Fabio Mancini

Aïe aïe aïe, c'est le ratage pour moi !



J'ai été attirée par le graphisme certes moderne mais très beau (à mes yeux) et le récit mythologique, et malheureusement, cette BD m'est tombée des mains.

Je l'ai terminée pour pouvoir la juger dans son intégralité, mais vraiment, je n'ai pas aimé le ton décalé d'aujourd'hui sur un enrobage mythologique.



Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais et je ne suis pas rentrée dedans. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Clori, la protagoniste, ni à m'intéresser à son parcours et ses motivations (j'ai juste aimé Gorgo, évidemment, le monstre chat). Donc coup dur pour ma part, mais je pense que ce one-shot peut plaire à un grand nombre de gens.

Clori, une jeune prêtresse de Pandore, convaincue d'avoir percé le voile de la vérité, décide de défier un mensonge qui l'a dupée. Lorsqu'elle ouvre le vase, elle libère les fléaux terribles de l'Antiquité, déclenchant ainsi une catastrophe qu'elle seule peut réparer.



Déterminée, Clori se lance dans une quête périlleuse pour retrouver et capturer tous les fléaux échappés. Son aventure la conduit à travers des contrées inattendues, où elle rencontre des monstres affamés et des personnages haut en couleur, tout en remettant en question les croyances préconçues et la réalité de la conséquence des actes. Mais arrivera-t-elle à ouvrir les yeux ?



Bien que le début de cette histoire ait été déroutant, elle est devenue de plus en plus intéressante au fur et à mesure que nous tournions les pages, nous entraînant dans une aventure audacieuse. Au fil du récit, des thèmes profonds se dégagent, tels que la croyance, l'espérance, la désillusion, l'obsession, le tourment, la manipulation, la trahison et l'amour.



Le style graphique est singulier, avec des illustrations modernes et vibrantes, remplies de couleurs chatoyantes. Sans oublier Gorgo, une attachante peluche incarnant "La paresse", qui accompagne Clori tout au long de son périple mais qui préfère fermer les yeux et s'endormir lorsqu'il faut affronter les difficultés.



En bref, cette bande dessinée, avec son esthétique remarquable, son histoire intéressante agrémentée d'une touche d'humour et dont la fin pousse à la réflexion, offre une réinterprétation du mythe de Pandore que nous avons de plus en plus savourée au fil de notre lecture.
Lien : https://www.instagram.com/bd..

Prof de latin et goûteuse de BD, j’étais toute désignée pour recevoir cet ouvrage en cadeau. Me voilà donc plongeant dans ces cases hyper colorées pour découvrir la revisite du mythe de Pandore… ou plutôt faudrait-il écrire « la descendance » du mythe.

Même si le personnage de Clori m’a relativement agacée par son tirage de gueule continuel, j’ai apprécié l’ambiance du livre qui est complètement dans l’esprit antique : chimères, quête, trahisons, croyances, histoire d’amour,… et une belle compréhension de ce mythe de Pandore qui reste ambigu sur la question de l’Espérance restant au fond de la jarre.

Il ne s’agit clairement pas de la bande dessinée la plus fantastique et merveilleuse jamais lue mais j’ai passé un bon moment et je me suis dit que les élèves en goûteraient quelques passages à l’occasion.

Onirique, drôle, L'héritière de Pandore propose un voyage agréable affirmé par un graphisme maitrisé. Une première œuvre qui ne manquera pas d'attirer les regards.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Et si Pandore n'avait pas ouvert la fameuse boîte offerte par Zeus aux Hommes ?

Et si à la place, elle avait crée un temple et tout un culte autour pour en surveiller l'ouverture ?



Parti de ce postulat, Clori est une prêtresse de Pandore. Sauf qu'elle se demande si le mythe de Pandore est vrai ou pas. Et quoi de mieux que d'ouvrir la fameuse jarre pour en vérifier la véracité.

Bien évidemment, le mythe est véridique et tous les maux s'échappent. Tous, sauf Espoir, sui propose à Clori de l'aider à enfermer ces derniers et sauver l'humanité, ainsi que Galatée, elle qu'elle aime.



Un oneshot qui m'intriguait beaucoup, principalement à cause de son graphisme et de ses couleurs. C'est très beau, et c'est assez expressif. Maintenant, j'ai regretté à certains moments la colorisation malheureuse et le manque de diversité dans les traits des personnages.

En effet, j'ai parfois eu du mal à reconnaître et identifier les personnages.



Par contre, j'ai beaucoup aimé le personnage de Gorgo. Toujours blasée, toujours fatigué mais très mignonne.



Au niveau du récit, je ne l'ai pas toujours trouvé très clair, très compréhensible (surtout au début).

Il y a une question de temporalité mais je me suis posée la question de son utilité.

Pour moi, la chronologie n'a fait que complexifier la compréhension sans forcément apporté grand chose à la narration.



Bref, ma lecture fut intéressante mais je n'ai pas totalement adhéré.

Voilà la réinterprétation d’un des mythes grecs les plus connus : la boîte de Pandore. On retrouve ici un mythe réécrit avec humour et des dessins colorés.



Même sans rien connaître du mythe d’origine, il ne m’apparaît pas bien compliqué de comprendre ce roman graphique. Les petites blagues qui parsèment les dialogues permettent de ne pas être enfermé dans un récit trop sérieux et qui pourrait freiner la lecture.



J’ai aimé ces couleurs chatoyantes, ces monstres surprenants, et surtout la quête personnelle de notre petit Clori ! Parce qu’à travers un mythe grec des plus classiques, on découvre une remise en question moderne auprès de personnages attachants.



Un style graphique unique, qui met à l’honneur le mythe et contemporain. Une réécriture qui touche au féminisme et à la communauté lgbt, et c’est parfaitement mené !



Une lecture que je conseille, parce qu’elle divertit et fait rire tout comme elle pointe les questionnements personnels.

Je n'ai absolument rien compris et pourtant je possède une connaissance suffisante, je suppose et l'espère, du mythe de Pandore. Mais j'ai rien compris. Le fil narratif n'a aucun sens et on se perd. Des personnages apparaissent et disparaissent, on fait des sauta dans le temps,....

Je note tout de même 2 etoiles car le graphismes est magnifique et à son charme.

Si vous avez aimé le Dieu Vagabond (et sa suite) de Fabrizio Dori, alors vous risquez d'être à nouveau séduit par le travail d'un de ses confrères italien en la personne de Fabio Pia Mancini dont la BD L'Héritière de Pandore est la 1ère publication en France. Une revisite du mythe de Pandore truculente, une héroïne attachante et malicieuse, des créatures mythologiques qui s'entredévorent, le tout servi par un dessin aux couleurs éclatantes et des dialogues savoureux, voilà à quoi ressemble ce premier coup de maitre.

Clori, jeune prêtresse choisis enfin sa voix, même s'il est diffère de son "amie" de toujours, Galatée. Pourtant, déjà déçue et certaine que le culte est basé sur des mensonges, elle décide d'ouvrir la boîte de Pandore... Et libère ainsi tous les maux retenus depuis si longtemps.



Sincèrement, j'ai été un peu prise au dépourvu au départ à cause du côté assez décalé autant avec l'humour que le côté que j'ai trouvé un peu enfantin. Quand pour les mots, on se retrouve avec "ongle-cassé" et "claquette chaussette", j"avoue tout, j'ai été complètement décontenance.

Pourtant, on finit par s'y habituer et un peu mieux comprendre aussi le pourquoi du comment. L'histoire se tourne vraiment sur cette notion de "maux" comme on pourrait l'entendre dans la notion antique, mais aussi plus moderne. Comment nous affectent-ils ? Sont-ils réellement tous mauvais ? Tout plein de notion intéressante, tout comme le rôle (plus ou moins) de la femme qui peut être intéressant.



Un peu mal au coeur pour la "romance" lesbienne de l'histoire, qui est clairement plus un sous-thème et jamais dit clairement, mais qui peut se lire sans soucis. Snif, ma pauvre Clori !



Par contre, les dessins sont magnifiques et ce sont les couleurs qui m'ont totalement conquise, je dois bien avouer.



En bref, une lecture super sympa, n'hésitez pas !