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3.91/5 (sur 4275 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 28/02/1965
Biographie :

Colum McCann est un nouvelliste et romancier.

Après des études de journalisme au St Joseph's College de Dublin, la seule formation en journalisme à l'époque en Irlande, il travaille comme rédacteur pour l'Evening Herald puis devient correspondant junior pour l'Evening Press de Dublin dans les années 1980. Il avait déjà fait ses premières armes en recevant le prix du jeune journaliste de l'année pour son travail sur le sort des femmes battues de Dublin.

À l'âge de 21 ans, il décide de se rendre aux États-Unis. Il parcourt ainsi 20 000 kilomètres à travers l'Amérique, multipliant les petits boulots. Il décide ensuite de partir vivre au Japon, avant de revenir aux États-Unis, à New York, où il vit aujourd'hui.

Il est lauréat des prestigieux prix de littérature irlandaise Hennessy (1992) et Rooney (1994) pour ses nouvelles.

Il accède à la notoriété avec "Et que le vaste monde poursuive sa course folle" ("Let The Great World Spin", 2009) - prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville, élu meilleur livre de l'année 2009 par le magazine Lire, lauréat du prestigieux National Book Award 2009 et du Prix littéraire international IMPAC de Dublin 2011.

Il est également auteur d'une remarquable biographie romancée sur Rudolf Noureev, "Danseur" ("Dancer", 2009). Il est aussi le maître d’œuvre d’"Être un homme" ("The Book Of Men", 2013), qui rassemble soixante-quinze textes d’auteurs majeurs de la scène internationale. Son roman "Apeirogon" (2020) obtient le prix du Meilleur Livre étranger 2020 et le Grand prix des lectrices de Elle 2021.

Il enseigne l'écriture créative au Hunter College de l'Université de la Ville de New York et à l'European Graduate School. Ses ouvrages, traduits en 26 langues, ont été en partie publiés dans des revues.

son site : http://www.colummccann.com
page Facebook : https://www.facebook.com/colummccannauthor
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FESTIVAL OH LES BEAUX JOURS ! 8e édition Colum McCann Lecture par Emmanuel Noblet Oh les beaux jours ! est heureux d'accueillir l'un des plus grands écrivains actuels, lu et traduit dans le monde entier, dont l'oeuvre résonne avec notre époque. Interrogé par Christophe Ono-dit-Biot, qui le connaît bien, il revient sur son parcours d'écrivain et de journaliste. Né à Dublin en 1965, Colum McCann vit à New York. Après une carrière de journaliste qui débute en Irlande, il décide de voyager aux États-Unis. Il parcourt ainsi 20000 kilomètres sur sa bicyclette, multipliant les petits boulots, et tire de ce voyage son premier livre, « La Rivière de l'exil ». Il accède à la notoriété avec Et que le vaste monde poursuive sa course folle, où une ronde personnages entremêle ses voix pour restituer l'effervescence des années 1970. Il est l'auteur de six autres romans, dont une biographie romancée sur Rudolf Noureev, « Danseur », et « Zoli », qui plonge dans l'univers des Tziganes, avec pour toile de fond les bouleversements politiques dans l'Europe du XXe siècle. En 2021, il publie « Apeirogon », basé sur l'histoire vraie de deux pères, un Palestinien et un Israélien, qui ont chacun perdu une fille dans le conflit. Ce grand livre sur le pardon et la rédemption remporte un immense succès dans le monde entier. Écrivain engagé, Colum McCann publie régulièrement récits et fictions pour de grands magazines tel The New York Times. En prise avec le réel, il poursuit sa quête humaniste avec son dernier livre « American Mother », coécrit avec Diane Foley qu'il a accompagnée au procès des bourreaux de Daech qui ont tué son fils, le journaliste James Foley, et qu'il a vu puiser dans sa foi et son humanisme la force d'affronter un de ceux qui l'ont torturé et décapité. Croire que l'écriture peut aider à réparer le monde, c'est ce qui anime l'écrivain qui a créé « Narrative 4 », une plateforme d'écriture collaborative pour les jeunes, projet caritatif dont on découvre le travail, mis en parallèle avec les actions développées par Oh les beaux jours ! toute l'année à Marseille. Ce grand entretien est ponctué de lectures de ses livres par Emmanuel Noblet, accompagnées de photographies de Sarah Moon, et de ses drôlissimes conseils à un jeune auteur. À lire - « American Mother », avec Diane Foley, traduit de l'anglais par Clément Baude, Belfond, 2024 (Prix Transfuge du meilleur livre étranger). - « Apeirogon », traduit de l'anglais par Clément Baude, Belfond, 2020 (Grand prix des lectrices Elle, prix du Meilleur livre étranger). - « Lettres à un jeune auteur », traduit de l'anglais par Jean-Luc Piningre, 10/18, 2019. - « Et que le vaste monde poursuive sa course folle », traduit de l'anglais par Jean-Luc Piningre, Belfond, 2009 (prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville, Meilleur livre de l'année du magazine Lire, prix littéraire international IMPAC de Dublin 2011). Un grand entretien Entretien animé par Christophe Ono-dit-Biot (Le Point) et enregistré en public le 24 mai 2024 au théâtre de la Criée, à Marseille, lors de la 8e édition du festival Oh les beaux jours ! Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2024

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Citations et extraits (946) Voir plus Ajouter une citation
La branche émet un craquement pour s'excuser auprès de l'arbre de l'avoir quitté .
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Certains pensent que l’amour est au bout de la route et que, si on a la chance de la trouver, on s’arrête. D’autres vous diront que c’est plutôt une embardée, un vol plané, et la plupart de ceux qui ont un peu de jugeote savent qu’il change au fil du temps. Selon l’énergie qu’on lui consacre, on le garde, on s’y accroche ou on le perd. Sauf que, parfois, il est absent dés le premier jour.
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Pas à pas, nous trébuchons dans le silence, à petits bruits, nous trouvons chez les autres de quoi poursuivre nos vies. Et c’est presque assez. Tourne le monde sous nos pas hésitants. Cela suffit. Le vaste monde
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Nous acceptons des choses qui ne sont vraiment pas pour nous. On fait comme si, on croit qu'on s'en débarrassera comme d'un manteau, et le manteau devient une seconde peau.
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Les étoiles comme des clous dans le ciel - ôtez-en quelques uns et le noir s'effondrait.
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Des heures et des heures de folie et de fuite. Une cité victime du vent et des voleurs. Entre des blocs, les courants d'air faisaient la météo, jouaient tout l'été avec les sacs plastiques et les vieux dans la cour, avec leurs dominos sous les détritus du ciel. Les sacs claquaient comme des fusils. À condition de regarder les ordures s'amasser assez longtemps, on pouvait dire exacrement d'où venait le vent. Faute de mieux dans le décor, les arabesques ailées, multicolores, ces grands huits dans les airs, ces hélices, ces spirales et ces tire-bouchons avaient peut-être un certain charme. Parfois un bout de sac s'accrochait au tuyau, rencontrait la clôture en chemin, alors il reculait de mauvaise grâce, comme si on l'avait mis en garde. Ou il s'effondrait les poignées arrachées. Pas d'arbre, pas de branches à orner.
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Cette silhouette habitée, plaquée contre le ciel, une minuscule esquisse devant l’immensité. Un mince fil tendu entre les deux toits et l’avion par-dessus. Ses mains sous le balancier et l’espace au-delà.
La photo a été prise le jour du décès de sa mère, c’est notamment ce qui l’a séduite : le fait, tout simplement, qu’une chose aussi belle ait pu avoir lieu en même temps. Elle l’a trouvée, jaunissante, abîmée, il y a quatre ans dans un vide-grenier à San Francisco. Au fond d’un carton plein d’autres photos. Le monde finit par livrer ses surprises. Elle l’a achetée, fait encadrer et, depuis, elle la suit d’hôtel en hôtel.
Un homme là-haut dans les airs, tandis que l’avion s’engouffre, semble-t-il, dans un angle de la tour. Un petit bout de passé au croisement d’un plus grand. Comme si le funambule, en quelque sorte, avait anticipé l’avenir. L’intrusion du temps et de l’histoire. La collision des histoires. Nous attendons une explosion qui ne se produit pas. L’avion disparaît, l’homme arrive à l’extrémité. Rien ne s’écroule.
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Ma mère aimait bien commencer ses histoires par un petit prélude :
- Il était une fois, il y a très longtemps, si longtemps que je n'étais pas encore là, et si je l'avais été, je ne pourrais être ici, seulement je suis ici et pas là-bas, alors je vais quand même vous raconter que, il était une fois, il y a très longtemps...
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Colum McCann
On a très peur de dire "je ne sais pas", pourtant quand on est tellement certain de soi on apporte au monde une étroitesse d'esprit.
[La grande librairie, 8 septembre 2021]
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L'échec de son premier mariage est certainement celui qui le contrarie le plus. Cela n'a pas fonctionné, tout simplement. Ils avaient pourtant essayé, tous deux s'étaient accrochés, mais ce qui est brisé le reste. Les cendres ne font pas du bois.
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