Par orgueil, par défi, il se montrait insupportable, rebelle à toute discipline. Bien qu’intelligent, il fit des études déplorables et fut renvoyé de plusieurs écoles quand, à sa majorité, il entra en possession d’une assez belle fortune léguée néanmoins par son père, cela n’arrangea rien, au contraire ! Cet argent lui permit de se livrer à toutes les folies qui lui passaient par la tête. Te souviens-tu qu’il acheta des autos et des motos de compétition avec lesquelles il s’amusait à effrayer les passants ? D’ailleurs, tout lui était bon pour choquer, pour scandaliser…
C’était une nuit magique, une nuit où tout peut arriver, où l’on ne se fût pas étonné de voir les statues verdissant dans les bosquets descendre de leurs socles pour gambader sur les pelouses ; de voir surgir des charmilles ayant abrité leurs amours, chevaliers et nobles dames pour danser le menuet ou la pavane au son d’invisibles violes. Une nuit faite pour l’amour, le mystère, le drame.
… Une nuit où l’on évoque ceux que l’on croit à jamais perdus.
Je n’aime pas ces foulards sur la tête. La reine d’Angleterre en porte de semblables pour aller visiter ses chevaux et cela ne l’avantage guère. Les Anglais ont sur l’élégance des idées que je ne partage pas. Les paysannes russes cachent également leurs cheveux dans de pareils fichus ça ne les embellit pas davantage.
Ma femme ne manque pas un de ces romans et je n’arrive à obtenir un journal que lorsqu’elle a lu la dernière ligne de son feuilleton. Moi, je ne lis que les chroniques sportives. Les faits divers, la politique, c’est comme les feuilletons, ils se ressemblent tous !
Les femmes aiment les mauvais sujets, c’est connu, surtout lorsqu’ils sont beaux garçons comme l’était Olivier. A toutes il préférait cette Arlène Rouvier, l’épouse d’un représentant de commerce. Et le pire est venu de leur liaison.