée à l'université de Sherbrooke en kinésiologie. Âgée dans la fin vingtaine début trentaine, elle en a plus qu'assez de sa vie et décide de la flusher....chum compris. Fait-elle le bon choix de tout quitter pour recommencer une nouvelle vie? Elle devra faire PAUSE sur certains aspects de sa vie. La voilà donc parmi des étudiants, plus jeunes qu'elle pour la plupart. Elle a peur de faire ''matante'' parmi eux. Est-ce que ce sera le cas?



Je me suis bien amusée avec Samuelle. Elle m'a fait bien rigoler à plusieurs reprises! J'adore ce genre d'histoire qui nous permet d'oublier notre quotidien pour pouvoir vivre au rythme des personnages l'espace de plusieurs pages.



L'auteure a su capter mon intérêt du début à la fin. Les personnages sont, à mon avis, tous plus attachants les uns que les autres. Et qui dit Chick Lit dit lecture plus légère. J'ai donc pu savourer chacune des pages que je lisais. Et pour mon grand plaisir, il y aura une suite à cette merveilleuse histoire.
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On rit beaucoup dans cette histoire de recherche d'un petit ami avant le mariage de la soeur (un classique !) avec des personnages déjantés et amusants.

Quand le tome 1 est sorti, j’ai tout de suite aimé le thème de cette série… Les veuves de chasse !!! Dans beaucoup de pays, la chasse a une place importante. Et le Québec, n’y échappe pas. Pour ma part, je suis loin d’être une adepte et défenseuse de ce « sport ». Je comprends bien les enjeux de cette activité par contre. Bref, dans cette série, on met l’accent sur ces femmes qui doivent gérer la famille, la carrière et la maison pendant que leurs HOMMES partent dans l’bois entre chums à attendre la proie parfaite !



​Pour ce tome, le chat sur la couverture m’a séduite tout de suite ! Avouez que sa tronche est vraiment marrante. C’est donc avec plaisir que j’ai accepté de découvrir ce roman dans le cadre de mon partenariat avec les Éditions de Mortagne. Sachez que les tomes sont indépendants, il n’est pas nécessaire de lire le tome 1 en premier. Chose que j’ai faite !



Je ne connaissais aucunement cette auteure, Marie-Millie Dessureault, mais il est certain que je vais suivre son parcours et découvrir ces futurs ouvrages. Sa plume est un véritable bonbon en bouche ! DÉLICIEUX, drôle à en mourir de rire, hyper fluide et proche de ses lecteurs. D’ailleurs, c’est cette familiarité dans le langage qui m’a charmé dès le départ ainsi que son sens de l’humour déjanté. L’auteure nous plonge dans l’univers de Laurence. Une jeune femme qui par amour, a tout laissé tomber de sa vie passée pour suivre son nouveau chum dans un trou perdu du Québec. Finis la vie de GLAMOUR à Montréal, les soirées entre amies et tout ce que les grandes villes peuvent offrir. Laurence devra composer avec une belle-mère des plus détestable qui cache un côté bien surprenant de sa personnalité dont notre héroïne découvrira ce dernier rapidement, des enfants qui malgré leur côté turbulent savent très bien aller voler le cœur de cette dernière.



Cette semaine de « veuvage » causera bien des soucis à notre protagoniste. Entre sa nouvelle job qu’elle déteste (et pour laquelle, elle n’a aucune connaissance), la gestion des enfants et tout ce que ça implique au niveau scolaire, le putain de chat (qu’elle déteste à un niveau extrême), la belle-mère, l’ex de son chum et une foule d’autres choses qui pourrait la décourager, Laurence se questionne beaucoup sur les choix qu’elle a faits en quittant Montréal. Nous suivons donc les multiples péripéties de notre héroïne en nous disant que ça pourrait arriver facilement à n’importe qui d’entre nous. Mais sérieux, je ne souhaite même pas tout ce qui se passe à mon pire ennemi.



Les personnages de ce tome sont attachants, drôles, attendrissants et touchants. Chaque tome est centré sur l’un des personnages du groupe de « Veuve de chasse ». Laurence fera d’ailleurs connaissance de ces dernières à sa première sortie des veuves. Quand les hommes partent à la chasse, les femmes partent, elles aussi à la chasse… Mais pas pour le même type de bête ! Parviendra-t-elle à trouver des réponses à ses interrogations ? Viendra-t-elle à bout de « L’ostie de chat » ? Sa place est-elle vraiment en région avec une famille et une job qu’elle n’aime pas ? Beaucoup de questionnements devront trouver réponse d’ici la fin du roman…



«Veuve de chasse» est une série que vous devez, sans hésitation, vous mettre sous la main ! J’ai tellement ri durant ma lecture que j’ai eu de la misère à sélectionner les extraits à vous présenter puisque le roman en entier mériterait d’y être relevé. L’un de mes gros coups de cœur de 2020. Une série qui me tarde de poursuivre. Le tome sur Julia ne saurait rester encore bien longtemps dans ma PAL.
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J'ai tout simplement adoré ce roman! Très drôle par bout, très rafraîchissant comme lecture!

Quel agréable divertissement que fut la lecture de ce roman! L'écriture de Marie-Millie Dessureault est rafraîchissante et remplie d'humour. À plusieurs reprises, j'ai souri, allant même jusqu'à rire toute seule en lisant. Laurence, le personnage principal du roman, nous raconte son histoire ouvertement, au fil des jours, mais en nous partageant le réel fond de sa pensée, entre parenthèse, ce qui rend le récit très loufoque par moment. Nous nous rendons vite compte que ses pensées ne sont pas toujours en harmonie avec ce qu'elle veut bien nous partager.



L'histoire débute en force avec le party Veuve de chasse. Laurence vient de quitter Montréal pour s'installer en Abiti avec son amoureux, et celui-ci, avec son accord, lui laisse la garde de ses deux garçons pour trois semaines de chasse entre amis. Comme elle est nouvelle dans cette région et n'y connait pratiquement personne, elle accepte l'invitation à la soirée Veuve de chasse où seules les femmes sont admises. La boisson aidant, les inhibitions de certaines s'envoleront, des confidences seront partagées et de nouvelles amitiés naîtront.



Si Laurence se doutait de ce qu'il l'attendait à ce fameux party, la lectrice en moi était quant à elle bien loin de se douter du genre d'évènement auquel elle allait participer! Étant aussi une veuve de chasse chaque année, j'ai lu attentivement le déroulement de cette soirée, le sourire aux lèvres et parfois les yeux ronds d'étonnement, allant jusqu'à souhaiter pouvoir y assister aussi!



De plus, le récit met en lumière, en toute honnêteté, le début de la cohabitation des familles recomposées, les appréhensions de chacun, leurs incertitudes et remises en question, et même la place des enfants dans leur nouvelle famille et leur réaction face au nouveau conjoint. J'ai trouvé l'histoire véridique et transparente. Il s'agit de la réalité du quotidien de tellement de personnes, que Laurence nous rejoint directement dans ce qu'elle vit et ressent. Toutes ses péripéties au quotidien sont teintées d'humour et nous évoquent facilement des faits vécus.



J'ai vraiment apprécié ce roman du début à la fin, et si ce n'est pas déjà en liste pour vos prochaines lectures, je vous recommande fortement cette chick lit.

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Quel bon moment j'ai une fois de plus passé avec les veuves de chasse. Un énorme coup de cœur, pour les sourires et les rires que cette lecture a su me procurer.

Laurence, est une fille de la ville, et pourtant elle se retrouve en région pour l'amour de son nouveau chum, Simon, papa de deux jeunes enfants, ouf ! Grosse décision pour Laurence.

Et puis après si peu de temps, la voilà seule, étant donné que son chum est parti à la chasse à l'orignal, mais pas avant de lui avoir organisé une soirée avec les veuves de chasse.

Comme elle ne connaît pas personne, ce sera une bonne façon de se faire des amies.

Mais c'est sans compter que l'ex de Simon, qui devait prendre les garçons lui fait faux bon et si elle tient à aller à cette soirée, elle devra se débrouiller pour trouver une gardienne, qui ne sera pas une tache facile pour Laurence.

La fameuse soirée veuve de chasse arrive, et croyez moi, cette soirée à elle seule vaut la peine de lire le roman. Entre les danseurs sexy, les drinks aux noms assez suggestifs, les nouvelles amies, quelques-unes un peu fofolles, une en particulier un peu prude, du moins en début de soirée, Laurence ne prend pas trop de temps pour s'acclimater, et le fun est pris pour les veuves de chasse, sauf une petite rencontre qui ne fait pas son affaire, sa belle-maman chérie, avec qui elle n'a déjà pas une bonne relation.

Le retour à la vie de famille, n'est pas non plus le paradis sur terre pour Florence, les garçons lui donnent un peu de fil à retordre et ce même si elle les adore, la belle-maman qui ne revient pas à de meilleurs sentiments, et le pire, c'est qu'elle s'ennuie de la ville, de ses amies et de sa famille.

C'est pourquoi quand les garçons partent finalement chez leur mère, elle planifie un petit voyage en ville pour voir son monde, mais ce petit voyage pourrait bien s'éterniser parce que ses sentiments sont assez partagés. Un petit événement pourrait bien l'aider à décider.

À son retour de son voyage de chasse, Simon saura-t-il la reconquérir, est-ce que l'attrait de son couple, les enfants, ses nouvelles amies, seront assez forts pour la ramener à bon port. Je ne vous le dirai pas, non !



Et je ne peux pas ne pas vous parler du sacré chat de la famille, qui n'est pas un coup de cœur pour Florence...un minet dénommé mitaine, auquel elle attribue toutes sortes de surnom qui ne se répète pas LOL.

Je peux vous dire que Marie-Mille Dessureault m'a entraîné dans une histoire vraiment super. Le rôle qu'elle a donné à Laurence, est vraiment réaliste, celle-ci loin de chez elle, qui devient belle-mère de 2 enfants qu'elle n'a pas mise au monde, c'est la vie de bien des femmes, mais le tout est fait avec beaucoup d'humour, et on ne peut faire autrement que d'en rire.

Une histoire qui suscite non seulement des rires, mais également de belles émotions et la fin m'a grandement émue.

Merci à l'auteure pour cette belle lecture et aux veuves de chasse d'avoir si bien occupé ma soirée !
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C'est mon premier "Chick-Lit" en matière de lecture, un genre qui ne m'attire pas spécialement, mais comme je suis libraire, je me fais un devoir de lire des genres variés, mais cela traduit aussi le fait que je critique un genre que je connais peu.



Je dois dire que ce style de roman ne semblait pas être du genre à être joli du point de vue de l'écriture et cela se confirme ici. Peu de détails, pas beaucoup de figures de style, tournures à la "MSN" ou du style "textos" avec la surabondance de caractères que cela implique, on est loin de la prose. Mais il semble que ce soit le but rechercher dans le genre. J'imagine que cela a le mérite d'être facile à lire. le point positif , cependant, c'est la proximité du vocabulaire. On s'y reconnait, c'est du jargon de madame-monsieur tout-le-monde. Et comme c'est québecois, fini les slang de France comme "Teuf", "meuf", "ouf" et tout ces mots inversés. Ici, on parle de pastilles de la SAQ, des "étapes" de l'école secondaire, du "frette" hivernal et des mitaines. Ça, je dois dire que ça fait du bien de se retrouver en langage connu.



Donc, nous suivons Rosalie, complexée par son célibat alors que sa cadette va se marier, et qui va tenter de remédier à la situation en se trouvant un chum ( un copain) qui l'accompagnera au mariage. Selon une tradition - que, soit-dit en passant, je ne connais pas malgré la fleur-de-lys qui tatoue mon coeur- les aînés qui sont devancés par leur cadet/cadette en terme de mariage, sont tenus de faire une danse audit mariage en portant des bas jaunes. Histoire simple. Un final qu'on devine.



Rosalie m'apparait sous deux angles: la fille de caractère typique de chez nous, franco-américains du nord, mais aussi la fille très immature qui se soule à fond et qui obsède pas mal sur le sexe. On dirait une vieille ado désespérée, par moment. Personnellement, c'est pas super comme personnage.



Pour moi, ce type de roman est un peu creux: Pas réellement de connaissances à acquérir, pas vraiment de morale ou de leçon de vie, pas de beauté dans l'écriture...bref, on pourrait croire que le "Chick Lit" , tout comme sa cousine "Bit-Lit", c'est pour passer le temps avec un petit sourire en coin. Un type distractif, mais sans plus.