Sylvestre roulait. Il était contrarié, donc il roulait. Il envoyait du fret, du voyageur, du wagon travaux, tout ce qu’il trouvait à portée de rail. Il roulait, c’était tout ce qui comptait, sans but et sans heurt, afin d ‘éparpiller sur le ballast la moisson de son courroux.
C’était devenu sa drogue : un tracas ? un rail. Et dès qu’il se sentait à l’étroit, il posait un aiguillage.