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Critiques de Dean Koontz (1037)
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Les yeux des ténèbres

Le livre qui a prédit l'épidémie de coronavirus ! (ou pas)



L'histoire suit le parcours de Christina Evans, Américaine au bord du gouffre depuis la mort de son jeune fils, Danny, dans un accident de bus. Les phénomènes surnaturels se multipliant autour d'elle depuis ce tragique événement, elle se refuse de sombrer dans la folie et mène sa propre enquête. le passage qui a rendu ce livre si célèbre est sa fin (spoilers) : Danny a en réalité été capturé par des scientifiques américains qui lui ont inoculé le Wuhan-400, virus mortel et incurable, élaboré artificiellement dans les laboratoires à proximité de la fameuse ville chinoise aux marchés aux poissons. S'ensuit un long descriptif du virus : symptômes se caractérisant par des vertiges, des malaises et des crises d'hystérie, poussant parfois les malades à déchirer les combinaisons d'astronaute des médecins venus les emmener de force (ça vous rappelle quelque chose ? https://youtu.be/rKek0Y30Ctw) ; mort propre et rapide, évitant au gouvernement chinois des pertes de temps et d'argent à chaque utilisation de cette "arme biologique" qu'est le Wuhan-400.



Pour mesurer l'emballement qui s'est déchaîné autour de cette oeuvre, il suffit de regarder du côté commerçant. Les ventes grimpent en flèche, au grand dam des éditeurs qui avaient rapatrié ce petit thriller inconnu loin des têtes de gondole, ce qui a aussitôt fait flamber les prix. Désormais, comptez dans les 350 euros pour acquérir une édition poche de The Eyes of Darkness, d'occasion bien sûr. Sur eBay, les heureux propriétaires s'en donnent à coeur joie, avec des reventes à près de 400 euros. Autrement dit, si vous le possédez, c'est le moment ou jamais pour le lire et le revendre ^^



Pour compliquer le schmilblick, il existe deux éditions bien particulières de ce livre :



- Une première version, vendue de 1981 à 2008 en anglais et en français, qui ne mentionne jamais Wuhan. En effet, l'action y est transposée à Gorki, en Russie.



- Une seconde version révisée, vendue depuis 2008, où toutes les allusions à Gorki et la Russie ont été gommées comme par magie, afin de les remplacer par Wuhan et la Chine (probablement suite à la fin de la guerre froide). C'est donc cette version qui nous intéresse. Note importante, elle n'a pas été traduite en français.



Bien évidemment, selon moi, ce livre n'est rien d'autre qu'un ironique enchaînement de coïncidences, qui transforme un banal thriller en bête de foire des réseaux sociaux. Il n'empêche que ça suffit à pas mal de monde pour hisser Dean Koontz au rang de prophète, venu avertir l'humanité d'un grand péril qui pourrait la mener à sa perte, couplé aux obscures prédictions de Sylvia Browne qui évoquait une "pneumonie" incurable surgissant en 2020, sans plus de précisions. J'admets que Koontz a assurément un grand talent de conteur, il ne faut toutefois pas franchir un pas aussi grand, ce que certains font pourtant allègrement. J'ai même pu lire sur Twitter que The Eyes of Darkness était "le Livre des Illuminati", c'est pour vous dire la psychose qui s'est emballée autour de ce roman d'espionnage. De plus, quelques différences subsistent entre le Wuhan-400 et le Covid-19 : leur période d'incubation (24 heures pour le premier, 14 jours pour le second), le taux de mortalité (100%, 2%), la manière dont le virus s'y prend pour tuer son hôte (attaque du système nerveux, attaque du système respiratoire), et bien sûr leur nature (artificielle et naturelle) !



Et l'histoire en elle-même ? Elle est assez sympathique, même si elle passe malgré elle au second plan dans les circonstances actuelles. Ce thriller flirtant avec l'horreur paranormale est plutôt bien réussi, tient en haleine le lecteur avec une précision toute américaine. En somme, un roman mené tambour battant réussi sur tous les plans. Les similitudes avec l'épidémie qui sévit ces temps-ci, ne peut qu'être la preuve que Koontz sait écrire des histoires aux allures crédibles et réalistes, ce qui est tout à son honneur.



Bonnes lectures ! =)



Update du 11/04 : Bonne nouvelle, la version Wuhan des Yeux des Ténèbres va être traduite en français ! Elle sera disponible sur les étagères des librairies et sur Amazon dès le 20 mai 2020, pour la modique somme de 22 euros. Avec, marketing oblige, un gros bandeau flashy faisant le parallèle avec le Covid-19 !
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La nuit des cafards

"L'homme émergea de la penderie de l'entrée..."

Vous avez été agressée déjà par le monstre et voilà qu'Il revient!





Cette fois, vous avez réussi à le tuer. Il est mort et enterré, mais alors qui vous téléphone et vous surveille?

"Un mort qui marche."





Un cadavre peut-il sortir de sa tombe et surgir de nouveau dans votre maison ?

"Les murs se refermaient sur elle... Alors, elle ouvrait la porte et butait sur un énorme cafard...qui avait l'intention de la dévorer vivante."





Bruno Frye était un colosse, avec une voix rude, rocailleuse et il était mort... Et voilà qu'il revient dans la maison d'Hilary Thomas.

"Il lui fallut quelques secondes pour réaliser que tout avait été saccagé..."

Sans l'inspecteur Tony Clemenza, la jeune femme aurait été violentée et tuée.

Pour ne pas devenir folle, Hilary va devoir aller dans la bourgade de son agresseur...

- NON, s'il vous plaît ! Empêchez-la d'ouvrir la porte! Supplie Bruno Frye...





"La Bête est parmi nous... Si le démon devait vous révéler son vrai visage... Il dévorait avidement votre coeur, vous déchirerait les membres un à un et précipiterait votre âme immortelle dans l'abîme."
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Les passagers (La mort à la traîne)

Cela faisait un moment que je ne m'étais pas laissé tenter par un roman de Koontz, une petite dose de frissons de temps en temps ne fait pas de mal.

Enfin, c'est ce que je m'imaginais, car côté frissons, il faudra repasser, l'auteur nous propose ici un scénario plutôt classique et dénué d'effets horrifiques.

L'histoire est plutôt à classer dans le genre thriller, Doyle et Colin s'apprêtent à parcourir 6000 kilomètres pour rejoindre Courtney à San Francisco où ils viennent de s'établir, Doyle, le mari de Courtney et Colin, le jeune frère de son épouse.

Dès le départ, ils ont le sentiment d'être suivis, une impression qui va très vite s'avérer exacte... Qui est le mystérieux suiveur ? puis, qui est le mystérieux poursuiveur ? La tension va monter crescendo bien sûr, mais sans surprise.

Vous ferez connaissance avec l'homme mystère en cours de route, vous connaitrez ses motifs et sa personnalité tourmentée, gardons un peu de suspense tout de même. Il s'agit d'un roman chorale, essentiellement à deux voix, l'intérêt se situe surtout dans les rapports de complicité entre Doyle et Colin, le jeune homme et son petit beau-frère de onze ans, mais aussi dans une certaine peinture de l'Amérique profonde des années 70 et ses préjugés.

Si je n'avais pas eu une certaine attente en rapport avec ce que j'attendais de l'auteur, je dirais que c'est une histoire honnête, à l'intrigue sans surprise, cela dit, j'espérais donc autre chose venant de Koontz, d'autant que j'ai trouvé la fin plutôt bâclée pour ne pas dire expédiée.

Donc pour conclure, une lecture tranquille et sympathique, mais sans plus...
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Chasse à mort

Sortie totalement de mon univers habituel grâce à Nicolak et à Sylviedoc, « Chasse à mort » est le premier livre de Dean Koontz que je lis. le moins que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'un thriller très addictif, un véritable page-turner, de facture assez classique j'imagine, dans sa structure, même si je n'ai pas vraiment de base de comparaison lisant très peu de thriller, avec cependant une pointe de science-fiction ce qui n'est pas pour me déplaire.



Le propre d'un bon thriller tient à son suspense, qui démarre dès les premières pages du livre, aussi ne dévoilerai-je pas l'histoire. Juste vous dévoiler les ingrédients de cette recette efficace qui tient au corps et au coeur, une recette roborative dans laquelle se mêlent des animaux génétiquement modifiés pour les doter d'une intelligence supérieure capables d'une pensée quasi humaine, une profonde histoire d'amitié avec un chien hors norme et vraiment craquant, une belle rencontre romantique entre un ancien soldat et une femme recluse, des moments d'horreur pure avec lesquels j'ai eu du mal tant je ne suis pas habituée à en lire, cette touche de science-fiction qui me sied au contraire.

Les chapitres ne sont pas trop longs et dirigent notre attention à tour de rôle sur le héros, puis sur un tueur à gages qui pense recueillir en lui l'énergie de ses victimes et devenir ainsi immortel et enfin un agent de la NSA obsédé par l'échec. Trois personnalités différentes bien décrites, bien campées qui rythment le récit et distillent du suspense.

Et que dire de l'Autre, personnage discret mais présent dans chaque chapitre, sorte de monstre qui ne ressemble à rien de ce que nous avons jamais pu voir sauf dans nos pires cauchemars, qui non content d'être absolument terrifiant arrive cependant à toucher le lecteur tant sa monstruosité est sans retour possible.

Quelques invraisemblances cependant à souligner comme le personnage féminin de Nora qui a vécu l'horreur et qui, par la magie de l'amour, va devenir en quelques semaines, une femme épanouie, forte, courageuse…on n'y croit pas vraiment.



L'écriture est sans fioriture, elle va à l'essentiel avec cependant par moment des comparaisons et des métaphores qui donnent de la profondeur au récit. J'ai aimé tout particulièrement la description des paysages juste avant le danger, tel ce paysage de maisons en construction avant l'action, terrible, qui arrive, permettant aux lecteurs de sentir le danger :



« Pour la première fois de la journée, une brise se leva et souleva des nuages de poussière dans les flancs béants des maisons. le soleil sombrait rapidement à l'ouest et les structures de métal projetaient des ombres de barreaux de prison sur le sol. Les dernières lueurs du jour, qui passaient de l'or au rouge sale, scintillaient dans l'air. le sol de béton couvert de clous brillants, cliquetait sous leurs pas ».



Notons aussi certaines réflexions intéressantes sur le rôle de la science, sur ce qui est inné ou acquis, sur la façon de se libérer de ses obsessions, ou encore la permanence et la force de la loi :

« Penser que la science peut être bonne ou mauvaise, c'est une conception purement religieuse. Les actions peuvent être morales ou immorales, c'est vrai, mais on ne peut pas appliquer le même raisonnement à la connaissance. Pour un scientifique, comme pour tout homme cultivé, la science est neutre par nature ».



Si vous désirez lire une bonne histoire qui vous tiendra en haleine et passer un bon moment de divertissement, ce livre est juste parfait !!

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Dark Web

Cela démarre tambour battant, sans prologue ni présentation , t'es direct dans l'intrigue qui se déroule ensuite en couches de plus en plus terrifiantes au fur et à mesure que l'enquête borderline de l'héroïne, Jane Hawk, inspectrice du FBI, plonge dans un complot des plus sordides. Elle refuse de croire que son mari s'est suicidé, conviction profonde que vient corroborer une vague de suicides inexpliquée qui frappe les Etats-Unis.



le scénario est palpitant, mêlant chasse à la femme, suspense et scènes d'action pétaradantes autour d'une thématique scientifico-technologique ( ou comment les progrès scientifiques peuvent être détournés au profit d'un terrorisme idéologique qui se propose de soumettre l'humanité à une mystérieuse et surpuissante élite.

L'auteur fait montre d'une incroyable maîtrise pour faire vivre une intrigue qui ne laisse aucun répit au lecteur en mode palpitations au rythme de la paranoïa qui monte chez Jane Hawk.



Faut dire qu'on tient là une super héroïne, attachante, charismatique, seule contre tous, avec comme seules armes son intelligence et sa froide détermination. Un petit côté Lisbeth Salander qui m'a beaucoup plu, la rage au ventre, le désir de vengeance qui suinte et un art de la gâchette qui impressionne.



Juste dommage ce titre, Dark Web, qui au final est racoleur et pas du tout en phase avec le contenu. le titre original, The Silent corner, était bien meilleur car il évoque tous ceux qui sont hors de la grille, qui ne peuvent être suivis par aucune technologie, libre de se déplacer et d'utiliser Internet sans pouvoir être pistés. Tout à fait Jane Hawk !



Bref, un thriller classique grand public de qualité, ultra divertissant.

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Miroirs de sang

Ma deuxième lecture de Dean Koontz et là encore l'un des tout premiers écrits et donc probablement pas encore le meilleur de sa production.

Mary possède un don qui lui procure des visions de meurtres passés ou à venir, elle collabore régulièrement avec la police ce qui, avec des publications d'articles ou de livres sur le paranormal constitue une part de ses revenus. Elle va se retrouver confrontée à un meurtrier machiavélique ainsi qu'à son passé qu'elle a depuis toujours enfoui dans une forme de déni.

On sent bien ici le style d'un livre écrit il y a cinquante ans, pas désagréable mais un brin prévisible.

Cela-dit ça se lit très bien, facilement et sans temps mort et je ne doute pas que les scénarios à venir seront plus travaillés avec des personnages plus ambigus.

Pour conclure c'était un bon moment de lecture, pas génial mais agréable.
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La Maison interdite

« Luciole dans la tourmente »,



Ce roman de Dean Koontz, à de quoi nous y plonger : dans la tourmente.



Grosse et agréable surprise, d'un scénario mis au point et ficelé avec cohérence !

Rendue extra ; de par son travail précis, et ses personnages attachants, dotés d'humours.

Encore beaucoup de plaisirs d'y trouver un « méchant », digne de ce Nom !

Gore et captivant, qui n'a de respect que pour sa créatrice. Sa mère.

Oublions le stéréotype des personnes parfaites.

Rires, larmes, frayeurs, dégoûts… je suis passée par une palette d'émotions.

Y allant même à traiter les cas de trisomies 21, ce qui ajoute un parfum délicat.



JE n'ai pas trouvé de lourdeur dans ce roman. Au contraire, il se lit tout seul. A chaque page reprise, je fus comme absorbée dans l'histoire.



J'ai eu beaucoup de sympathie pour Bobby, le héros masculin, qui oeuvre avec sa femme Julie. Deux détectives privés, avec un rêve à atteindre. Et quand celui-ci se montre soudain à porté de main, …. le danger est en conséquence.



Le mauvais rôde, le mauvais est malsain. En plus d'être une personne immonde et assoiffée de sang ; Il est pourvu de pouvoir le rendant implacable, voir presque insubmersible. Il est capable de tout pour retrouver son ennemi juré. Sa détermination ne connait aucune faille.



THEME à heurter les âmes sensibles ? Nourrissons ?



L'écriture est fluide, claire, les descriptions suffisantes. Les paysages sont nombreux et bien amenés.



Petit bémol ? Oh rien de bien méchant, et rien qui n'entache l'histoire.



La fin. J'aurais peut-être aimé plus de sang ! Oui ! J'aurais voulu en voir ramper au sol, saigner, souffrir, gémir, supplier même ! Que mon coeur se soit mis à défaillir à force de suspens. du moins d'avantage que cela a été fait. Un rien trop expéditif, en somme. Mais rien de discriminant.



A lire.





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Spectres

C'est ma quatrième rencontre avec Dean Koontz, et elle est encore meilleur que les précédentes qui étaient déjà pas mal du tout.

Jenny est médecin dans la petite station de montagne de Snowfield, elle revient accompagnée de Lisa, sa petite sœur dont elle aura désormais la charge après le décès de leur mère. Très vite une ambiance étrange s'installe, le village semble désert et le silence qui y règne est assez inquiétant. En entrant chez elle, Jenny découvre le cadavre d'Hilda, sa gouvernante, le corps présente des caractéristiques surprenantes, tout médecin qu'elle est, Jenny est incapable de déterminer la cause du décès.

En voulant prévenir la police, elle constate que le téléphone ne fonctionne pas, elle décide de sonner chez les voisins qui ne répondent pas, bien que la lumière soit allumée. Ne trouvant pas cela normal, elle se résout à entrer, il n'y a personne bien que le repas soit encore chaud sur la table...

Dean Koontz va se révéler extrêmement doué pour faire monter un suspense étouffant et une angoisse palpable, le tout avec un timing parfait. Le scénario va se révéler captivant sur la thématique de la disparition en masse d'une part, et aussi intéressant sur la psychologie humaine et les croyances sur les mythes et légendes.

Le talent de l'auteur va s'exprimer de belle façon car il va nous tenir en haleine jusqu'au bout sans nous lasser, j'ai trouvé la conclusion plutôt habile et surtout très cohérente, ce qui n'est pas évident avec ce genre de scénario.

Pour conclure, je n'ai pas vu passer le temps de cette histoire aux allures de "page turner".
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Le visage de la peur

C'est ma troisième rencontre avec Dean Koontz et la meilleure à ce jour, je précise que j'essaie dans la mesure du possible de remonter chronologiquement les biblios des auteurs, et les premiers titres ne sont pas souvent les meilleurs.

J'ai enfin une bonne idée du potentiel de l'auteur, la psychologie des personnages est ici très bien développée, le scénario bien maîtrisé tient la route sans outrances, je dirais même qu'il est plutôt original avec cette traque somptueuse dont je ne dirai rien pour préserver le suspense de lecture.

Les fans d'alpinisme devraient particulièrement apprécier cette lecture, je n'en dis pas plus là encore.

Comme dans le "miroir de sang", le personnage principal est un médium qui a la faculté de "voir" des crimes et parfois les criminels, il collabore régulièrement avec la police et nous le retrouvons associé à une enquête sur une série de meurtres particulièrement violents dont l'auteur est surnommé "Le boucher".

J'ai beaucoup apprécié la galerie de personnages, que ce soit le flic, ou encore le couple sympathique formé par notre médium et sa compagne, les personnages les plus troubles sont également bien brossés, ce qui est pour beaucoup dans l'intérêt de cette histoire.

L'intrigue va se révéler subtile et brillante, le rythme est impeccable et sans temps mort, j'ai vraiment passé un bon moment de lecture alors que ce genre n'est pas, a priori, mon préféré.
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Dark Web

Jane Hawk, inspectrice au FBI, s'est mise en disponibilité pour enquêter sur une vague de suicides sans motif apparent. Touchée de près par le phénomène, son mari s'étant donné la mort alors que rien ne le laissait prévoir, elle va découvrir et tenter d'enrayer au péril de sa vie une machination diabolique.



Pour ma première incursion dans le monde de Dean Koontz — merci Babelio et les Éditions archipoche — j'ai été agréablement surprise. Suspens, intrigue bien construite, personnages un peu fouillés (un brin caricaturaux mais sans trop) sont les ingrédients de ce polar addictif où la magnifique Jane, armée de son intelligence, de sa détermination et de ses gros flingues, fait souffrir des pervers. Des apprentis sorciers de la biotechnologie, accros au sexe extrême et au pouvoir, qui vont savoir ce qu'est la vengeance implacable d'une blonde.
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Le Rideau de ténèbres

Je continue tranquillement à explorer la bibliographie de Dean Koontz avec cette cinquième lecture, toujours dans le genre thriller/horreur en attendant de découvrir le reste de sa production.

C'est la première fois que j'aborde la thématique du Vaudou en littérature, j'ai donc été assez intéressé par cette intrigue et les explications sur cette pratique, saviez vous que le Vaudou avait deux "branches", l'une dédiée au mal mais aussi celle dédiée au bien ? Les bockos (méchants) et les hougans (gentils).

C'est donc avec un sentiment de nouveauté que j'ai abordé cette lecture, j'ai apprécié une fois de plus le talent de l'auteur à installer le contexte et à développer des personnages intéressants, ici Jack et Rebecca, policiers et collègues qui enquêtent sur une série de meurtres aussi inexplicables qu'horribles.

On se régale également avec Davey et Penny, les enfants de Jack qui seront les premiers à "apercevoir" des choses assez troublantes, des gamins à la tête bien faite et aux raisonnements matures.

Après "Spectres" qui avait placé la barre très haut, je dois dire que ce titre m'a un peu déçu, car si l'auteur déploie scénario et intrigue avec brio, le tout est malgré tout laborieux et souffre de longueurs et répétitions, notamment sur le thème de la superstition où l'on passe les deux tiers du roman sur le fait qu'il se passe des choses pas claires mais que, "non, ce n'est pas possible". Les événements ne s'accélèrent que bien tardivement à mon goût en plus d'être un peu survolés si ce n'est bâclés avec une fin expédiée à la "va vite".

L'autre aspect qui m'a un peu déçu c'est cette quasi absence de suspense, on ne croit pas un instant qu'il puisse arriver quoi que ce soit de grave aux gamins, et du coup toutes les situations tendues tombent à plat sans avoir l'effet escompté sur le lecteur. Si j'osais vu le genre, je parlerais presque de feel good horrifique.

Voilà, un ressenti plutôt mitigé donc, ce n'est pas mal sur le fond et l'originalité, en tout cas pour ce qui me concerne, mais pas assez efficace sur la forme si l'on considère le genre.
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Les yeux des ténèbres

Ahhh... Dean Koontz, auteur que j'apprécie de plus en plus, certainement pas autant que Stephen King mais certains de ses romans valent vraiment le détour.

"Les Yeux des Ténèbres" malgré que sur l'édition que je possède qui a un bandeau un peu racoleur disant "Le thriller qui a enflammé les réseaux sociaux", sans trop spoiler, c'est un parallèle un peu tiré par les cheveux entre le bouquin et la pandémie de 2020.



Christina Evans plus connue sous son diminutif Tina, vit tant bien que mal la mort de son fils Danny mort à l'âge de dix ans.

Femme divorcée et femme entrepreneur qui s'est fait malgré tout une place dans le monde du strass et des paillettes de Las Vegas, la vie recommence à lui sourire.

Mais petit à petit, il va se passer de plus en plus de choses étranges dans sa vie qui vont la ramener aux vieux démons de la mort de son fils...



Beaucoup de personnes qualifient Dean Koontz d'être un écrivain de série B ayant connu quelques succès.

Alors je suis loin d'avoir tout lu de Koontz, surtout qu'il y a un paquet de ses bouquins qui n'ont jamais été traduits en France, mais perso, j'apprécie ses livres pour le moment.

Il faudrait que je relise "La Cache du Diable". Premier livre de Koontz que j'ai lu quand j'étais môme et je me souviens que j'avais moyennement aimé. Pourquoi pas retenter.



En tout cas pour ce qui est de celui-ci, il est bon, ce n'est pas un chef-d'œuvre c'est sûr mais il est vraiment pas mal.

Ce qui lui a porté préjudice peut-être c'est tout le tatouin qu'il y a eu dans les médias aux États-Unis au moment de la pandémie de coronavirus. Mais pour ça il faut lire le livre. C'est un bon thriller, un bon roman de science-fiction et d'épouvante. Il ne faut surtout pas faire de raccourcis un peu trop faciles et téléphonés dans toute cette hystérie collective qu'il y a eu pendant le covid.
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La semence du démon

Cela faisait un moment que j'hésitais à lire Dean Koontz, thématisé en littérature horreur pour certains, en fantastique pour d'autres, alors ? lira ? lira pas ?

Et puis j'ai lu l'intégrale ou presque des billets enthousiastes de Nicola sur la production de l'auteur, après cela je me devais d'essayer bien sûr.

Comme c'est plus fort que moi j'ai commencé par le plus ancien que j'ai pu trouver, donc a priori pas le meilleur...

j'ai franchement apprécié cette rencontre, autant le dire tout de suite, bien aimé le style assez étonnant, peut-être parce que le seul narrateur sera une "entité" intelligente, une IA dévoyée et franchement inquiétante, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement avec HAL, de 2001 l'Odyssée de l'espace même si croyez moi, Adam.2, alias Protheus est autrement plus "flippant".

Sur un thème relativement connu, celui de la machine qui souhaite accéder à l'humanité, l'auteur va nous offrir une histoire qui tient la route avec cette histoire de séquestration en installant une ambiance assez angoissante, et surtout une montée en pression progressive.

Le parti pris narratif sera de nous offrir une intrigue dont on croit déjà connaître la fin.

Un récit sous la forme d'un procès où toutes les questions et réponses seront le fait de cette entité maléfique sous la forme d'un réquisitoire et d'une plaidoirie où la machine tentera de convaincre le lecteur de la justesse de son raisonnement.

Je ne me suis pas ennuyé, peut-être une légère frustration due à une fin semi ouverte.
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Chasse à mort

Cette Chasse à mort est l'un des tout meilleurs Koontz que j'ai lu.

Il y a là une très belle histoire d'amour et d'amitié, sur fond de recherches scientifiques secrètes.

La rencontre entre l'ancien soldat, le chien et la femme craintive et introvertie est un modèle du genre.

Si le personnage du Retriever doué de raison est touchant, celui du tueur (l'expérience "ratée" ) est assez poignante.

Koontz, moins connu que King, mérite plus que largement la visite de son œuvre.

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La voix des ténèbres

Koontz a toujours rencontré moins de succès que King.

C'est le K de le dire...

(Gag, effet)

Mais je lis Koontz depuis plus longtemps que King. Les atmosphères dégagées par ses bouquins sont souvent exceptionnelles et ses personnages captivants.

J'ai lu cette Voix des ténèbres dans sa première édition chez Presse Pocket, et j'en ai gardé cette impression du mal incarné, d'une amitié viciée et vénéneuse voire mortelle.

On se rappellera (pour ceux qui l'on dévoré (re-gag et re-effet) Rendez-vous avec un tigre de Frédric Brown, qui mettait en scène certain jeune psychopathe.

Koontz reprend le thème de l'enfant/adolescent sévèrement perturbé, en le modernisant et l'adaptant. Il en sort un livre avec lequel on a le choix entre: - Lire d'une traite, dans la hâte de connaître la chute

- Retarder la fin de la lecture dans une délicieuse attente.

Tout dépend, au final, de la hauteur de la pile à lire et de sa file d'attente.

Bon. Je ne voudrais pas trop prendre de diverticule sur la meilleure façon de visiter un thriller...

En tout cas, subséquemment que La voix des ténèbres est un de ces Koontz qui mérite la lecture.

Et là... clôture sur un fracas de cymbales avec le bibliothécaire-clown blanc qui crie: "On compte les Koontz!".



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La porte interdite

ROMAN THRILLER / HORREUR / ANTICIPATION.

C'est ma première incursion chez Dean Koontz, donc j'ai vérifié les retours des amateurs de l'auteur pour voir s'il n'y avait incompatibilité d'humeur. Alors pour résumer Dean Koontz écrivait mieux dans les années 1980 que maintenant, quand il donnait dans le fantastique et l'horreur, et pas dans genre codifié voire lénifiant du techno-thriller…

Le personnage principal, c'est superwoman.

Les personnages secondaires sont creux et inutiles.

Les méchants sont très stupides donc très ridicules.

Et on retrouve des tics d'écritures issus des ateliers d'écriture yankee.

J'aurais pu me prêter au jeu du roman estival lu sur la plage, mais comme je n'étais pas en été et pas sur la plage je ne me suis pas prêté au jeu. L'auteur ouvre la porte du second degré, mais il donne ici tellement de bâtons pour se faire battre que je vais passer mon chemin sans regret !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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L'étrange Odd Thomas

Odd Thomas voit les morts (Oui comme Cole Sear, Oda Mae brown ou Frank Bannister, un don récurrent dans la culture populaire). Mais lui, il voit aussi les Bodachs, des entités malveillantes qui se collent aux mauvais présages comme les mouches sur la merde. Ils se nourrissent des souffrances humaines et apparaissent en grand nombre avant des évènements catastrophiques ou des actes de violence extrême. Leur présence annonce un malheur imminent et Odd Thomas se trouve alors dans une course poursuite contre la montre pour découvrir ce qui va se passer. Au-delà du frisson, ce roman est également une magnifique histoire d’amour. Odd et Stormy (le bizarre et la tumultueuse), inséparables depuis leur rencontre, incarnent un amour pur et inébranlable, une lueur d’espoir dans ce contexte sombre et tourmenté. Dean Koontz mélange plusieurs genres, entre le surnaturel, l’histoire d’amour, le suspense, l’humour et la tragédie : un tour de force réussi.
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Les yeux des ténèbres

Un roman d'espionnage qui se cherche.



Un peu trop de fantastique à mon  goût pour ce genre de livre.



Et le fantastique excuse beaucoup trop de choses.



Une histoire facile qui a la chance, à mon avis, de se dérouler à l'époque de son écriture soit dans les années 80, ce qui donne un charme sympathique aux décors et situations du livre.



Amis lecteurs, passez votre chemin.
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Dévotion

Mon premier Dean Koontz et probablement pas le dernier, j'ai adoré.



Dévotion est un roman addictif au style simple, fluide et agréable à lire.



Un très bel hommage aux chiens à leur dévouement envers leur maître et à l'amour qu'ils partagent.



C'est aussi un regard touchant sur la différence.



La haine, la folie et la mégalomanie d'un homme vont tuer et mettre en danger beaucoup de monde. Lee Shackett qui a échappé à cette tuerie veut retrouver Megan, mais il aura bien du fil à retordre car c'est une mère prête à tout pour protéger son fils. Ce dernier, Woody, autiste de haut potentiel cherche à venger la mort de son père et a déchainé des tueurs du dark net.



Pendant ce temps, Kipp, un golden retriever, veut sauver Woody et va entrainer Ben Hawkins dans son sillage. C'est un auteur, ancien navy seal, qui sera d'une grande aide. Kipp connecté mentalement avec Woody va devoir dévoiler le secret du mystérium et du circuit.



À Pinehaven, le shériff est corrompu jusqu'à la moêlle, il est zélé, malin, retors, vise un plus haut poste. Pour éviter tout danger il s'est entouré d'une bande d'incapable, arme à double tranchant. Nos amis seront tous seuls face à l'adversité.



Les chapitres sont courts et ça n'est pas du luxe face à un être abject qui pue le mal et l'inflige avec des scènes à la limite du supportable .Tout est très rythmé.



Les caractères des personnages suffisamment travaillés pour qu'on s'y attache. L'autisme, la télépathie, l'amour des chiens apportent beaucoup de tendresse à cette histoire . L'espoir, l'empathie, le souci d'humanité de l'auteur font que ce roman oscille entre thriller, fantastique et merveilleux .



Malgré toute les horreurs commises, les héros ne s'abaisseront pas au niveau de leurs ennemis et la fin sera pour le moins inattendue.



Merci aux éditions L'Archipel pour cette histoire que je ne suis pas prête d'oublier.



#Dévotion#NetGalleyFrance

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Les passagers (La mort à la traîne)

Dean R. Koontz est moins connu que Stephen King, mais c'est lui dont j'ai entamé l'œuvre en premier.

Cette fois, c'est une traversée automobile "coast to coast" que nous offre le magicien du thriller haletant.

La longueur du parcours Philadelphie- San Francisco permet le développement d'une intrigue peuplée de peurs et de démons américains: préjugés, racisme, tueurs en série...

En effet, on est au début des années 70 et l'horreur des crimes de Charles Manson hante les esprits... La guerre du Vietnam est aussi un traumatisme bien présent.

Koontz privilégie, bien sûr, l'aspect thriller de son récit tout en documentant le parcours et en offrant quelques rencontres pénibles ou menaçantes (un flic obtus et incrédule, par exemple...).

Le road-trip d' Alex et Colins va donc rapidement tourner à un cauchemar dont certaines séquences rappellent les bons morceaux d' Easy riders ou du Duel de Steven Spielberg...

Le livre est relativement court, mais le lecteur a hâte d'être arrivé en Californie et de poser les valises!
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