Mac Barnett

Avec Triangle, Mac Barnett et Jon Klassen signent un album inattendu et désopilant ! Dans cette histoire, il y a Triangle qui vit dans une contrée où tout (maisons, portes, cailloux, feuilles...) prend une forme résolument triangulaire ; et, au-delà d’une inquiétante zone intermédiaire aux contours indéfinis, Carré, chez qui tout est systématiquement (et presque obsessionnellement) carré. Un beau jour, Triangle décide de jouer un tour à Carré, mais il pourrait bien être pris à son propre piège !



Cette fable est d’autant plus percutante que le graphisme des dessins est minimaliste : les yeux ronds des deux protagonistes leur donnent tour à tour un air blasé, déterminé (voire un peu psychopathe ?), surpris, effrayé, revanchard… Cette intensité réduite à sa plus simple expression nous a bien fait rire. Et il faut bien dire que les enfants s’identifient facilement à cette histoire de farce douteuse et d’arroseur arrosé ! Mes enfants (plus grands que la cible de l'album avec leurs 8 et 9 ans) ont retrouvé avec plaisir le trait doux, si caractéristique de Jon Klassen qui a baigné toute leur enfance – mais qui n’est pas, je trouve, sans rappeler celui de Leo Lioni que nous aimons beaucoup aussi.



Peut-être suis allée un peu loin dans l’interprétation de l’album, mais j’y vu, à travers le ridicule de l’aspiration à ne côtoyer que ses semblables, une jolie invitation aux échanges et au métissage.



Seule réserve : la chute, qui m’a semblé tomber un peu "comme un cheveu sur la soupe". Mais nous avons fait l’expérience que cela n’empêche aucunement d’apprécier ce bel objet, y compris, vues la richesse des métaphores et l’ironie du dessin, avec des enfants un peu plus grands.
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Un des moments magique et marquant de l’enfance est bien ce moment incroyable ou la curiosité du monde pousse à l’éveil de la pensée philosophique. Et le nouvel album de Mac Barnett se propose de figer cet instant dans toute sa beauté avec cet album « Parce que... » à l’heure de l’histoire du soir, un moment de partage et de complicité entre une petit fille et son papa. Ce moment étant régulièrement traduit en littérature jeunesse « parce que » est marquant par le travail d’illustration d’Isabelle Arsenault et la façon dont elle va corrélée par anticipation les réponses du père et le décor de la chambre...elle donne ainsi un véritable clin d’oeil au parent confronté au même instant au questionnement philosophique de son enfant. Un livre en tout cas à rapidement privilégier en histoire du soir !


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Les illustrations de Klassen sont soignées, comme toujours. C'est un style particulier, qu'on aime ou pas (perso, j'adhère!). Le travail sur une palette de couleur réduite, les "traces" sombres, les formes pointues donnent une saveur toute particulière, une ambiance spéciale à l'album.

L'histoire est cocasse : une souris et un canard qui vivent dans le ventre d'un loup, et y sont bien). C'est drôle et ça fonctionne bien avec les enfants (surtout quand ils partent à l'assaut pour défendre le loup!).

Un bon album.

Ce titre est le deuxième tome du club des aventures de Miles Murphy et Niles Sparks, seuls membres d'un club ultrasecret connu d'eux seuls sous le nom des « Deux Terribles ».

Le ton est à l'humour, l'enfance et la complicité des 2 copains. le dosage et la complémentarité texte-image donne un aspect très roman graphique à la lecture et contient du coup les ingrédients du succès du "Journal d'un dégonflé". Dans un registre plus français, ce tome qui tourne autour de la vision des enfants sur ce nouveau directeur fait également penser à "un petit Nicolas" nouvelle génération. Cette nouvelle série très facile à lire des 9 ans devrait bien circuler dans les cours d'école.


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Tiens, c'est un peu bizarre. Ce monsieur est stalké par un putois. Qu'est-ce qu'il lui veut ce putois ? Ça, ça restera un mystère.



Ce sont les illustrations qui m'ont tout de suite attirée. Un peu vintages, un peu cartoon. Très joliment exécutées. C'est le gros point fort de l'album.

Le titre et le sujet interpellent également de par la similitude avec le dessin animé "Pépé le putois". Le harcèlement sexuel en moins, évidemment.



Il y a quelque chose de très mignon dans cette histoire, d'amusant aussi. On ne sait pas ce qu'il veut ce putois, il est calme, déterminé, même pas envahissant. Il suit, c'est tout. Et c'est très amusant de voir ce personnage qui tente de s'en défaire. Mais finalement, on s'y attacherait presque à ce petit putois.

J'ai passé un moment très agréable à lire cette bande-dessinée ! Elle est très rafraîchissante, grâce à sa loufoquerie et son non-sens assumé qui tiennent tout au long de l'intrigue. Les dessins et la mise en page sont esthétiques et rendent bien les différentes ambiances. Je pense qu'elle est idéale pour des jeunes de 10 à 13 ans qui aiment les cartoons et l'humour ! Et pour tout ceux qui aiment se marrer sans se prendre la tête comme moi !

C’est lundi. Sam et Tom sont en mission : ils creuseront jusqu’à trouver quelque chose de spectaculaire !



Et ils vont creuser ! D’abord vers le bas. Mais ils ne trouvent rien. Ils décident alors de creuser sur le côté. Toujours bien. En se séparant peut-être ? Non plus. Ils continuent, tout en faisait des pauses chocolat et langues de chat, jusqu’à la chute finale… Absurde et drôle, voilà ce qui caractérise cet album dans lequel le lecteur observe nos jeunes Sam et Tom manquer à chaque fois les trésors dont regorge le sol près de leur maison. Le duo Barnett/Klassen fonctionne à merveille : leur humour décalé, le texte simple mais cocasse, le dessin subtilement comique de Klassen… Le dénouement, inattendu, confirme l’absurdité de cette histoire, bien que nos personnages se contentent parfaitement de cette « chute » tout à fait spectaculaire, qui leur donne le sentiment du travail accompli. Un superbe album !
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Un petit livre d'une douceur incroyable, j'ai pris plaisir à le découvrir, à le faire découvrir à mes petits aussi. Un petit conte mignon, qui prône la gentillesse et la douceur. Les illustrations sont superbement réalisées, agréables à regarder et apaisantes. Je le conseille aux petits comme aux grands en esperant que vous prendrez autant de plaisir que moi

Sam et Tom décident de creuser jusqu'à ce qu'ils trouvent quelque chose d'extraordinaire. Mais parfois, on a beau creuser avec acharnement, on passe à côté de ce que l'on cherchait tout en trouvant ce que l'on ne cherchait pas.



Mac Barnett et Jon Klassen écrivent un livre à deux voix où le texte et l'image se répondent. Les illustrations constituent une grande part de l'histoire. C'est très sympa à regarder, d'autant que Jon Klassen a un trait très régulier et agréable. Seule la fin m'a un peu déçue.

Un petit bijou pétillant d'intelligence, où texte et illustrations se complètent parfaitement.
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Quel album plein de malice !



Les questions y fusent dans tous les sens ! Certaines ont une réponse, d'autres plusieurs, et puis il y a celles qui nous emmènent dans un tourbillon d'imagination sans fin !



Mes filles se sont imaginées mille et une histoires. C'était un très chouette moment d'échanges remplis de rêves, d'hypothèses un peu folles et d'émerveillement aussi. Elles m'ont bien fait rire par moment 🫣🤣



Si vous cherchez de quoi occuper vos petits avides de créativité et de réflexion, pensez à cet album, il pourrait vous surprendre!

J’adore le graphisme épuré et l’humour de ces petites formes géométriques.



Triangle a envie de jouer un tour à son ami Carré. Arrivé devant la porte de chez Carré, Triangle siffle pour lui faire croire qu’il y a des serpents et l’effrayer. Alors Carré décide de se venger. Tel est pris qui croyait prendre !
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C'est l'histoire de Miles le roi des blagues de son collège. Sauf qu'il doit déménager et dans sa nouvelle ville il semble que la place soit déjà prise Miles est près a se surpasser pour devenir le roi.



C'était une histoire bien ,très bien détaillé ,pas trop compliqué ,mais pas trop drôle en fait les personnages s'amuser dans l'histoire mais sinon sa fait un peu bébé.Après sa ne veut pas dire que l'histoire elle était pas bien.

Critique commune aux trois livres de la série ; Carré, Triangle et Cercle.



Voilà trois livres que j'ai longuement hésité avant d'acheter malgré ma fanitude absolue des autres livres de Mac Barnett et Jon Klassen.

Des livres avec des formes en guise de personnages principaux, je me disais que ceux-là étaient vraiment pour les toustes petit·e·s. Que je risquais de ne pas y trouver mon compte, en tant que plus si petit. Puis il y a eu la série animée (que je n'ai pas vue, mais dont les trailers me faisaient baver d'envie) et j'ai craqué.

Pour le mieux.

C'est aussi qualitatif que le reste de leur travail.



Évidemment !



Ce sont des histoires simples (Triangle veut jouer un tour à Carré - Carré veut faire plaisir à Cercle - Triangle, Carré et Cercle jouent à cache-cache dans le noir mais sont-iels vraiment seuls ?) mais la narration simple et un peu ironique de Barnett associée au dessin de Klassen - mais le dessin quoi ! - font que la magie fonctionne cette fois encore. Même quand on n'est pas un enfant.

Surtout quand on n'est plus un enfant ?



Si vous avez aimé la trilogie des chapeaux, des mêmes auteurs, mais que vous hésitez au sujet de celle-ci pour les mêmes raisons que moi, n'hésitez plus. Vous y retrouverez la même essence, le même ton et, bien sûr, les mêmes dessins ultra graphiques et expressifs malgré leur apparente simplicité.



Si vous ne connaissez pas Mac Barnett et Jon Klassen, je vous conseillerais plutôt de commencer par les chapeaux, parce qu'il s'agit de véritables chefs d’œuvres (Je veux mon chapeau, Ce n'est pas mon chapeau, On a trouvé un chapeau). Même si, clairement, il est aussi tout à fait possible d'entrer dans leur univers par ici aussi.



Après, j'ai aussi conscience que ce sont des dessins assez particuliers et que si on n'y est pas sensibles, ça risque de ne pas le faire. Du tout. Mais perso je suis ultra fan.
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Comment le père noël descend par la cheminée? Mac Barnett, Jon Klassen, Pastel, 2023, 13€50



Avec ce second album on change radicalement de registre pour passer du côté de l’humour.



Car c’est bien gentil cette histoire de magie de noël mais parfois les enfants se posent des questions très terre à terre. Et les adultes galèrent pour inventer des réponses fantaisistes.



Ici, personne ne donne de réponse au narrateur invisible qui s’inte
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Nous nous sommes bien amusées à la lecture de cet album.

Le duo Mac Barnette et Jon Klassen propose un album singulier où les héros, un canard et une souris, souhaitent rester à l'intérieur du ventre du loup car ils y sont plus en sécurité qu'à l'extérieur.

L'ensemble est porté avec humour par un texte décalé et les figures pittoresques des protagonistes. La chute est suffisamment inattendue pour surprendre notamment l'intervention du chasseur.

Une lecture qui plaira aux enfants sans aucun doute.
Lien : http://boumabib.fr

Après avoir adoré Triangle du même duo d'auteurs, nous nous sommes lancés dans la lecture de Carré, personnage que nous avions découvert dans l'album précédent.

Dans cette nouvelle aventure, il se retrouve malgré lui élevé au rang d'artiste sans vraiment comprendre pourquoi. Il apparait comme manquant de confiance en lui mais les évènements vont lui permettre de changer.

La chute est toujours aussi intéressante et mérite de s'y arrêter.


Lien : http://boumabib.fr

J'ai pris ce livre pour sa couverture: on reconnait immédiatement le trait de Jon Klassen. À l'image de la qualité graphique à laquelle on s'attend de la part de cet illustrateur, le livre ne m'a aucunement déçue à ce niveau.



Mais, un gros mais, ma bibliothécaire jeunesse m'avait prévenue, d'un air franchement dubitatif: "une drôle d'histoire de syndrome de Stockholm, tu me diras ce que tu en penses...".

On devrait toujours écouter les conseils de nos bibliothécaires. Ma critique sera la sienne! L'histoire d'une souris et d'un canard coincés dans le ventre du loup, mais qui feront tout pour y rester (ils sauveront même le loup!) parce qu'au moins, enfermés ici, plus rien de l'extérieur ne peut leur faire peur.



Très bof, vraiment pas convaincue. L'étoile et demi est pour les illustrations.

Très bien illustré par Kevin Cornell, c’est une histoire facile à lire sur l’univers impitoyable (ou presque) du collège, abordable dès 9 ans. Et si vous avez des enfants réfractaires à la lecture, n’hésitez pas à le leur mettre entre les mains, fous rires garantis !
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Avant de vous livrer ma critique, une petite anecdote. Ce livre m'est adressé suite à une participation à Mass Critique. Le colis est livré, le livre est déballé et déposé sur la table. Sa couverture représente un chat en costume de cosmonaute, casque ouvert, tenant une part de pizza entamée. Mon fils de 13 ans passe et prend le livre pour se plonger dedans. Je n'ai pas eu mon mot à dire !! Il a mis peu de temps pour s'avaler les 300 pages de cet ouvrage.

Pour ma part, une fois l'ouvrage récupéré dans le capharnaüm d'une chambre d'ados, je me prépare à suivre les aventures de chat spationaute. Pour résumer sans trop en dévoiler, des événements étrange se déroule sur terre : marées géantes, loup-garous qui deviennent des canards garous... et ces bizarreries sont dûes à la lune. Cette dernière est en train de se faire boulotter par des rats de l'espace. Une seule solution, envoyer un chat amélioré par des puces électroniques celles là, une combinaison augmentée en biotechnologie cybernétique. Bon, malgré tout ça, le chat ne sait dire que "Miaou"...

Le chat se retrouve dans une fusée en direction de la lune, accompagnée d'un robot coupe ongle au bras mécanique très très long qui est un passager clandestin. Ils sont accueilli sur la Lune par la Reine de la Lune qui vit du coté éclairé. Ce trio constitué va partir pour un road trip lunaire - c'est comme un road trip mais sur la lune. Ce récit initiatique va comporter bon nombre d'embuches et de rencontres toutes les plus loufoques les unes que les autres.

Le scénario est agréablement servi par un dessin aux crayons de couleur qui donne un coté enfantin, tout en donnant des ambiances selon les zones de la lune visitée, comme la zone gelée tout en bleu claire et blanc, ou un yéti géant lunaire - c'est comme un yéti géant mais sur la lune - n'hésitera pas à se raser pour confectionner des manteaux chauds pour que nos héros puissent survivre.

Le récit propose encore d'autres personnages bien barré et notre trio devra s'en sortir de bien des façons, souvent absurdes. Quand aux rats, promis, ils ne viendront pas sur terre à Paris pour les JO.

Je vous invite aussi à aller écouter la bande originale de cette BD sur le site https://www.thefirstcatinspace.com/music

Pour finir, je n'ai qu'un seul mot : Miaou.