Et au-delà de la fenêtre, il y avait...rien. Juste la nature, un plongeon direct dans l'espace extérieur (...) La photo avait été prise un jour où l' océan et le ciel, de la même nuance de gris, se fondaient l'un dans l'autre. Une vaste étendue vierge. Polly contempla le cliché un long moment, fascinée.
En fait, ce paysage correspondait exactement à son état d'esprit. Désincarné, vide. Mais aussi étrangement apaisant. Comme si le gris adoucissait les contours de ce monde. Un gris salvateur.(p. 33)