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Critique de Audrele


J'ai reçu ce livre dans une opération Masse critique. J'aime beaucoup les éditions Mémoire D encrier pour la qualité des auteurs et autrices souvent francophones et originaires d'aires géographiques diverses, pour l'originalité des thèmes et pour l'engagement qui en découle. Tomber est très bien écrit par Carlos Manuel Alvarez et très bien traduit par Éric Reyes Roher.
Le roman est découpé en 5 chapitres et la voix de 4 personnages s'expriment : le père, la mère, le fils et la fille. Chaque personnage a son point de vue sur la situation en cours: Cuba aux alentours de 1994, quelques années après la chute du mur. Les soviétiques ne soutiennent plus Cuba qui se retrouve seul et toujours communiste. le père, Armando est directeur d'un bel hôtel et refuse le népotisme, il veut rester honnête et fier. Sauf que les dirigeants du pays eux, ne sont pas vraiment honnêtes, ce qui pose quelques problèmes.
La fille, Maria, travaille dans l'hôtel également, la mère, Mariana était prof mais tombe malade, Diego, le fils, est parti à l'armée.
Mariana tombe souvent, elle est épileptique. Elle tombe, comme son pays. La chute du communisme met le pays dans une situation bien délicate. Tout se délite, tout s'abîme. On croit le peuple solidaire mais il n'en est rien, la délation est assez répandue, la débrouille est de mise. La famille d'Armando arrive à vivre correctement, ce qui n'a pas toujours été le cas. L'ambiance du roman est assez pesante, chacun est inquiet pour Mariana mais aussi pour son avenir.
Cuba est un pays bien singulier, qui s'obstine à être communiste, qui s'obstine à faire marcher les choses à l'envers, qui s'obstine à réprimer son peuple, comme une attraction touristique. Ce roman est un très bel hommage aux Cubains.
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