Jean-Pierre Coffe

"Le cochon n'est devenu sale, que par suite de ses fréquentations avec l'homme. A l'état sauvage c'est un animal très propre."

Pierre Loti.





Charcuterie ou cochonnerie?Jean Pierre Coffe crie au scandale, comme un goret qu'on emmène à l'abattoir. Il nous parle du cochon, pas d'expressions grivoises, hein!





Ne faites pas votre tête de lard, si le cochon est devenu un triste sire. Il a tourné en eau de boudin, depuis que les industriels le nourrissent avec des farines et des granulés.





Copains comme cochons, éleveurs et industriels lui donnent des pâtées à base d'antibiotiques, anti-oxydants, etc ...





Le goret est devenu sale(comme un cochon) depuis qu'on l'a enfermé dans des mouroirs, alors qu'il se promenait dans nos fermes.





De travers, tout va de travers (de porc), quand on a baissé les prix et donc sur la qualité !

Le petit commerçant a acheté des matières premières, à bas coût, et incorporé des additifs. Un vrai tour de cochon!





Le jambon est bourré de colorants, poly-phosphates et autres additifs.

Le saucisson est surtout vendu en grandes surfaces, donc on baisse les prix, et c'est le consommateur qui est bais... Comme une andouille...

"Ça pue le verrat". Tout ça sent mauvais...



Le deuxième chapitre parle du pain et du boulanger dans ... le pétrin!

On pourrait manger sainement, si on revenait aux charcuteries d'antan!

Cochon qui s'en dédit?

" Arrêtons de manger de la merde". Criait Jean Pierre Coffe, avec sa truculence et son caractère de... cochon?

Un vrai petit OVNI dans le paysage que cet ensemble Livre + DVD. J'ai été enthousiasmée par cette histoire naturelle des aliments de ce Jean-Pierre Coffe là (lui qui d'ordinaire m'agace quelque peu, voire, quelque beaucoup !).

Il se propose ni plus ni moins de nous tracer l'origine d'à peu près tout ce que nous mangeons, du moins les grandes familles d'aliments.

Sans mentir, c'est réellement captivant. Beaucoup de ces domestications ont eu lieu au néolithique : de la plante maîtresse qu'est le blé (issu de l'engrain et de l'amidonnier) valorisée assez tôt sous forme de pain et beaucoup d'autres céréales (riz, orge, seigle, avoine, sorgho, millet, maïs), à l'élevage (auroch-boeuf, chèvre, mouton, cochon, cheval, lapin, poule, dinde, oie, canard, pintade, pigeon), en passant par l'utilisation et la valorisation des produits laitiers ou bien encore par les techniques de pêche et d'élevage piscicole primitives.

Vous apprendrez une foule d'informations étonnantes d'ordre géographique, historique et contextuel et parfois des éléments insolites.

D'autres domestications sont plutôt (en règle générale, car il y a moult exceptions) à mettre au compte de l'Antiquité ou du Moyen-âge comme les principaux fruits et légumes de consommation courante (voire moins courante).

J'ai également particulièrement apprécié les deux pages dépliantes, l'une à gauche sur les origines, l'autre à droite sur l'état de la culture ou des techniques actuelles d'élevage de ce même aliment et les modifications qu'il a subit depuis lors.

Le tout est très didactique, se prête admirablement à une utilisation en classe, mais fera tout autant le bonheur d'un cercle privé. Je n'ai encore jamais vraiment trouvé d'équivalent sur cette thématique et de cette qualité (bien qu'il faille tout de même signaler quelques coquilles sur les dates, notamment) donc je vous le conseille très volontiers, ainsi que le support DVD, mais ce n'est que mon avis de néophyte (= littéralement "nouvelle plante", donc pas assez cultivée), c'est-à-dire, pas grand-chose.

Livre commencé la semaine dernière sans grande conviction, juste parce qu’on me l’avait prêté.

Et puis, là-dessus, Jean-Pierre Coffe meurt. Hasard ! Du coup, je me lance un peu plus motivée, manière de lui rendre un dernier hommage.

Paru en 2015, un an avant sa mort.

C’est la vie d’un homme qui n’a pas eu une enfance particulièrement heureuse. Qui a eu des débuts dans la vie incertains et difficiles.

C’est la vie d’un homme motivé, passionné, qui n’a pas peur de se lancer, de travailler.

C’et la vie d’un homme qui tente, qui réussit professionnellement, qui a beaucoup de relations et d’amis, mais qui est très seul affectivement

En plus d’apprendre à le connaître, on découvre le caractère de certaines personnalités de l’audio-visuel avec lesquelles il a travaillé.

C’est la vie d’un homme sympathique, bon vivant, à forte personnalité, toujours débordé, mais toujours en quête d’affection et qui n’aura jamais pu assouvir son rêve de vie de famille et de paternité..

Je n'ai pas lu ce livre, mais Jean-Pierre Coffe (décédé hier) me rappelle mes années Canal +, de même que Delarue. Et aussi Antoine de Caunes, et Philippe Gildas, que j'appréciais, par contre, ces deux-là.

Et puis je suis d'accord avec ce titre.

Par contre, j'encourage tous ceux qui le veulent à lire des 'bouses', à regarder de la 'daube' (à la TV, au ciné, ou même du foot, allez...), à en écouter ('mauvaise variétoche'), et à en parler ici ou ailleurs.

Ça fait du bien, ça ne fait pas grossir (sauf si on grignote gras/sucré/salé en même temps, mais un sujet à la fois, s'il vous plaît), ça ne flingue pas la santé, et ça ne rend même pas crétin - la preuve : ma grand-mère de 96 ans carbure aux Harlequin, aux Régine Deforges et pétille d'intelligence...

Sinon, pour ce qui est « d'arrêter de manger de la m**** », je m'autorise à continuer le chocolat & les gâteaux, mais j'aimerais que la provenance de ces saletés dont j'abuse soit clairement étiquetée. Donc ma devise est plutôt : « Arrêtez de nous faire manger de la merde ! », même/surtout en 'bio', parce que vu les prix, quand même...

Oublié le temps du fameux "c'est de la merde" éructé dans une émission de télé, dans ce livre, le regretté Jean Pierre Coffe partage avant tout des conseils, des recettes et son amour pour les produits (avec tout de même quelques petits coups de griffe sur des choses qui l'agacent en cuisine)



Il revient aussi sur l'histoire de certains produits (comme le foie gras), sur les idées reçues, il donne des accords vin/mets.



Ce livre est avant tout un manifeste et un mode d'emploi du fait maison : terrine, soupes, abats, conserves, vinaigre, confitures...il n'y a plus qu'à retrousser les manches et si vous êtes perdu dans le vocabulaire, rendez vous au lexique à la fin.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

C'est du Coffe... A la fois tellement vrai et tout autant horripilant. Le monde est divisé en deux : ceux qui bouffent et ceux qui mangent... toi, tu ? On ne peut quand même qu'applaudir la dénonciation de la médiocrité de l'industrie culinaire instituée pour soit disant nourrir le plus grand nombre au moindre coût pour la version officielle et faire couler des recettes "gastronomiques" en dollars sur le plus petit nombre. A ma connaissance, c'est faiseurs de bouillie n'ont pas fait reculer la fin dans le monde.

Tous en coeur, c'est d'la merde ! Ça s'bouffe pas; ça s'mange ...

Le célèbre critique gastronomique aux coups de gueule légendaires qui nous manquent à présent poursuit son œuvre à travers ce livre déjà périmé, aux idées parfois fraîches, parfois avec des accents conservateurs.

Il passe en revue tous les défauts culinaires de l'époque (fin des années quatre-vingts) comme le film "L'aile ou la cuisse" avec Louis de Funès.

Je connaissais de Coffe son célèbre "arrêtez de manger de la merde", ses participations à la télé et à la radio, mais sa s'arrêtait là.

J'ai découvert un homme avec des blessures profondes, un homme généreux avec une grande sensibilité.

J'ai commencé cette autobiographie sans envie particulière et j'ai été agréablement surprise par cet homme dont je ne connaissais pas grand chose.

"Jean-Pierre Coffe : tout le monde le connaît, mais personne ne le connaît vraiment.

Il se dévoile ici, à travers ses mémoires, avec une incroyable sincérité. C’est un homme généreux, enthousiaste, infatigable, mais c’est aussi un homme blessé.

De son enfance entre un père tué au début de la guerre et une mère qui ne l’aimera jamais assez, de l’aveu d’une paternité malheureuse jusqu’à la consolation des jardins et des potagers, il n’oublie rien. Il raconte, parfois dans les larmes, parfois dans un rire qui le réconcilie avec l’existence.

Derrière le masque du trublion médiatique, apparaît le visage d’un homme souvent seul, mal-aimé, trahi, mais toujours fidèle et prodigue en amitiés.

Restaurateur parisien à la mode, meneur de revue, arpenteur du terroir français, militant du goût, ami de Jean Carmet, Jean-Claude Carrière, Miou-Miou, Jean Teulé, ou Michel Drucker, chacune de ses vies renaît l’une après l’autre. Les voici toutes assemblées pour n’en former qu’une. Une vie de Coffe !"



Pour une première biographie, quel plaisir de découvrir la vie de Monsieur Coffe. Et quelle surprise de constater que derrière le trublion médiatique se cachait un homme mal aimé, d'une grande sensibilité, d'une grande fidélité en amitié et j'en passe.

La chance a contribuée grandement au destin incroyable de cet homme qui n'a, pour autant, pas été épargné par la vie, loin de là...

Ecrit avec simplicité, émotion et je le pense, une grande authenticité, je recommande cet ouvrage à tous ceux qui seront curieux de découvrir un personnage haut en couleur, au-delà du poste de télévision.

Des recettes de Grand mère, un peu d'histoire, des recettes très claires, avec ce qu'il faut d'ouverture et d'explications pour prendre des libertés (et les améliorer) les résultats sont excellents à la dégustation.

L'organisation du livre est bien foutue, et on trouve a peu près tout ce qu'on cherche pour des fruits des régions tempérées. il y a des confitures et des gelées, mais aussi des friandises (pates de fruits par exemple).

Mon livre de référence pour la confiture

Agréablement surprise par le livre mémoire de Jean-Pierre Coffe. Ce nest pas de la grande littérature mais on passe un bon moment à découvrir sa vie, sa grande solitude, son parcours professionnel ....et je suis épatée par toutes ses connaissances gastronomiques, lui qui n'a pas son Certificat d'Etudes, l'école de la vie l'a nourri....Bravo JP !

Il n'a pas réinventé le jardinage, mais il en parle pas trop mal...

ujours moi :le gentil surveillant (un ancien employé de l'education'est nationale) c'est le restaurant des enfants de l'ecole primaire c 'est a dire :"le restaurant du Coeur"

j'etais surveillant de cantine en école primaire a vincennes on appelle cela maintenant: Un Restaurant Scolaire :pour des enfants de six a onze ans et vous avez le sourire du surveillant de cantine en plus

Tout commence et finit dans une cave ! A l’instar de certains poètes comme Baudelaire mais aussi Omar Khayyam, Koffe, à sa façon truculente et terrienne rend un hommage au vin et à l’amour.

Ce livre audio dure 58 minutes durant lesquelles Koffe - avec sa voix rocailleuse et le son de l’accordéon qui l’accompagne - nous donne à vivre la vie d’une bouteille (une belle et bonne bouteille) de vin rouge. Attention, celui qui parle ce n’est pas le vin, c’est la bouteille ! La bouteille, son cul, sa forme, sa couleur. Cette bouteille en a vu de toutes les couleurs. Amoureuse de son vin – un grand cru classé - elle ne va pas se priver de faire quelques belles rencontres des blancs, des champagnes… Si chaque fois la séparation est au rendez-vous, c’est toujours sans amertume sans rancœur . Que voulez-vous, les caves sont tranquilles mais les soirs de fête elles se vident et que dire de la libération où toutes les champenoises furent bues ! La guerre de 40, notre bouteille va la vivre, cachée sous un tas de charbon. Elle va rencontrer de vieilles allemandes au col de cygne, des allemandes de 1740 qui « ont encore quelque chose à dire », elle va vivre les changements de bouchons tous les 20 ans environ, se retrouver dans des caves avec des bourgeoises qui friment parce que leur étiquette est encore intacte alors que pour certains ce n’est plus ça ! Finalement, elle va voir son vin la quitter pour une carafe élégante. Et hop à la poubelle, récupérée par un brocanteur, elle va servir de bouteille de vinaigre puis de cidre pour se retrouver en haut d’une étagère, devenue objet de décoration, elle rêve et nous raconte sa belle vie de bouteille.

Bon livre, très bien conçu et agencé. Notamment, l'auteur indique combien de plants sont nécessaires pour la consommation d'une famille de 4 personnes (ce que j'ai trouvé très utile, car pour les novices en jardinage, il n'est pas forcément facile d'évaluer les quantités nécessaires), ainsi que les associations bénéfiques. L'ouvrage est parsemé de touches d'humour ici et là qui font sourire à la lecture. J'ai aussi apprécié l'aperçu historique sur les primeurs et les fruits (on y apprend que Louis XIV avait chargé son jardinier de le fournir en petits pois toute l'année) ainsi que les descriptions. L'auteur offre un bon panel de choix concernant les variétés pour chaque plante, et précise bien si elles sont hybrides ou non.

Des recettes finalement assez simples et courantes de la part d'un chantre de l'originalité. Jean-Pierre Coffe aimait pousser des gueulantes, mais son livre sur les confitures glose en fait beaucoup, pour peu de résultat probant. Pas mal de textes sur les fruits (une présentation de chaque fruit dont on donne une recette de confiture) et des rappels sur le sucre, les alternatives, les cuissons... Peu de choses vraiment originales. Chaque recette est présentée en quelques lignes, il n'en faut pas davantage. Parfois l'auteur présente une ou deux variantes (qui consiste à remplacer la muscade par la cannelle, par exemple).



Rien de bien incontournable.

Avec son humour habituel, l'auteur nous informe sur les circuits entre producteurs et industriels , comment choisir les bons produits en respectant les saisons et si possible connaître la traçabilité. Les produits laitiers, l'oeuf et les ovoproduits, le poisson,la viande,les fruits et légumes,les conserves et les surgelés sont évoqués.

Une récit marquant par sa sincérité, révélant la richesse de la vie d’un homme qui passait souvent pour un provocateur dans son combat contre la malbouffe mais qui était un travailleur inépuisable.

La chance n’a pas toujours souri à Jean-Pierre Coffe, cette autobiographie retrace ses déboire sentimentaux, ses soucis financiers, mais aussi le rôle providentiel des amitiés qui l’on aidées dans les moments difficiles.

Cet ouvrage n'est pas le livre miracle attendu mais contient des recettes plutôt bon marché et intéressantes. La simplicité est également de mise.

Il est vrai que certaines recettes sont plutôt décevantes, ce n'est pas à la portée de tout le monde de déguster cervelle, foie et coeur mais dans l'ensemble, on retrouve une cuisine familiale et pas prise de tête.

La promesse de petit prix me semble respectée.



Les recettes salées sont plutôt appétissantes, en revanche les desserts ne me semblent pas du même niveau et sont moins alléchants.



J'ai l'habitude de cuisiner et je pense me servir de cet ouvrage comme base à améliorer en fonction de mon budget et mes envies. Les recettes de base sont particulièrement intéressantes.