Le bourreau de Salman Rushdie n'est pas venu seul, armé de sa foi fanatique et de l'ordre d'exécution iranien. Il traînait derrière lui trente-trois ans de couardises, de bassesses, de trahisons, de postures, d'ignominies.
Dans son ombre grouillaient une multitude d'alliés objectifs. Sont-ils eux aussi coupables du crime ? En tout cas, ils n'ont rien fait pour arrêter le bras du tueur. Au contraire.
Gérard Biard (CHARLIE Hebdo du 17 août 2022, numéro 1569)