Le Partage des mondes dOlivier Grenson : la couleur de lespoir
" Le fascisme est partout dans le monde et partout les loups se bouffent entre eux. Mais le plus dangereux, c'est le loup qui se déguise en mouton, celui qui fait bonne figure pour que personne ne le remarque."
Les pages réalistes sont plongées dans des teintes grisâtres. Il y a déjà le brouillard de Londres, les poussières des usines, et désormais celles des bombardements. Tout est gris. Donc quand ils partent dans l’imaginaire, c’est plein de couleurs. C’est à l’opposé de ce qu’ils voient au quotidien. J’ai tenté de donner une vibration au dessin […]. J’ai aussi cherché à faire ressortir une dimension sonore dans l’album, qui commence d’ailleurs avec le bruit des sirènes. J’essaye de faire en sorte que le dessin exprime ce son.
Il n'y a ni hasard, ni rencontre, juste des lignes qui s'écrivent, des lignes qui se partagent. Des lignes qui se rejoignent.
Dire ses sentiments. Etre à l'écoute de ceux des autres. Voilà bien ce que personne n'a jamais fait autour de moi.
Le paradoxe de l'amour réside en ce que deux êtres deviennent un et cependant reste deux.
J'ai eu très mal.
Et la douleur a nourri la rage qui était en moi.
Le sang s'écoulait de mon ventre et la haine m'emplissait la tête.
Accepter, c’était le premier pas.
Accepter pour pouvoir assumer et un jour atteindre la délivrance… la liberté.
Le fascisme est partout dans le monde et partout les loups se bouffent entre eux. Mais le plus dangereux, c'est le loup qui se déguise en mouton, celui qui fait bonne figure pour que personne ne le remarque.
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Je me suis toujours posé mille et une questions sur le destin…. Pouvons-nous l’orienter, le modifier…. ou quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, est-il le seul
Maître sur lequel nous n’avons aucune prise?
Avec Pauline, nous avons toujours voulu avoir un enfant et voilà que ma soeur en a deux et elle ne veut pas les reconnaître.
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