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Citation de hcdahlem


Marvin appela un de ses chauffeurs. Une limousine noire se gara devant eux en crissant sur le gravier de la cour. Deux vigiles guettaient dans l’ombre, à la lisière des bosquets de buis. Ronald monta à l’arrière et Marvin se pencha à l’intérieur par la vitre ouverte.
— Rappelle-moi comment elle s’appelle, ton agence.
— Ne cherche pas, répondit Ronald, qui avait remis ses lunettes noires malgré l’obscurité. C’est mon agence, point final. Tu ne la trouveras nulle part. Discrétion d’abord. Il suffit de t’adresser à moi.
— Tu n’as laissé qu’une adresse postale sur ta lettre.
Ronald sortit de sa poche de veston une petite carte de visite sur laquelle figuraient son nom, un numéro de portable et une adresse mail.
— J’ai compris, murmura Marvin, trop heureux d’entrer, si peu que ce fût, dans le monde du secret. Je te donne des nouvelles bientôt.
Et il ajouta, avec une mimique de conspirateur :
— Discrètement.
Il était trois heures du matin. Le chauffeur reconduisit Ronald sans desserrer les dents. Il le déposa à cent mètres d’un hôtel trop minable pour qu’il eût osé en donner l’adresse.
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