AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lizzie Crowdagger (17)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Une autobiographie transsexuelle (avec des ..

Il y a : des vampires, des garous, des trans, des lesbiennes, des motos, des cons, des femmes, encore trop de mecs, des punks, des gothiques, des sorcières, des chats et des hackeuses. La base. En tout cas pour une autobiographie transsexuelle avec des vampires. Ainsi donc, Cassandra, de son petit nom Cassie, débarque à Lille et est à la recherche d’hormones. Elle rencontre alors Valérie, 1,90 m et sorcière de son état, puis Morgue, vampire hargneuse mais attachante, et Sigkill, bien plus qu’une simple geek ou qu’une commune nerd. Elle se lie également avec d’autres créatures extra dans l’ordinaire, membres d’une association culturelle dite les Hell Butches ou Hell Bitches, selon les préférences des unes ou des autres. Association culturelle où malheureusement elles se font de temps en temps décimer, mais elles dézinguent en retour et se marrent bien. Enfin bref, Cassie va à la fac, boit des coups au From L, prend des hormones, apprend à se défendre face aux connards et, de temps à autre, butte des méchants. Une femme normale avec une vie normale quoi.



Quel plaisir d’entrer dans un monde où vampires, loups-garous et sorcières sont monnaie courante, sans besoin d’explications. Quel plaisir de lire un livre dont le personnage principal est une transsexuelle. Quel plaisir une succession de pages où il n’y aucune morale, aucun frein d’ordre éthique ou rationnel. Lizzie Crowdagger parle du sexisme, de l’homophobie et de la transphobie ambiants, quotidiens et totalement admis, et y répond à coup de boule et de feu. On rit, c’est irrévérencieux à souhait, c’est politique et politiquement incorrect, et on rit encore. Un pas de côté qui fait beaucoup de bien.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
Commenter  J’apprécie          90
La sorcellerie est un sport de combat

> les tribulations de lesbiennes hooligans face à un sorcier nazi



J'ai lu de l'Urban Fantasy. Je m'en aperçois maintenant il manquait un brin de folie, de dinguerie…

J'ai trouvé tout ça et bien plus dans « La sorcellerie est un sport de combat ».



Le roman est riche en rebondissements. Il ne contente pas d'une centaine de pages pour expédier le récit. Non pas du tout !

Les personnages sont variés entre sorcière skinhead, louve-garou et vampires motardes vraiment badass.

On suit les aventures d'une bande copines vraiment attachantes et variées.

Personne ne manque de répartie.



C'est bien écrit, profondément drôle et cathartique. Il y a plein de références à la culture contemporaine.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
Commenter  J’apprécie          80
Une autobiographie transsexuelle (avec des ..

Quel dommage, avec un titre pareil, un titre aussi dément de faire une petite soupe à la Twilight, romantico-ado-nunuche…



Bon, il y a des petits moments drôles… des tout petits.



Mais zut et re-zut, avec un titre de bombe atomique pareil, ce livre aurait dû tout démonter.



Loupé
Lien : https://www.noid.ch/une-auto..
Commenter  J’apprécie          52
La sorcellerie est un sport de combat

Le livre est bon et agréable à lire. Ne croyez pas que je vais m’emmerder à dire tout ce qu’il y a de bien dans ce roman. Je vous ai longuement parlé de La chair et le sang, précédente œuvre maléfique de la susdite autrice. L’univers de La sorcellerie est un sport de combat est très proche et les bonnes raisons de le lire globalement les mêmes puisque les qualités en sont similaires. Sauf que personnellement, je l’ai trouvé encore meilleur. On retrouve toutes les qualités du précédent roman, c’est toujours drôle, touchant, pertinent parce qu’impertinent, rythmé de fou… Mais j’ai trouvé en plus cette fois un côté plus poétique, avec même parfois une touche de surréalisme.



Spoiler

J’ai personnellement adoré l’univers où vit « Tante Stella », la malle dans le combi dans laquelle on entre pour ressortir dans un autre univers par un placard, l’infinité de chambres dans un univers de poche… Il y a du regretté Fred (pour ses géniales aventures de Philémon) voir un peu de Vian des grands jours là-dedans!



Et puisque je fais référence à ma précédente chronique, je vais vous donner une dernière preuve qu’on ne nous dit pas tout, qu’on nous cache des choses, que comme dirait I AM « sois sûr que sous les feux, la vérité est masquée », que comme dirait Dana Scully « la vérité est ailleurs », que comme dirait mon prof d’anglais « mon tailleur est riche », que comme dirait donc Jésus « il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à [la vérité] d’entrer dans le royaume de Dieu] » et que comme dirait… Mais merde! Tout le monde parle en même temps et je ne sais plus ce que je racontais.



Ah oui, si, ma précédente chronique, donc. J’y annonçais la sortie prochaine d’une série intitulée Lacets rouges & magie noire et bien ne le répétez surtout pas mais à vous je peux vous le révéler: La sorcellerie est un sport de combat n’est rien d’autre que le tome 1 de Lacets rouges & magie noire, au même titre – façon de parler un peu paradoxale – que si on vous vante les qualités d’un super roman intitulé Punk is undead, ce n’est rien d’autre que La chair et le sang dont je vous avais vendu l’article (mais non les complotistes, l’accès à mon blog tout comme à Facebook restera gratuit, c’est encore une expression). Et oui, les plus perspicaces d’entre vous ont déjà remarqué la bonne nouvelle induite par cette brutale vérité, si on dit tome 1, c’est qu’on peut s’attendre à d’autres tomes et ça c’est le panard.



Encore plus que La Chair et le sang, La sorcellerie est un sport de combat est truffé de références. Rien que le titre de l’œuvre en donne une idée. Vous allez sur sa présentation par l’autrice et dès le bandeau introductif, vous en avez un autre exemple.



Tout le reste à l’avenant (qui à rajouté « poire »?). En théorie, trop de références, ce n’est pas forcément une qualité. Le risque est gros de ne pas les saisir ou pire d’en être saoulé. Ici déjà, il y en a de tellement de sortes entre les références politiques, au cinéma d’action, à la fantasy, aux subcultures punk, skin ou biker, à l’informatique, aux jeux vidéos… bref, il y en a forcément qui vous parlent. Surtout, elles ne sont pas faites de façons lourdingues. En gros même si certaines, et ce sera forcément le cas, ne vous parlent pas, elles ne vous gâcheront pas le plaisir pour autant.



Pour prendre mon exemple, l’informatique ça me gonfle vite. Et puis en plus j’y entrave que pouic, du coup ça me gonfle encore plus, comme les chevilles d’un académicien. Du coup quand dès la page 10 je tombe sur un charabia dans une langue qui m’est inconnue, avec des références à l’informatique dont je sentais bien que c’était « sensé avoir un sens » (admirer la formule tellement pas du tout redondante que non seulement je la laisse telle quelle mais en plus je la souligne en la mettant entre guillemets pour être sûr de ne pas faire léger) voir être drôle pour un nerd, je peux vous dire que j’avais beau porter de grosses rangeos, j’étais dans mes petits souliers. Et comme j’ai vite compris que deux des personnages allaient être importants dans le livre donc que ce genre de scènes étaient potentiellement récurrentes, j’ai commencer à vraiment pétocher. Et bien j’avais tort (et le tort tord, et la tortore c’est la vie). Contrairement aux sorciers nazis, je n’avais aucune raison de m’en faire. La scène avaient d’autres qualités totalement étrangère à l’informatique, elle était même en fait jouissive, et ce serait le cas de toutes les autres allusions à l’informatique. Pire, je crois même avoir un moment ri d’une blague de nerd, vous voyez que cette autrice est un démon capable de tout. Du coup, ne vous inquiétez pas, ça devrait faire pareil pour vous. Si a priori vous n’avez aucun attrait pour certaines allusions, si par exemple vous pensez ne pas trouver drôle une personnage lançant victorieuse à des bikeuse vampires qu’en moto on ne peut pas chanter en musique The Oppressed, et bien il est tout à fait possible que vous preniez malgré tout du plaisir à cette scène ou au minimum qu’elle ne vous cause aucun déplaisir.



Généralement, les blogueurs littéraires trouvent pertinent de mettre un résumé du livre chroniqué dans leur chronique, il parait même que j’aurais du commencer par là. Moi je ne vois pas pourquoi j’irais faire une chose pareille alors que l’autrice c’est déjà emmerdé à le faire. Alors si vous voulez un résumé du bouquin vous cliquez sur ce lien et vous lisez. Et ça tombe bien parce qu’arrivé en bas de la page vous pourrez directement l’acheter, à partir de 3€ en numérique, 16 de plus en papier mais en plus ça peut servir à assommer des sorciers nazis.



Bon, comme je ne suis pas chien (sauf quand je ne me sens plus chat… noir, bien sûr) et qu’il parait que je ne peux pas me reposer toujours sur le travail des autres, je vais quand même vous résumer les souvenirs marquants de ma lecture ou du moins ce qu’ils évoquent. Mais comme j’ai la flemme de l’écrire, je vous le fais en image, sans commentaire, et dans le désordre en plus.



Cette critique est extraite d'une chronique plus longue que vous pouvez retrouver en intégralité en suivant le lien ci-dessous
Lien : https://romancerougenouvelle..
Commenter  J’apprécie          40
Sorcières & Zombies

Au retour d'une noce, Claire s'endort dans sa voiture arrêtée au bord de la route. A son réveil, elle se voit environnée de zombies. Elle réussit à s'échapper et à trouver refuge dans un manoir perdu dans la campagne, auprès de Ludovic et de sa sœur Lise… Transexuelle sortant d'hôpital psychiatrique, Alys veut se rendre à Longsil, village fantôme en apparence. Elle y rencontre un certain Stéphane arrivé en voiture un peu plus tôt. Très vite, elle s'aperçoit que tout cela n'est qu'un rêve qui tourne vite au cauchemar… Un jeune peintre est invité dans un château isolé pour brosser le portrait de l'étrange Carimall, fille du comte d'Ekul… Leslie est en train de monter la garde devant la porte d'une ville en quarantaine quand Anya Volk, jeune femme râblée et un peu velue, et son compagnon Raymond d'Arc, colosse assez inquiétant, demandent à entrer…

« Sorcières et zombies » se présente comme un recueil de quatre nouvelles de qualité sur un thème tout à fait explicite. La couleur est annoncée. Il n'y aura pas tromperie sur la marchandise !Les trois premières nouvelles, (« Route de nuit », « Créatures de rêve » et « Sortir du cercueil ») qui recèlent une grande part de poésie et d'onirisme, semblent plus réussies et plus intéressantes que la dernière (« Une mine de déterrés ») qui reste uniquement orientée « zombies » et manque un peu d'originalité. Le style de Lizzie Crawdagger, efficace, rapide et bien rythmé en dépit de quelques petites maladresses, emporte aisément l'adhésion du lecteur qui pourra difficilement poser le livre avant la fin de chaque histoire. Un ouvrage de qualité à conseiller aux amateurs de fantastique, d'épouvante et même d'horreur pas trop gore.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
Commenter  J’apprécie          40
Une autobiographie transsexuelle (avec des ..

Ni punk, ni metal, à peine rock n'roll.

Avec les vampires, les garous et les sorcières, ce bouquin m'a fait penser au passage du Monde des Ténèbres aux Chroniques des Ténèbres. D'un JdR à l'univers très marqué gothic-punk, avec une vision personnelle, on est passé à un univers plus lisse, plus standard. On conserve les éléments visibles mais on en amoindri le propos. Si je le compare à ce JdR, c'est que ça ressemble beaucoup à une partie de JdR, avec 3 parties aux scénarios indépendants et ses personnages très caractérisés: la brute, la hackeuse, la magicienne...

Le roman se veut punk, veut exprimer une rage mais c'est plutôt raté. Encore une fois, ce n'est pas parce que vous éclatez des têtes, que vous tirez dans tous les sens et qu'il y a des Harley Davidson que c'est suffisant. Il faut avoir un sujet à traiter.

On pourrait penser que la transsexualité était ce sujet. Même pas. Il passe très rapidement au second plan à part pour montrer que les gens sont des cons. Enfin, lorsque je dis les gens. Les hommes. Exclusivement les hommes. Tous les antagonistes sont des hommes et tous les hommes sont les antagonistes dans ce roman.

Traitant à peine de son sujet et étant à peine drôle, l'autrice peine à tenir les promesses de son titre.
Commenter  J’apprécie          20
La sorcellerie est un sport de combat

Lizzie Crowdagger est une autrice dont j’apprécie beaucoup les romans (notamment Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) et Enfants de Mars et de Vénus). Je vous laisse imaginer la joie que j’ai eu quand elle m’a envoyé un message pour me proposer de lire son dernier roman ! Mais aussi la crainte : et si j’étais déçue ? Bon, je commence par la conclusion de mon article mais qu’importe : que nenni ! J’ai beaucoup aimé La sorcellerie est un sport de combat !

L’univers de ce roman est lié à celui d’autres que Crowdagger a déjà écrit, notamment à Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires). Cela dit, vous n’êtes pas obligé·es de l’avoir lu avant pour apprécier La sorcellerie est un sport de combat (même si c’est préférable pour apprécier pleinement le retour de certaines héroïnes, j’avoue). On y suit Razor, une meuf assez paranoïaque ; elle se retrouve un jour à devoir faire la nounou d’une nouvelle vampire et c’est là que ça va dégénérer (même un peu avant, à dire vrai). Elle va finalement devoir préparer un plan d’attaque, avec l’aide de ses amies, pour régler ces problèmes.

La narration est très chouette : si Razor est bien l’héroïne principale, ses amies ne sont pas en reste et on les suit ponctuellement, ce qui permet de varier le fil de la narration (qui est à la troisième personne) et de passer du temps avec des personnages hétéroclites. En effet, on a la sorcière skinhead, les geeks, la vampire psychopathe (mais que j’aime tellement), les meufs sans pouvoirs ni capacités particulières, etc. ; elles sont d’âges variés, certaines font une thèse tandis que d’autres n’ont pas fait d’études… Bref, aucune d’entre elles ne se ressemble et cela crée un beau collectif, permettant également d’avoir parfois quelques tensions entre les unes et les autres – surtout liées à des préjugés.

Le point négatif, c’est qu’il y a quelques coquilles. Qu’importe, le plaisir de lire le roman est tel que cela m’a à peine dérangée, et je suis pourtant très tatillonne avec ça ! Il faut dire que les héroïnes de Crowdagger sont vraiment cools, mais il y a aussi pas mal d’humour, des références à des films d’action (Expendables, Machete… pas des films extraordinaires mais que j’aime beaucoup – mon guilty pleasure), et il y a d’ailleurs beaucoup d’action, quelques rebondissements, etc. Donc oui, ça bouge beaucoup et on ne s’ennuie pas, mais il y a aussi quelques moments d’accalmie, bienvenus, qui nous rappellent ce que c’est que d’être avec ses ami·es, de se raconter des blagues, de se soutenir.



Alors je vous redis ce que j’ai déjà dit en introduction mais La sorcellerie est un sport de combat est super à lire et je vous le conseille vivement, de même que les autres romans de Lizzie Crowdagger ! Vous y trouverez de l’action, de l’humour, des flingues, de la magie, des vampires, des héroïnes lesbiennes, des héroïnes trans… Un mélange explosif qui fait du bien à lire !

Le petit plus, c’est qu’en livre numérique, c’est à prix libre (à partir de 1€) donc pour toutes les bourses. Toutes les raisons sont là pour vous jeter sur ce livre !
Lien : https://malecturotheque.word..
Commenter  J’apprécie          20
Enfants de Mars et de Vénus

De Lizzie Crowdagger, j’ai lu plusieurs livres mais, mon préféré jusqu’à présent, c’était Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires). Désormais, mon roman préféré de Crowdagger, c’est Enfants des Mars et de Vénus. Je préfère les héroïnes d’Une autobriographie transsexuelle (avec des vampires) en grande partie parce que je suis tombée sous le charme de Morgue, mais je préfère l’histoire d’Enfants de Mars et Vénus, de même que j’ai ressenti une meilleure maîtrise dans l’écriture et le rythme. Au fait, avant d’aller plus loin, si je vous disais de quoi ça parle ?

Le roman commence avec le début du chapitre 15, alors que Lev tue Alys. Mais pourquoi ? Eh bien c’est ce que nous allons apprendre par la suite. Le véritable commencement de ce roman, qui se fait avec le premier chapitre (logique, me direz-vous), c’est en faisant connaissance avec Lev, une gouine qui aime sa moto, le cuir, les armes…, qui déteste les flics et les fachos, et qui vit de cambriolages. Durant une manifestation, elle tombe sur Alys pour qui elle craque direct. Sauf qu’après avoir fait connaissance avec cette femme digne des Walkyries, elle commence à faire d’étranges rêves…

Comme je le disais plus haut, j’ai aimé le rythme du récit ; bien dosé, il n’y a pas de temps mort mais il n’est pas question pour autant de faire une overdose d’action, de révélations… Non, on respire, parfois on retient sa respiration, on se prend dans l’histoire et dans les pensées de Lev. Car oui, la narration se fait à la première personne et nous avons droit à tout ce qui passe par la tête de notre héroïne ! Si c’est parfois un peu vulgaire (pour moi, « vulgaire » n’est pas péjoratif), ce n’est jamais trop, entendons-nous bien (sauf si, pour vous, « connard », « gueule » et autres termes de ce genre le sont). De plus, elle nous offre parfois quelques ellipses qui nous permettent de nous concentrer sur l’essentiel, ce qui fait avancer l’histoire et nous fait découvrir plus intimement nos héroïnes, que ce soit en évoquant ce qu’elles aiment faire au lit ou tout simplement en parlant de sujets qu’elles apprécient (le vernis à ongles, par exemple). Même si ce ne sont que des détails, c’est ce qui permet aux personnages d’avoir du relief et de paraître exister pour de vrai.

Bon, même si j’ai préféré Morgue et compagnie dans le roman précédent de Crowdagger, je dois bien admettre que les personnages principaux d’Enfants de Mars et de Vénus sont quand même super cool ! Déjà, il y a Lev avec son tatouage de serpent sur le bras, ses rangers aux pieds ; elle ne manque pas d’humour ni de répartie (oui, bon, ça vole peut-être pas super haut mais c’est à mon niveau et ça me fait rire!). Puis il y a Alys ; on la découvre par le biais de Lev alors elle semble parfaite mais, même sans ça, on constate bien qu’elle aussi a de l’humour, et elle a une complicité avec l’héroïne qui marche du tonnerre. Elles étaient faites pour se rencontrer ! Et puis il y a d’autres protagonistes mais je ne peux qu’évoquer Lilith, qui apporte une touche de bonne humeur un peu folle. Pour les autres, lisez le livre sinon je risque de trop en dire !

Dans ce roman, on trouve également quelques pics bien senties concernant les translovers (les personnes qui n’ont d’attirance que pour les trans), mais aussi à l’encontre des psy, et plus largement le parcours psy obligatoire (qui n’est pas là pour aider les personnes à faire leur coming out et à gérer les difficultés qu’iels pourraient rencontrer, mais plutôt pour voir si ce sont bel et bien de vrais hommes – aimer le bleu, les voitures… – ou de vraies femmes – aimer le rose, les robes…). Il est également question de transphobie. Bon, dit comme ça, c’est pas du tout fun mais Crowdagger a bien tourné son texte pour que ce soit acerbement drôle donc ça passe très bien.



Pour faire simple, Enfants de Mars et de Vénus se lit très bien, et même assez vite car il est prenant. Passant d’une phase de rencontre à une phase d’enquête, avec ce qu’il faut de magie et de mystère, avec de chouettes héroïnes, on a là un bon roman de bit-lit (ou urban fantasy) que je vous conseille vivement.

Bonne découverte à vous !
Lien : https://malecturotheque.word..
Commenter  J’apprécie          20
Une autobiographie transsexuelle (avec des ..

Imaginez Virginie Despentes sous Lexomil et Prozac se prenant à pasticher Stephenie Meyer dans les rues de Lille, vous aurez une idée du contenu de cet intéressant OVNI littéraire.

Ces tribulations en trois actes (peut-être trois nouvelles à l'origine) d'une jeune transsexuelle en compagnie de lesbiennes, de vampires, de sorcières et de lycanthropes dans un environnement Lillois, tantôt lesbien et branché, tantôt universitaire et potache, tiennent plus du burlesque que de la terreur.

Sans être désopilant de bout en bout, certaines répliques forcent le sourire. le parallèle de situation du vampire/ transsexuel confronté au regard de la "majorité normale" donne lieu à quelques pistes de réflexion sur notre attitude face à la différence.

Pour ce premier récit, je valide le travail de Lizzie Crowdagger
Commenter  J’apprécie          20
La fusillade est une science sociale

Avant, moi aussi j’étais un con. Un vrai, du genre macroniste, hétéro-masciste et fan de Vianney. Mais ça c’était avant. Depuis, j’ai lu La fusillade est une science sociale de Lizzie Crowdagger et maintenant, je suis un « type cool ». Bon, d’accord j’exagère. Je n’étais plus fan de Vianney car j’avais déjà lu La sorcellerie est un sport de combat, le tome 1 de Lacets rouges & magie noire. Mais pour aller plus loin sur le chemin de la rédemption, il me fallait une suite à ce tome 1, la voilà enfin puisque La fusillade est une science sociale est le tome 2 de Lacets rouges & magie noire.



La fusillade est une science sociale est dans la digne lignée de La sorcellerie est un sport de combat. Si vous n’avez pas lu le tome 1, vous avez évidemment tort, mais ça ne vous empêche pas de lire le tome 2 et de tout comprendre (offre valable dans la limite de votre stock d’intelligence disponible) parce que c’est une continuité, mais pas une suite.



On retrouve donc Razor, la skinhead anarchiste et sorcière en rupture de ban, qui nous entraîne dans de nouvelles aventures déjantées, de nouveau accompagnée de ses amies précieuses mais pas ridicules (allez leur dire un truc pareil et vous mangerez vos dents pour le dîner); Karima, Betty et surtout Tuture. Au programme cette fois encore, de la sorcellerie, des vampires, des tueurs à gage, des barbouzes, des flics de divers officines, pardon comme dirait Betty des « tarée[s] de putain de nazie[s] de keuf[s] de merde », un démon (ce qui est nettement moins grave)… mais aussi des chansons des Cockney Rejects, des bières en pagaille, des rituels de sorcellerie à base de A cerclé, des beaux et grands principes…

4ème de couverture de La fusillade est une science sociale, avec résumé du livre : Des vacances de rêve entre copines : balades, baignades, et fusillades



Les Hautes-Alpes sont un lieu idéal pour des vacances entre copines : balades en montagne, baignades au lac, soirées barbecues. En tout cas, c'était le plan de départ.



Une rencontre impromptue avec une jeune femme poursuivie par des tueurs à gage a tout fait basculer, et maintenant Betty, Razor et Karima doivent faire face à des magouilles de sorciers, des vampires bourgeois, des créatures des enfers et une policière psychopathe.



Heureusement, elles ne sont pas des touristes ordinaires, mais font partie de la fine fleur anarcho-punk et sont prêtes à recevoir tout ça à coups de docs coquées.



Comme vous avez pu le lire ci-dessus, l’histoire se déroule dans les Hautes-Alpes. C’est beau les Hautes-Alpes, mais on n’a pas vraiment le droit à une visite touristique. Pas le temps, car le roman est mené tambour battant (et on peut féliciter Lizzie Crowdagger, artiste polyvalente holistique, car ce n’est pas facile d’écrire un livre tout en jouant du tambour). L’autrice présente l’ouvrage comme « un roman de fantasy urbaine à la montagne mâtiné de thriller ». Mâtin de mâtin, on sent effectivement l’influence thriller (pourtant il n’y a pas de zombie comme dans le clip), voire film d’action au rythme insoutenable. C’est présent jusque dans la structure du texte, rythmé par un découpage en parties très courtes correspondant à un minutage à la seconde (mais ça ne se dit pas, un secondage) ou dans la scène d’action presque finale qu’on suit par le prisme successif de différents protagonistes dont les appréhensions partielles de l’action se cumulent pour nous en offrir une perception complète.



N’allez pas croire pour autant que c’est un bouquin de bourrin. Comme le tome précédent, il laisse la place à la poésie (cependant un peu moins, j’ai trouvé), aux émotions et sentiments, au pathos (sans l’étrange connotation péjorative souvent placée dans ce terme, mais je ne peux pas trop vous en dire là-dessus au risque de vous en dire trop), aux figures de style stylées (en amateur du genre, j’ai notamment apprécié quelques belles antanaclases) …



Je ne vous retiens pas plus longtemps, vous brûlez de ne plus faire partie des cons qui n’ont pas lu ce roman. Vous pouvez aller acheter de suite La fusillade est une science sociale, disponible en numérique à prix libre et en papier à prix contraint par les frais inhérents, en vous rendant sur cette page. Croyez-en mon expérience, si vous voulez être « un type cool », il existe une solution. Vous devez lire La fusillade est une science sociale et votre vie sera changée à jamais. Mais si vous êtes du genre pas bien futé ou vrai sceptique et que vous tergiversez encore, ne me croyez pas sur parole, vous avez le droit à un essai gratuit avec un long extrait en libre accès, garanti satisfait ou allez vous faire voir. L’extrait se trouve sur cette page, c’est la même que la précédente mais je vous remets le lien des fois que vous soyez de fau(x)sses sceptiques et donc de vrais pas futés.

Critique extraite de la chronique en lien ci-dessous:
Lien : https://romancerougenouvelle..
Commenter  J’apprécie          10
Une autobiographie transsexuelle (avec des ..

Récit au rythme vif et soutenu avec des personnalités hautes en couleur qui ne mâchent pas leur mot, ne s'excusent d'être qui ielles sont et qui balancent répliques piquantes, acerbes et pince sans rire.



Actions déjantées et humour omniprésent, c'est comme trois épisodes de Buffy en plus drôle et incisif.
Commenter  J’apprécie          12
Les coups et les douleurs

Pourquoi j’ai lu La chair & le sang



J’admets qu’on peut se demander comment quelqu’un qui affirme ne pas aimer et ne quasiment pas lire de fantasy en est venu à lire ceci. Voici mes raisons qui, je l’espère, pourront vous convaincre de vous y mettre aussi.



La bonne et la mauvaise fantasy



Il y a des formes de fantasy (à moins que ce ne soit du fantast…) auxquelles je suis particulièrement rétif (le medieval fantasy par exemple) et des personnages de fantasy qui me bloquent singulièrement (tout ce qui est orques, gobelins, trolls, elfes… sans même parler des hobbits!). Ici, on est dans de la fantasy urbaine intégralement ancrée dans notre époque, les personnages centraux sont des vampires (probablement la créature fantastique qui m’a le plus intéressé depuis ma première lecture de Bram Stocker) des loups-garous (ben quoi, même Fred Vargas y a touché) et des sorcières (une forme de prolétaires parmi les prolétaires, conscientes et intéressantes).



Loin du tout venant



Autant dire que la fantasy urbaine de La chair & le sang n’a pas grand chose à voir avec la bit-lit classique. Stéphanie Meyer n’est pas près de porter plainte pour plagiat. Les personnages savent délaisser les gousses d’ail et les pieux au profit de gros flingues et d’explosifs au besoin. Les vampires ne s’envolent pas à tire d’aile mais au volant de tires conduites de façon sportive, et certaines apprécient même les frites et la bière, ce qui est un signe de civilisation supérieure. Enfin, il y a un univers culturel qu’on ne voit pas souvent avec notamment une louve-garou skinhead et une vampire punk (et accessoirement tueuse à gage, mercenaire…), ce qui ne peut que m’allécher.



Mais il n’y a pas que ça, laissons la parole à l’autrice pour définir son œuvre :



"Lizzie Crowdagger écrit des romans fantastiques et de fantasy. Ces derniers abordent des thématiques sérieuses avec des choses comme des vampires, de la sorcellerie, des armes à feu et des explosions ; mais ils parlent aussi de choses plus légères, comme le féminisme, l’homosexualité, la transidentité, la lutte des classes, etc."



Si vous en avez marre des bouquins où les mecs tiennent toute l’action, si n’avez jamais lu de livres où les héroïnes sont lesbiennes sans que ce soit juste dans le but de faire fantasmer les lecteurs mâles, si vous étiez persuadés d’être calés en lutte des classes mais que vous ignoriez tout des manifs et syndicats loups-garous ou des ouvertures de squats vampiriques, si vous voulez une autre approche du masochisme que 50 shade of grey… La chair & le sang vous tend les pages.



Pourquoi je veux vous faire lire La chair & le sang



Tout simplement parce que c’est bien et que, même si ça ne sera jamais le cœur de mes lectures (noir, c’est la vie) je trouve sans hésitation que ça mérite d’être lu donc j’essaye à ma très faible échelle de participer à sa popularisation. Aussi parce que si ce blog est principalement dédié à la littérature noire, je revendique ne pas le laisser enfermé hermétiquement dans son domaine central. Par ailleurs, l’autrice présente La chair & le sang comme une « romance paranormale lesbienne », alors finalement, on retombe sur nos pattes, en plein cœur de cible d’un blog qui s’appelle Romance Rouge, Nouvelles Noires!



L’écriture qui va bien



J’ai parfois l’impression à la manière dont elle en parle que l’autrice complexe un peu sur son style littéraire. Moi je trouve ça très bien écrit. Certes il peut arriver qu’une faute d’orthographe ou de français soit passée à la trappe (il faut imaginer le boulot monstre quand on est à la fois autrice, correctrice, graphiste, distributrice, maquettiste …). Certes, certaines tournures ou formulations peuvent parfois paraître un peu naïves voir maladroites, mais en fait c’est ce qui en fait la force. A fortiori quand, comme dans La chair & le sang, la narratrice est une personnage, qui plus est une personnage … disons qui a un sens des réalités hors des canons habituels, un personnage qui, à mon sens, raconterait son histoire exactement tel que c’est fait. Surtout, l’écriture est enlevée, fluide et hyper efficace, garanti, elle t’entraîne jusqu’au bout de la nuit.



Atmosphère, atmosphère…



Qu’elle soit glauque et violente ou dégueulant de bons sentiments (ce qui n’est d’ailleurs pas incompatible), l’ambiance est souvent ce qui fait que je n’adhère pas à la fantasy. Tout comme le style héroïsme triomphant n’est pas mon genre (en parlant de genre, il parait que maintenant « heroïc fantasy » ne serait plus synonyme de fantasy mais un sous-genre de celle-ci ? Non, vraiment je ne veux pas le savoir). Ici, rien de tout ça. L’ambiance est à la fois survoltée par le rythme effréné de l’action pour nous filer notre dose d’adrénaline, décalée à souhait et un rien déjantée pour nous muscler les zygomatiques (la scène quasi finale dans le dernier tome, qui dans un autre contexte ou racontée autrement aurait pu n’être que ridicule me fait encore marrer quand je l’imagine plusieurs mois après la lecture) et malgré tout terriblement proche de ce qu’on connaît pour qu’on s’y retrouve.



Les personnages



Peut-être la réussite de cette série. Les personnages principales sont drôles et attachantes. Jessica, la narratrice est complètement décalée et hilarante mais aussi touchante. Mêlant hédonisme, détachement, naïveté mais aussi une certaine fragilité malgré sa fouge de tête brûlée, elle m’a agacé quelques pages (son prénom n’y est-il vraiment pour rien ?) avant que je n’y vois l’âme du roman. Son crush, Chloé, skinhead, louve-garou, communiste libertaire un peu fleur bleue est carrément classe. Quant à l’énigmatique Séléna, la vampire punk qui bouffe des frites et boit de la bièremais aussi qui n’hésite pas à tirer à l’arme lourde si nécessaire et même quand ce ne l’est pas, son attitude 100% badass dynamite l’histoire. Le fait qu’elle soit accessoirement mercenaire ou tueuse à gage ne constitue pas sa part d’ombre mais vient simplement renforcer son personnage.



Les personnages secondaires restent à leur place, au second plan. J’aime quand ceux-ci ne viennent pas envahir l’espace des personnages principaux. Certains auteurs ont l’air de vouloir faire de tous les personnages des personnages principaux, c’est con. On ne s’attache et ne s’intéresse pas à trente personnages dans un bouquin, il n’y a pas la place dans nos cerveaux ni nos cœurs, ils arrivent alors juste à effacer les personnages principaux. D’autres auteurs font l’inverse et ne citent des personnages secondaires que parce qu’ils sont nécessaires au suivi des personnages principaux mais ils n’existent que comme des noms et des ombres. Ici ce n’est pas le cas, tous les personnages sonnent juste, sont dotés d’une personnalité. La flic de l’histoire, décrite comme « bâtarde qui s’assume » rempli pleinement son rôle. La seule chose que je lui reproche est d’arriver parfois à m’être sympathique, ce qui n’est pas pour me plaire (je suis spéciste). Heureusement on trouve aussi de vrais connards que ça ne rend pas sympathique, des patrons-garou qui ne dépareillerait pas dans la branche dure du Medef, des noblions réacs en queue de pie, et même un indic, nazi et trafiquant appelé Serge Armand (mais pourquoi donc ai-je failli écrire Claude Hermant?).



Cette critique est extraite d'une chronique plus longue que vous pouvez retrouver en intégralité en suivant le lien ci-dessous
Lien : https://romancerougenouvelle..
Commenter  J’apprécie          10
Sorcières & Zombies

Lizzie Crowdagger est une autrice que je prends toujours plaisir à lire depuis que j’ai découvert son livre Une autobiographie transsexuelle (avec des vampires) qui est, encore à ce jour, le roman que je préfère parmi ceux qu’elle a publié et que j’ai lu. Sorcières & Zombies est un recueil de quatre nouvelles dont les thèmes sont variés puisqu’il est question de magie, de zombies, d’une enquête, d’homosexualité, etc., tout cela faisant partie des thèmes que l’autrice aime aborder dans ses livres ; elle a commencé à écrire parce qu’elle ne se retrouvait pas dans les héroïnes des romans qu’elle lisait.

Pour entamer ce recueil de nouvelles, nous avons Route de nuit qui raconte comment Claire, perdue en rase campagne, se retrouve à l’abri d’une invasion de zombies dans un manoir où vivent de bien étranges habitants. C’est le récit que j’ai le moins aimé parce que j’aurais voulu en savoir plus, or c’est trop court. Toutefois, je dois dire que les habitant.e.s du manoir m’ont bien plu et que l’histoire est parfois surprenante – dans le bon sens du terme. J’ai passé un bon moment en lisant cette nouvelle.

Alys est l’héroïne de Créatures de rêve. Alors qu’elle se dirige vers un village abandonné, elle se retrouve plongée en plein cauchemar. C’est une chouette histoire avec de l’action, des mystères et une héroïne qui n’hésite pas à prendre des initiatives. J’ai aussi trouvé que l’histoire était originale et ça m’a bien plu.

Revisitant le mythe de Dracula, la nouvelle Sortir du cercueil fait un parallèle entre le coming out (sortir du placard) des personnes LGBTQ+ et la sortie du cercueil pour un vampire. William, un peintre, est convié chez un comte afin de portraiturer l’un des membres de la famille. Le jeune homme va vite se rendre compte que cette famille cache un sacré secret. C’est une histoire sympathique d’autant plus qu’elle revisite Dracula, mais ce n’est pas la plus marquante du recueil.

Enfin Une mine de déterrés raconte l’enquête de deux détectives privés faisant équipe, Anya et Ray. Une mine a explosé et deux mineurs sont accusés, mais l’histoire n’est bien sûr pas si simple que cela. C’est la nouvelle la plus longue de ce recueil et j’ai vraiment apprécié les personnages et le développement du récit. Concrètement, si Anya et Ray se retrouvaient à mener d’autres enquêtes, je les suivrai avec plaisir ! C’était dynamique, bien mené, et les personnages sont à la fois plaisants et intrigants.



Finalement, Sorcières & Zombies est un sympathique recueil mêlant fantastique, enquêtes et horreur, et avec des personnages LGBTQ+ réussis. Si l’on peut regretter que les histoires soient parfois trop courtes, on ne peut toutefois imputer cela qu’au format des nouvelles. En effet, concernant les récits et leur construction, les protagonistes, etc., c’est réussi. Si je ne peux qu’espérer retrouver les personnages de Crowdagger dans d’autres aventures, je suis contente d’avoir découvert que Alys est l’héroïne du roman Enfants de Mars et de Vénus.
Lien : https://malecturotheque.word..
Commenter  J’apprécie          10
Une autobiographie transsexuelle (avec des ..

Je ne vous ai pas assez dit à quel point j'aime les histoires queer avec des vampires (non non, je n'ai pas évolué depuis ma phase Twilight... ⚰️). Ce roman raconte l'histoire de Cassandra, femme trans et notamment son arrivée dans le clan de vampires, louves-garous, humaines & sorcières lesbiennes des Hell B☠️tches (se prononçant butches) en parallèle de ses études ainsi que de sa transition. 🤘



Dans cette "association" rock'n'roll, elle rencontre plusieurs personnalités assez badass et qui aime tout casser comme Morgue une vampire sexy et désabusée, Kill, une humaine hackeuse, Valérie une sorcière gothique,... ❤️‍🔥



J'ai surkiffé cette histoire où les femmes prennent le pouvoir. C'est trash, remplie de baston et queer as fuck. 🖤 Je suis retourné•e à mes années, merci Lizzie, je suis retombé•e amoureux•se de la bit-lit. 🧛🏻‍♀️ L'écriture est fluide, crue, addictive. Un super roman à découvrir quand on cherche du paranormal, et de la représentation transgenre & lesbienne. 👩‍❤️‍👩
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Créatures de rêve : Une aventure d´Alys

J'aime les récits courts et j'aime les récits de Lizzie Crowdagger. J'ai reçu le livre suite à mon soutien sur Utip donc merci beaucoup pour l'envoi ! (moi qui ne consulte jamais mes mails, ça a été une super surprise de recevoir ce colis !)

J'ai beaucoup apprécié ce récit onirique, qui m'a fait penser à certains jeux d'horreur japonais. Une lecture rapide mais intense et je suis curieux-se de lire d'autres histoires d'Alys.
Commenter  J’apprécie          00
Punk is undead

Un récit punk, explosif, bourré de personnages queer qui portent du cuir et des grosses bottes. J'ai adoré cette histoire de Jessica une humaine dans un monde de vampires et loups-garous qui a autant de tact qu'un char d'assaut. Je recommande chaudement pour une bonne lecture fun et entraînante, avec une tonne de péripéties.
Commenter  J’apprécie          00
Les coups et les douleurs

Une série de fantasy urbaine qui mêle romance lesbienne, baston, enquête et intrigues surnaturelles.

Je l'ai eu gratuitement sur ma liseuse, J'ai apprécié cette première partie ! Je vais me procurer la suite💜
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lizzie Crowdagger (49)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz saga Haikyuu

Quel est le personnage principal de cette saga?

Daichi Sawamura
Tobio Kageyama
Tooru Oikawa
Shoyo Hinata

21 questions
23 lecteurs ont répondu
Thème : Haikyu, tome 1 de Haruichi FurudateCréer un quiz sur cet auteur

{* *}