J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome, peut-être même davantage que le premier. Il reprend la même construction, se basant sur les lettres que l'exploratrice envoie à sa sœur pour lui raconter son périple.



Cette fois, Isabelle Bird a commencé pour de bon son voyage avec son guide Ito. Au fil des jours se nouent entre eux une relation de confiance teintée de respect au fur tandis qu'ils apprennent à se connaître. Cela pourrait déboucher sur une belle amitié au bout du voyage...

D'étape en étape, Isabella Bird traverse des villages qui donnent une image très contrastée du Japon au XIXème siècles : des villages miséreux où les habitants n'ont même pas de quoi se vêtir correctement, d'autres un peu plus prospères où les bains publics occupent une place centrale dans le quotidien, etc.



Les dessins de Taiga Sassa sont toujours excellents, soignés avec beaucoup de détails nous permettant de découvrir un Japon aux multiples facettes en même temps qu'Isabella Bird.



J'ai donc passé un très bon moment avec ce tome et j'ai hâte de découvrir la suite des péripéties d'Isabella Bird.

Les récits de voyage, c’est vraiment quelque chose de chouette pour découvrir une culture et c’est quelque chose qui manque un peu à ma bibliothèque. Je suis donc ravie de pouvoir à chaque tome suivre au moins celui d’Isabella, cette aventurière curieuse d’un autre temps.



Avec sa couverture aux couleurs des Aïnous, j’étais très impatiente d’aller à la découverte de ce tome. J’en ressors ravie pour les thèmes évoqués, un peu frustrée par le chemin pris qui rallonge encore une fois l’histoire à coup de tours et détours. En effet, Taiga Sassa aime prendre son temps et des chemins de traverse pour conter son histoire. Elle aime aussi nous faire faire des rencontres signifiantes qui ne durent pourtant qu’un chapitre. Elle manie ainsi la carotte et le bâton, mais ça laisse parfois un goût un peu amer.



J’ai aimé voir Isabella partir à la découverte de la culture Aïnous dans ce tome et j’ai été frappée comme elle par leur première rencontre où toute ma fascination pour ce peuple s’est exprimé en quelques cases. D’où ma frustration ensuite de contourner le sujet pour le prendre et nous y emmener autrement. J’ai rongé mon frein lors du passage de notre duo à Mori, lors de la rencontre d’Ito avec une congénère à son goût ou encore quand Isabella reprend enfin la route.



Sauf que chaque détour a son importance. L’autrice nous permet ainsi de voir le regard porté par les Européens au Japon mais aussi par les Japonais sur les Aïnous et c’est édifiant. L’autrice fait un vrai plaidoyer contre ces colons de tout horizon et tout temps qui persécutent le peuple natif, voulant imposer sa culture, ses lois aux leurs. L’exemple des Aïnous est confondant. Ils n’ont eu d’autres choix face aux colons japonais que de se retirer toujours plus loin dans les terres ou de travailler pour eux en se forçant à oublier voire renier leur culture. C’est désastreux. Et l’autrice conte très bien cela. Elle y va progressivement, ne posant pas un regard trop dur au début, même si on comprend bien la violence de ce qu’ils vivent et ont vécu, avant tout de même de porter le coup de grâce avec le racisme dont fait preuve Ito vis-à-vis d’eux. Un choc des cultures violents qui ne donne envie que d’une chose, de plonger dans le prochain tome où elle devrait enfin les rencontrer plus en profondeur en se rendant dans un de leurs villages.



Tome de transition pour nous emmener à la rencontre de la culture Aïnous, dernière étape du voyage d’Isabella à la découverte du Japon ancestral, il se présente comme une lecture riche, très prenante en matière d’étude sur nos rapports aux cultures natives et un brin révoltante quant à ce qu’on aperçoit bien sûr. On a autant envie d’en apprendre plus sur eux que de les libérer du joug japonais. Terrible et fascinant donc !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Le manga s'inspire des lettres que la véritable Isabella Bird, une britannique qui a beaucoup voyagé à travers le monde, a échangées avec sa sœur Henrietta.

Ce premier tome raconte son arrivée au Japon et les préparatifs pour son expédition vers le nord du pays et le territoire reculé des Aïnous : trouver un guide compétent, obtenir un passeport alors que les étrangers n'ont pas le droit de circuler librement dans le pays à cette époque, préparer les bagages.

S'ensuivent les premières étapes, pleines de surprises, de rencontres, de difficultés, de découvertes...



On fait ici la connaissance d'une jeune femme enthousiaste et animée d'une curiosité sincère pour le Japon et ses habitants, leur mode de vie, leurs traditions, etc. Elle se montre beaucoup plus ouverte que la plupart des occidentaux. C'est un vrai plaisir de la suivre.



Les dessins de Taiga Sassa sont soignés, avec de nombreux détails qui nous permettent de découvrir en même temps qu'Isabella un pays encore plein de mystères pour un regard occidental.



Ce premier tome m'a bien plu et j'ai hâte de découvrir la suite du voyage d'Isabella vers le nord.

L'histoire vraie d'une exploratrice anglaise qui a rallié, seule avec son guide-interprète, Tokyo à l'île d'Ezo, terre du peuple Ainu tout au Nord du Japon. Au début de l'ère Meiji (fin XIXe s.), ils empruntent des routes peu fréquentées pour partir à la découverte de la vie quotidienne dans le Japon traditionnel, qui cède peu à peu du terrain à la modernisation. Le récit est palpitant, la rencontre avec des personnes et modes de vie inattendus passionnante, et la réflexion sur la modernité et l'observation du quotidien très fine. Le dessin est très soigné, ce qui ajoute encore au plaisir !

Ce manga est un seinen, composé de 10 tomes.



Il met en avant, l'histoire d'Isabella Bird, pionnière de l’exploration du monde, à une époque où la femme devait se cantonnait à un rôle limité.



Elle est la première exploratrice,, à s'être rendu dans le nord du Japon.



Dans le second tome, Isabella a débuté son voyage.

J'ai trouvé dans ce dernier quelques longueurs.



C'est un très beau manga, dont le dessin rend hommage à notre héroïne.

Ce manga est un seinen, composé de 10 tomes.



Il met en avant, l'histoire d'Isabella Bird, pionnière de l’exploration du monde, à une époque où la femme devait se cantonnait à un rôle limité.



Elle est la première exploratrice,, à s'être rendu dans le nord du Japon.



Le premier tome ouvre l'histoire avec l'organisation du voyage.



C'est un très beau manga, dont le dessin rend hommage à notre héroïne.

Le tome précédent avait laissé le lecteur sur un retournement de situation inattendu et surtout, sur un épisode plein de tension avec le retour de l'ancien patron d'Ito, l'odieux M. Maries.



Ce nouvel épisode est donc consacré aux négociations et pour-parlers entre Isabella Bird, notre exploratrice déterminée à aller au bout de son périple pour être la première à découvrir les Aïnous, et M. Maries, un homme aux allures de gentleman hautain et méprisant vis-à-vis de son personnel asiatique qu'il considère comme des moyens d'accéder à la richesse.



C'est également l'occasion d'en apprendre davantage sur les évnements et incidents qui lient Ito à Maries, et en parallèle de montrer comment les explorateurs et naturalistes occidentaux se sont intéressés au Japon et à sa flore, comment les rencontres se sont passées et surtout comment les pionniers du domaine ont inspiré Isabella Bird...et ses concurrents.



Un épisode bien mené où, bien que la quête soit au point mort, on ne s'ennuie pas, au contraire.

La rencontre entre Mr Charles Maries et Isabella Bird est électrique. La tension monte, aucun des deux ne semble prêt à lâcher l’affaire. Le combat pour le contrat d’Ito s’annonce serré. Et Ito, dans tout cela, que préférait-il ? Si vous avez suivi les précédents tomes, le choix est vite fait. Est-ce que Charles Mariés est juste méchant ou a-t-il des circonstances atténuantes ? C’est intéressant de voir les jeux de pouvoir, mais aussi d’apercevoir les habiles talents de négociatrices d’Isabella Bird. Ce tome offre le portrait d’une femme forte avec une détermination à toute épreuve, et l’intrigue reste prenante malgré un aspect plus transitoire.

Ma chronique complète :
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