Hester Fox

La berceuse des sorcières c’est l’histoire de deux femmes séparées de plusieurs siècles. Margaret vit dans les années 1870, elle est belle, indépendante et effrontée malgré qu’elle soit une fille de bonne famille. Mais surtout Margaret est une sorcière, heureusement pour elle, à son époque on ne les brûle plus mais elles ne sont pas pour autant aimées. De cela Margaret se fiche complètement, peu lui importe ce qu’on pense d’elle à part Jake. Car Margaret est une amoureuse tempétueuse au caractère bien trempé, sa magie aussi se laisse parfois emportée. Il y a des limites que même une sorcière ne devrait pas franchir mais Margaret est un esprit libre que seule sa bienveillance préserve du faux pas mais cela suffira-t-il ?



Augusta vit dans le présent, c’est une jeune femme peu sûre d’elle qui prend peu de risques. Effacée elle se sous-estime et se perd dans une relation amoureuse toxique. Pas d’amis ou presque pas, une vie ennuyeuse elle va pourtant se faire violence et tenter un changement. Augusta serait-elle finalement plus combative qu’elle ne le laisse paraître ?



Plusieurs siècles séparent ces deux femmes reliés par Harlowe House qui fut la demeure de Margaret et vers laquelle le destin semble mener les pas d’Augusta pour le meilleur et pour le pire.



L’autrice nous évite les clichés sur les sorcières et nous parle de la place des femmes dans la société d’hier et d’aujourd’hui. Le poids des conventions a changé le cours de la vie de bien des femmes mais certaines se sont rebellées.



Le récit est bien construit et habilement mené. Le quotidien de ces deux femmes se mêle peu à peu avec une pointe de surnaturel le tout de manière très fluide et avec beaucoup de cohérence. L’intrigue se resserre lentement, entrainant le lecteur dans son sillage. La berceuse devient envoutante et emmène le lecteur dans des rêveries d’un autre temps.



Un roman qui a du caractère avec un petit côté feelgood qui contraste agréablement avec l’esprit gothique des fantômes du passé. Lu d’une traite !

Après tous ces livres feel good sur les librairies et les bilbiothèques, un roman feel bad sur le même thème a de quoi tenter le lecteur en quête de nouveauté.



C'est le tout premier roman de cette auteure que je lis. Je dois dire que l'idée de départ avec cette bibliothèque au fin fond d'un manoir du Yorkshire est une sacrée bonne idée.



On se prend assez facilement à apprécier l'ambiance gothique. Un regret pour ma part. J'ai trouvé la fin assez mièvre et cela nuit quand même à la qualité de l'ensemble.

J'ai adoré ce début obsédant, m'immergeant dans une histoire savoureuse entre fantasy et histoire, portée par deux portraits féminins captivants. Augusta, en quête d'amour et de reconnaissance, décide de changer de vie malgré un petit ami peu soutenant. Elle intègre Harlowe House, un lieu inquiétant où le passé de Margaret Harlowe, une femme rebelle, la happe. Malgré quelques défauts de rythme et de dialogue, le roman explore brillamment la connexion entre ces deux femmes. Hester Fox signe un premier roman satisfaisant, offrant une expérience entre faits historiques et fantasy. Merci à Steven pour cette belle découverte, bien que j'aurais apprécié quelques pages supplémentaires et une exploration plus intense des émotions. Les portraits de Margaret et Augusta auraient gagné en profondeur, mais l'ensemble reste délicieusement captivant.

Chronique détaillée :


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Quand elle postule pour un nouvel emploi à Harlowe House, Augusta n’imagine pas à quel point sa vie va être bousculée. Se sentir enfin à sa place du côté professionnel la pousse à regarder en face la vie qu’elle n’a pas vraiment choisie, qu’elle subit. Et si cette petite voix qu’elle entend lui donnait le courage de prendre les décisions nécessaires pour que tout change ? Et si les réponses étaient du côté de Margaret, cette mystérieuse jeune femme qui a vécu dans cette maison il y a plus de 150 ans ?



La berceuse des sorcières de Hester Fox est un roman agréable, à double temporalité, où magie et sorcellerie se combinent pour mener une histoire de femmes tambour battant.



C’est dans une petite ville du Massachusett, à Tynemouth, que vit Margaret Harlowe au milieu du XIXème siècle. Elle possède des pouvoirs et propose des remèdes que le médecin ne prescrit pas. On vient la quérir pour des questions parfois bien embarrassantes en privé, dans sa cabane de la forêt, mais on la montre du doigt quand on la croise en plein jour.



150 ans plus tard, Augusta Podos entend pour la première fois le nom de Margaret en acceptant en poste dans son ancienne maison. Leur vie semble liée, la magie opère… Mais le côté sombre de Margaret inquiète, trouble et prend rapidement le dessus…



La berceuse des sorcières est avant tout une histoire de femmes. Qu’elles soient fortes, courageuses ou résignées, qu’elles attendent l’amour ou se contentent d’un homme présent, chacune doit affronter son destin. La magie n’est pas toujours là où on penserait la trouver et elle ne relève pas toujours de potions et de sortilèges…

Au vu de mon adoration pour l’image de la sorcière et des histoires la concernant, je ne pouvais passer outre cette tentatrice lecture. Et alors que les premiers chapitres m’ont de suite charmé, l’histoire a réalisé une toute autre tournure qui m’a davantage encore fait succomber et fasciné.



Effectivement et bien qu’il s’agisse d’une simple histoire de sorcière au préalable, Hester Fox m’a complément berné et pris au piège de sa plume d’une simplicité vivifiante et agréable ainsi que d’un style particulièrement addictif et divertissant. Preuve en est, je n’ai pu freiner mon ardeur et j’ai littéralement dévorer cette ouvrage. Ainsi et peu importe la temporalité dévoilée, cette fois-ci toute deux m’ont convaincu et se sont révélées particulièrement croustillantes à se mettre sous la dent. Mieux encore, l’auteure prend le pari de réunir les deux et réalise une palpitante toile dont bien des révélations et autres événements m’ont complément surpris et captivé. Je regrette juste une certaine précipitation dans sa prose ainsi que certaines parties assez peu développées – comme la relation d’Augusta et sa mère – et je n’aurais pas été contre quelques centaines de pages en plus.

Il faut dire que l’ambiance de cette œuvre est renversante et parfaitement immersive. Entre sorcellerie des campagnes, magie noire et un soupçon de New-age, les codes de l’ésotérisme et de cet Art ancestral sont retranscrits et actionnés avec réalisme et fidélité. C’est un univers sombre et enchanteur qui m’a été ouvert et dans lequel j’ai plongé corps et âme. Mieux encore et en s’inspirant des faits de Salem, Hester Fox dépoussière totalement le mythe et rétablie certaines vérités tout en offrant un brin de féminisme à cette tragique histoire. Ainsi, c’est avec fascination et palpitation que j’ai suivi les destinées de la marginale Margaret et celle de la commune Augusta dont les liens sont bien plus étroits que le sous entend le résumé. Pour en savoir plus, laissez-vous surprendre par ce charmant roman construit et rédigé par une véritable conteuse.



Mais en attendant votre découverte, je ne peux terminer sans évoquer plus en détails les deux héroïnes de cette œuvre, ces femmes fortes, libres et indépendantes qui ne rêvent que du grand amour et de liberté. Je me suis très vite attaché à chacune de ces dernières dont les points de vue se dévoilent chacun aussi pertinent et séduisant à parcourir. Néanmoins, je dois bien admettre avoir été encore plus sensible à l’histoire dédiée à Margaret pour son orientation historique et bien moins terre-à-terre que sa descendante. Cet attrait provient surtout de la période mise en évidence à travers ce protagoniste aussi révoltante soit-elle. C’est simple, Margaret se dévoile intéressante et fascinante grâce à ses facultés liées de près ou de loin à l’ésotérisme. Celle-ci se dévoile une guérisseuse hors pair et bien des femmes viendront demander son aide jusqu’à ce que l’irréparable soit commis. En ce sens, il me parait normal qu’à côté d’une telle fascination, Augusta souffre quelque peu d’une légère timidité sans pour autant en être moins charmante pour autant. À juste titre, j’ai tout simplement moins vibré en sa présence en début d’ouvrage. Fort heureusement, ce léger manque s’inverse en milieu d’ouvrage pour finir par s’inverser totalement. D’autant plus que peu importe mes ressentis envers ces pertinentes femmes, Hester Fox transmet de douces et délicieuses émotions et porte de forts messages. L’amour et son pouvoir reste d’ailleurs le sentiment omniprésent et se veut le fil conducteur de l’intrigue dessinée. Mieux encore et avec sensibilité et émotivité, l’auteur sublime et rappelle la beauté du monde qui nous entoure et permet un agréable moment de légèreté et de satisfaction.



Finalement et à l’aide d’une simple mais divertissante plume, doublée d’un fluide et addictif style, Hester Fox délivre une merveilleuse histoire de sorcières à lire au coin du feu. Qu’il s’agisse de l’intrigue dévoilée, de son univers ou bien encore de ses personnages, tout est parfaitement travaillé et percutant quand bien même je regrette une légère précipitation dans le rythme de cette œuvre que j’ai littéralement dévoré. Amateurs d’histoires de sorcières ou d’amour, cette œuvre est pour vous.
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Encore une fois la maison d'édition frappe fort avec cette sublime couverture envoûtante.



Dans cette toute première parution 2023 des éditions Faubourg nous découvrons le personnage d'Augusta.



Cette jeune femme occupe un poste qui ne la passionne pas et est en couple plus par "habitude" que réellement par amour. Mais une opportunité professionnelle de rêve pourrait bien changer son quotidien qui est loin de lui apporter un épanouissement personnel.



Augusta accepte donc un poste à Harlowe House, maison historique d’une riche famille qui a été transformée en un petit musée à Tynemouth, dans le Massachusetts. 



En parallèle nous suivons Margaret Harlowe, jeune femme issue d’une famille aisée de Nouvelle-Angleterre, mais elle ne correspond pas tout à fait à ce qu’on attend d’elle à l’époque. Elle devient de plus en plus étranger et cultive un pouvoir. Bientôt, on chuchote autour d’elle et le nom de « sorcière » émerge.



Augusta va commencer à effectuer diverses recherches autour de Margaret Harlowe. Alors même que tout prête à croire que rien n'a été laissé à son sujet volontairement. Augusta s'obstine dans ses recherches obsédantes.



Ces deux femmes, que 150 ans séparent, vont pourtant tisser des liens qui peuvent se révéler dangereux... 



Un roman à double temporalité doté d'une ambiance envoûtante presque mystique, une touche de fantastique, des secrets de famille et des destins de femmes sont les atouts incontestables de ce roman d'Hester Fox.



Je me suis laissée complètement embarquée pour mon plus grand plaisir au cœur de cette histoire hors du commun. J'ai été captivée par tous ces mystères qui flottent autour d'Augusta, Margaret et Harlowe House et qui vous tiennent en haleine jusqu'aux dernières lignes. 



Je dois avouer que j'avais une petite appréhension sur le côté fantastique de ce roman, mais cela ne m'a finalement pas dérangé, tout est parfaitement bien dosé.



Comme quoi... ça a du bon aussi de changer quelques fois ses habitudes de lecture. Cela nous réserve parfois de belles surprises. 

J'ai adoré cette nouvelle pépite dénichée par l'équipe de chez Faubourg Marigny !

L'histoire était extrëmement prenante et l'ambiance intriguante, il était donc naturellement impossible pour moi de lâcher ce roman avant d'en connaître le dénouement !



J'ai beaucoup aimé les personnages, notamment Augusta qui se pose moults questions sur elle, sur son couple et sur ses racines. Elle était un mélange complexe de fragilité et de force. J'ai apprécié le chemin qu'elle a parcouru et suis admirative des décisions qu'elle a réussi à prendre. J'ai été particulièrement touchée également par sa volonté de découvrir le destin de Margaret, coûte que coûte, souhaitant ainsi faire la lumière sur ce qu'il lui est arrivé afin qu'elle ne tombe pas dans l'oubli.



Concernant Margaret, je parlais plus haut de complexité, elle est à mon sens la symbiose de l'ensemble des sentiments que nous pouvons ressentir. Elle m'a émue, j'ai ressenti de la tristesse et de la compassion pour elle, mais elle m'a aussi agaçée, énervée et même outrée. Ce personnage nous fait donc passer par une panoplie d'émotions, toutes extrêmement diverses mais intenses. Elle peut être vue comme un des multiples exemples de la souffrance des femmes et du triste sort de certaines, victime des hommes et du carcan de la société.



Le tout nous est narré par une plume agréable et fluide. L'auteure a su alterner présent et passé à la perfection, et cela doit être le première fois que je prends autant de plaisir à découvrir les deux époques, ayant habituellement une préférence pour l'une ou l'autre. L'ambiance instaurée est électrique et est un vétitable point fort du roman !



J'étais un peu inquiète du petit côté fantastique, mais l'auteure l'a réellement bien amené et a su le distiller avec soin, et cela n'a absolument pas été un frein à ma lecture, bien au contraire !



Ce roman est donc foisonnant, nous parlant à la fois d'amour fort, de vengeance, de recherches du passé, le tout saupoudré de magie et porté par une plume agréable, un régal !

Un récit qui alterne entre deux époques et deux personnages. D'un côté Augusta, de l'autre Margaret.

J'ai trouvé la plume de l'autrice déliée et rythmée, je n'ai absolument pas vu le temps passer.

Par contre, arrive un moment dans l'histoire où j'ai perdu pieds, c'est un peu parti en cacahuètes pour moi. Une impression que l'autrice à voulu rajouter un côté "sensationnel " totalement inutile à mon sens.

Dans l'ensemble, ça reste une lecture très agréable.

Au XIXème siècle, Margaret est une jeune femme, issue d'un milieu aisé, qui se découvre des pouvoirs étranges. Si on se méfie d'elle, on se précipite également à sa porte implorant son aide.



De nos jours, Augusta commence à s'ennuyer dans son métier de guide touristique et intégre Harlowe House, la maison historique d’une riche famille qui a été transformée en petit musée. En consultant les archives de cette famille, elle peine à obtenir des informations sur l'une des enfants Harlowe. Très vite, elle décide d'enquêter sur les raisons de cet oubli.



Alternance passé/présent, sorcellerie, amour et trahison sont au programme de ce roman historique. Nous sommes propulsés à la fin du 19ème où l'on regarde d'un mauvais œil les pratiques occultes. Margaret n'a que faire du jugement des autres et se plaît à parcourir la forêt afin de trouver des plantes pour ses incantations. Lorsqu'elle rencontre un ténébreux jeune homme son destin va prendre un autre tournant. Un tournant que va essayer de comprendre Augusta qui, 150 ans après, vit elle aussi un véritable chamboulement dans sa vie. Sa vie aux côtés de Chris son petit ami lui semble bien fade. Lorsqu'elle commence ce nouveau job, elle ne compte plus ses heures pour retrouver ce qui a bien pu se passer. J'ai aimé voyager à travers le temps aux côtés de ces jeunes femmes dans leurs quêtes d'identité. Les chapitres sont assez courts et on passe d'une narratrice à l'autre très facilement. La plume de l'autrice est légère et très fluide ce qui nous fait tourner les pages sans s'en rendre compte. J'ai été happée par les secrets de famille et l'ambiance mystique de cette histoire. Peu à peu l'autrice incorpore une touche de fantastique pour parfaire le récit et je m'en suis délectée. C'est encore une lecture où historique et fantastique se marient merveilleusement bien ! Ce roman nous offre un beau voyage entre deux époques qui s'entremêlent pour délivrer leurs secrets pour notre plus grand plaisir.

Une lecture en demie teinte.



J'aime beaucoup l'univers d'Hester Fox, c'était déjà le cas avec "La berceuse des sorcières".



Imaginez les landes verdoyantes et brumeuses du Yorkshire. Cette abbaye, typique des romans gothiques, avec ses couloirs sombres emprunts de mystère.

Cette bibliothèque magnifique, dans laquelle nous aimerions passer nos journées mais qui se révèle des plus étranges. Ça y est vous êtes dans l'ambiance ? Perso, j'adore !



Maintenant j'ai quand même quelques bémols.

• Premièrement, les personnages ne m'ont pas convaincue. Ivy qui se veut femme forte et indépendante mais.... Bon à la limite nous pouvons mettre ça sur le compte des circonstances. Ralph le beau ténébreux (mais toi même tu sais !), Arthur, l'amant parfait sur le papier (mais toi même tu sais !). Le couple, qui s'occupe de la maintenance de l'abbaye, sans surprises.

• Deuxièmement, l'intrigue. Le roman débute sur un évènement, qui pour moi était la base de tout ce qui allait arriver derrière. Alors peut-être que je suis passée à côté de quelque chose, mais c'est un peu passé à la trappe. (Difficile de dire les choses sans trop spoiler)

• Et enfin, la fin m'a laissé sur ma faim.



Ce n'était pas une mauvaise lecture, mais ce n'était pas une bonne lecture non plus, une lecture moyenne. Vraiment, pour moi, ce qui fait tout le roman c'est l'ambiance, vraiment.

Pour le coup j'ai préféré "La berceuse des sorcières".

La bibliothèque de Blacwood Avbey est un endroit mystérieux qui recèle de secrets... Au milieu de ses étagères, se trouvent d'incroyables ouvrages que Ivy, nouvelle maîtresse des lieux,peut dorénavant s'approprier et parcourir à volonté. Pour cela, faut-il encore qu'elle puisse faire face à l'atmosphère plutôt lugubre et au personnel peu chaleureux et coopératif vivant dans le domaine...



L'ambiance est, selon moi, la grande force de ce roman. Une aura mystique qui nous intrigue et nous pousse à vouloir en savoir plus! Ivy, par contre, n'a pas vraiment attiré ma sympathie. Je l'ai trouvé un peu naïve, mais il fallait bien qu'il en soit ainsi pour que le déroulement du récit prenne la tournure attendue.

Je rajouterais que n'étant pas une admiratrice de romans fantastiques, j'ai eu, parfois, plus de difficultés à me sentir happée par quelques événements. Néanmoins, l'histoire m'a globalement plu et donné l'opportunité de passer un bon moment.

La berceuse des sorcières est un roman très divertissant et très addictif, ce qui fait que je l'ai lu en quelques jours, avec beaucoup de plaisir. Il contient de nombreux ingrédients : de la romance, du surnaturel, une pincée de gothique, une chouette alternance passé/présent avec deux héroïnes passionnantes. La recette fonctionne et je me suis régalée.

Cependant, je m'attendais à quelque chose d'un peu moins romanesque, d'un peu plus poussé sur la place des femmes "savantes" donc forcément sorcières dans la société du XIXe siècle.

Malgré tout, le plaisir de lecture était là !

Je me suis tout de suite immergée dans cette bibliothèque étrange, voire maléfique, peuplée de noirceurs et de fantômes, j'ai vibré auprès d'Ivy, jeune héritière de ce domaine particulier. Une histoire prenante, auquel on croit immédiatement, bien écrit et l'imaginaire de l'autrice est foisonnant. Je recommande.

Ma première impression à la lecture de ce roman était qu'il était plaisant à lire en raison de l'ambiance et des paysages de la lande du Yorkshire auxquels je résiste difficilement. L'autrice reprend les codes du roman gothique en choisissant en premier lieu une abbaye pour cadre à son roman : l'abbaye un des lieux caractéristiques du roman gothique. Puis en choisissant une jeune femme au caractère bien trempé mais assez naïve que l'on met en garde, à qui l'on conseille de partir, qui se met à souffrir de migraines et de pertes de mémoire... En choisissant un paysage de landes désespérées et tempétueuses ; puis elle mentionne ça et là des romans à conotation gothique : Northanger Abbey de Jane Austen, dès les premières pages (c'est le roman qu'Ivy lit dans le train qui la conduit dans le Yorkshire et qui était plutôt une parodie des romans gothiques dont ceux d'Ann Radcliffe à qui Ivy empreinte son nom) ou encore en faisant référence aux soeurs Brontë ou aux poètes romantiques ; en évoquant la légende du moine fou associée à l'abbaye (Le Moine de MG Lewis est un des romans majeurs du courant Gothique) ; impossible de ne pas être tentée de comparer la gouvernante à Mrs Danvers etc.

L'autrice a réussi à installer une atmosphère mais j'ai très vite été agacée (entre le ténébreux Ralph et le sémillant Arthur) par le côté romance gnangnan.... (page 92 : "Tandis qu'elle filait vers l'Abbaye, foulant la bruyère, Ivy sentait presque le goût du whisky sur ses lèvres, la chaleur d'une main sur ses reins. Elle eut l'impression d'être Catherine Earnshaw....").

Et attention, Wuthering Heights, c'est sacré ! La référence à Cathy et Heathcliff ne suffit pas !

Toutes ces références - bien qu'elles fonctionnent comme le goût de la madeleine trempée dans le Earl Grey (on est dans le Yorkshire pas à Combray avec le petit Marcel) des amateurs du genre : on se surprend vite à s'imaginer en train d'arpenter la lande, le bas de la robe traînant dans la boue ou cavalière d'un cheval affolé, météo et émotions tempétueuses – ne suffisent pas et à mi-lecture, attirée par ce roman d'ambiance, les références historiques et le thème de la bibliothèque maléfique, mon intérêt est assez vite retombé.

J'ai cependant poursuivi ma lecture car je n'aime pas abandonner un livre et que je souhaitais connaître le secret de cette somptueuse bibliothèque et de ses livres qui ont de drôles de pouvoirs sur leurs lecteurs....et connaître aussi l'origine du manuscrit découvert dans une pièce secrète de la fameuse bibliothèque.... Après l'ambiance gothique "effrayante", on bascule dans la seconde partie dans une dimension plus fantastique qui n'est pas déplaisante. Mais c'est une lecture qui s'achève sur un ressenti très mitigé.

C'est avec cette lecture que je termine le Challenge Plumes Féminines 2024



Ce choix pour l'item 35 "Un terme du champ lexical du livre dans le titre de ce livre".

Jeune fille non épargnée par la vie, Ivy tente de s'en sortir en multipliant les petits boulots à une époque où les femmes devraient rester ménagères et mères au foyer. Ivy elle n'aspire aucunement à cette vie là. Un jour, alors qu'une énième relance de loyer impayé arrive, une étrange révélation l'attend. Elle est la dernière parente encore en vie de la lignée des Hayworth et hérite d'un manoir sombre à la bibliothèque bien mystérieuse. Et si ce que l'on racontait à propos des fantômes qui hantent les murs de cette abbaye était vrai ?



Deux chapitres, c'est le peu de temps qu'il m'aura fallu pour être transportée à Londres, peu après la première guerre mondiale.

L'ambiance sombre est parfaitement réussie. Fermez les yeux et imaginez une bibliothèque en bois remplie de vieux ouvrages aux pages jaunis. Imaginez les grands rideaux en velours rouge qui empêchent la lumière de passer, à part à de rares endroits, laissant filtrer quelques faisceaux où la poussière tourbillonne.

Vous voilà à Blackwood abbey ! Les murs résonnent d'étranges bruits et le personnel ne paraît pas enclin à se montrer rassurant.

C'est dans cette atmosphère particulière qu'Ivy et sa jeunesse viennent s'installer. Au sein des nombreuses salles du manoir, des choses étranges se passent. Et le mystère reste impénétrable. Enfin... presque.



J'ai beaucoup aimé toute cette première partie de l'histoire. Et puis l'amour entre dans le coeur d'Ivy et pousse la porte de la mystérieuse bibliothèque. Et tout le remue-ménage pourrait nous perdre. Ivy se trouve prisonnière d'événements qu'elle n'a pas vu venir. Du haut de ses 23 ans et avec son caractère volontaire, c'est un personnage résolument vindicatif et moderne pour l'époque. Je sais que ce constat n'est pas partagé par les copines Flamboyantes, qui ont été irritées par le comportement d'Ivy

Cela n'est pas du tout mon cas. J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture, j'ai beaucoup aimé le dénouement de cette histoire où les mensonges, les souvenirs et la réalité s'entremêlent pour perdre le lecteur.

J'ai été un peu décontenancée par le passage clé du roman, où la vérité est libérée et où tout part à vau-l'eau. Mais la fin m'a tenue ! J'ai aimé que cette histoire pourtant bien sombre finisse dans la lumière.



Un livre avec pour lieu principal une bibliothèque recensant des centaines de livres et pour personnage principale une jeune fille passionnée de lecture... ça ne donne pas envie ?

Passerez-vous la lourde porte enflée par la pluie de Blackwood Abbey ?

Avec son esprit et son lyrisme caractéristique, Hester Fox tisse un conte qui est à la fois un mystère gothique fascinant et fantastique, et une histoire d’amour



Vous êtes transporté dans le temps d’abord en 1349 en Angleterre puis en 1925 après la 1ère guerre mondiale. Ici vous rencontrerez Ivy Radcliffe, la dernière héritière et gardienne de la bibliothèque de Blackwood. Il y a aussi de nombreux personnages, certains que vous aimerez et d’autres…



Rentrez dans le mondes des abbayes, des seigneurs et des dames. Profitez des collines, des vallées et des coutumes magnifiquement décrites. Vous aurez l’impression d’y être !



Et bien sûr, n’oublions pas le personnage principal, la bibliothèque sauf que celle-ci, je ne voudrais pas y entrer !



Mais quel est le sombre secret qu’elle renferme ? Plus Ivy approche de la vérité, plus ses souvenirs s’effacent. Est-ce qu’une entité sombre règne-t-elle sur Blackwood Abbey ?



Une histoire atmosphérique, sinistre et oppressante sur la magie noire, l’occultisme, les malédictions familiales, la cupidité humaine, les blessures de guerres, le pouvoir de l’amour avec une petite touche de féminisme



J’ai adoré l’environnement et l’ambiance crées par l’auteure, avec des landes brumeuses, venteuses, une abbaye délabrée, des domestiques sinistres et secrets, des phénomènes étranges, des odeurs d’humidité et d’encens, une secte…



Et une bibliothèque qui semble au premier regard merveilleuse, chaleureuse, un délice pour tous les lecteurs addicts sauf qu’aux fils des pages, elle se transforme en un lieu terrifiant, envoûtant et maléfique !!



Petit bémol : je ne veux pas spoiler l’histoire mais certaines décisions ou actions d’Ivy m’ont irritées. C’était trop évident pour moi mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture et je voulais savoir comment Ivy allait s’en sortir



En résumé, une lecture gothique savoureuse avec une ambiance et un décor effrayant

{LECTURE 2023-115} La berceuse des sorcieres de Hester Fox chez Faubourg Marigny.



Margaret et Augusta que 150 ans séparent. Harlowe House, fin du XIXème siècle, Margaret éprise de liberté vit sa vie comme bon lui semble. Elle fait beaucoup parle d'elle mais finira dans l'oubli. Augusta, prend ses fonction dans la maison Musée historique de la famille Harlowe. Elle découvre dans les archives une fille dont les traces ont été effacées. Ce qui éveillé sa curiosité.



Entre conte, sorcellerie et roman historique, on est immédiatement pris au piège de cette maison, de ces deux femmes. Mystérieuse, la plume est fluide et envoûtante tel un sort qui rend la lecture addictive. A aucun moment, on a envie de le lâcher dans cette ambiance oppressante voir dérangeante qui traite de la mémoire généalogique.



J'ai aimé cette ambiance. J'ai aimé découvrir des indices pas à pas. J'ai aimé ces deux femmes. J'ai aimé la magie et l'alchimie. J'ai aimé cette intrigue qu'on découvre. J'ai aimé le côté fantastique. J'ai aimé les secrets de famille. Mon seul bémol sera sur la fin malgré qu'elle apporte toutes les réponses, elle est un peu abrupte...



Bref, une histoire mystérieuse ou il faut se laisser porter en mettant de côté toute logique.



Et toi, tu l'as lu?

C'est dans une ambiance gothique que nous plonge Hester Fox avec le personnage de Ivy qui hérite d'un manoir sombre et d'une bibliothèque étrange. Comme d'habitude avec les éditions Faubourg Marigny, je ne suis nullement déçue de ma lecture. Laury-Anne a le chic de trouver des pépites littéraires et nous, on les savoure ! Je me suis très vite plongée dans ma lecture et faire des pauses a été difficile. Avec une belle touche de fantastique et d'amour, l'autrice tisse une intrigue parfaitement menée qui nous tient en haleine du début à la fin. Quel secret enferme la bibliothèque ? Toujours sur deux temporalités, on est transporté dans un cercle de magie, de malédiction et de guerre. Entre les phénomènes étranges et les personnages sinistres, le décor planté par l'autrice est addictif ! Un roman au cœur de la campagne anglaise qui est à découvrir pour ceux qui ne l'ont pas encore ouvert !

Bien que la lecture fut plaisante, le roman ne m'a pas totalement convaincue.



Le gros point fort de cette histoire est bien sûr l'ambiance, une ambiance sombre et angoissante, pesante parfois, intriguante également. Cette sensation de danger s'approchant est omniprésente et fait défiler les pages à une vitesse folle.



Néanmoins, je ne me suis pas particulièrement attachée à Ivy que j'ai trouvé agaçante à certains moments et trop naïve, que ce soit dans ses propos ou son comportement. Étant une personne réfléchie et avec de l'instruction, elle aurait dû se douter de certaines choses, surtout ayant reçu des mises en garde au préalable. Et bien que la solitude soit pesante, cela n'excuse pas tout.



J'ai également trouvé que l'histoire était parfois trop prévisible. J'ai vu venir plusieurs événements et n'ai donc pas été surprise comme je l'espérais.



Ce roman est donc une lecture en demi-teinte pour moi, sans que ce soit non plus une déception pour autant.

Après #laberceusedessorcières , Hester Fox revient avec un nouveau roman mystique et plein de mystères.



Nous sommes en 1927 et Ivy Radcliffe, 23 ans, vit à Londres en colocation avec son amie Susan. C'est une jeune fille qui a eu une jeunesse compliquée avec la perte de sa mère à la suite d'une maladie, puis de son père et de son frère tombés durant la guerre de 14-18.



A sa plus grande surprise, elle est convoquée à l'ouverture du testament d'un certain Lord Hayworth, un cousin éloigné dont elle n'avait jamais entendu parler. Et la voilà affublée du titre de Lady Hayworth, et propriétaire de Blackwood Abbey, un vaste domaine dans les landes du Yorkshire !



Elle n'hésite pas à quitter Londres pour Blackwood Abbey et rencontre alors Ralph, le chauffeur venu l'attendre à la gare, puis à son arrivée la gouvernante Mrs Hewitt. Du personnel aussi froid et mystérieux que la bibliothèque qu'elle va découvrir dans cette demeure. En effet, elle va vite se rendre compte que dans cette merveilleuse bibliothèque, il se passe des choses étranges jusqu'à en ressentir elle-même les effets...une présence inconnue se cache entre les étagères poussiéreuses...



Et la rencontre du bel Arthur Mabry, elle a l'impression que le soleil perce enfin les nuages qui assombrissent son ciel depuis des années.



Mais il faut avouer qu'Ivy est un peu naïve à foncer tête baissée dans les ennuis et on a parfois envie de la secouer pour qu'elle ouvre les yeux... Mais pour sa défense, c'est une jeune fille, orpheline, qui n'a plus qu'elle sur qui compter et prendre les bonnes (ou mauvaises 😂) décisions.



On ressent dans ce roman toute l'atmosphère humide et sinistre de la campagne anglaise qui renforce le côté mystique et mystérieux de l'intrigue. Et Ivy va devoir faire face à un club, une société secrète composée d'hommes de pouvoir prêts à tout pour parvenir à leurs fins.



Si vous aimez les histoires surnaturelles, les grandes demeures anglaises, les héritages imprévus et les histoires où il est question de livres, vous serez servis !



Pour ma part, ce fut une bonne découverte, un livre que j'ai pris plaisir à lire même si ce n’est pas mon genre de prédilection.