Moi j'ai trouvé en ce livre des informations super intéressantes, des anecdotes qui permettent de ne pas culpabiliser d'arrêter une thérapie si l'on ne se sent plus bien avec le praticien, des liens sur la douleur qui permettent d'en apprendre encore plus sur le corps et sur NOTRE corps. Quelques médicaments sont expliqués... le livre est un exemple certaines infos ne sont pas forcément traitée. Chacun y pioche ce qu'il a besoin.
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Pour ma part, souffrant depuis un an d'une hernie discale, c'est pile le genre de livre que je cherchais. La douleur est un très vaste sujet, les causes et les solutions pour y remédier le sont tout autant...
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On a longtemps pensé que, en présence d'une pathologie douloureuse, il fallait protéger la zone douloureuse et éviter les mouvements. Par exemple, le repos était conseillé en cas de lombalgie aiguë, mais aussi chez les personnes ayant des lombalgies chroniques. Aujourd'hui, on sait que l'immobilité a tendance au contraire à entretenir la douleur. Il est facile de le comprendre : quand le cerveau est "occupé" (par une activité intellectuelle ou par une activité physique), les messages douloureux ne "passent"plus aussi facilement -et sont donc moins bien perçus et ressentis. L'activité permet, de plus, d'éviter l'enraidissement et les phénomènes de déconditionnement. (p. 471)
En effet, ce que raconte la personne et toutes les associations d'idées qu'elle eut évoquer peuvent être très utiles pour identifier la nature de la douleur, son mécanisme, son origine et la manière appropriée de la traiter. Il ne s'agit pas pour le médecin de prendre "une photographie d'un malade dans son lit", mais de brosser "une peinture impressionniste, avec autour de lui sa maison, son travail, ses parents, ses amis, ses joies, ses peines, ses espérances et ses peurs" (F.W. Peabody, The Care of the Patient, 1927).
L'idée que la douleur naît dans l'organe qui souffre est donc erronée. Certes, le cerveau reçoit, analyse et interprète des informations venues du corps, mais c'est lui qui produit des sensations douloureuses, tout comme il produit le chagrin, la joie, la peur, le dégoût. Cette notion est fondamentale pour comprendre pourquoi tant de personnes souffrent de douleurs chroniques en l'absence de toute anomalie, maladie ou lésion visibles. (p. 24)
La personnalité, les processus psychologiques et affectifs, l'environnement émotionnel et familial, l'anxiété, le bagage culturel, l'état de santé, la fatigue, le milieu socio-économique ont tous un impact sur le ressenti et les caractéristiques de la douleur, en particulier lorsqu'elle est chronique. (p. 106)
"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L.
Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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