Poèmes rédigés par
Verlaine lorsqu'il a été incarcéré d'abord à Bruxelles, puis à Mons pour avoir tiré et blessé celui qu'il appelait son époux infernal,
Arthur Rimbaud, suivis de la chronologie rédigée par l'auteur de son incarcération sous le titre "
Mes prisons", où l'on apprend que son confesseur catholique va lui demander s'il l'avait fait également avec des animaux. Une toute autre époque où tout ce qui sortait du chemin bienséant était vu comme quelque chose contre nature.
Ces
poèmes sont fort beaux lorsque
Verlaine parle de son ressenti de la prison et de la justice. Ensuite, il tombe dans un profond mysticisme (il va renouer avec la foi catholique de son enfance grâce audit confesseur) et là, ceux qui me connaissent, auront deviné que je m'y suis très peu retrouvée.
Un document toutefois d'autant plus intéressant qu'il est précédé du manuscrit de
Verlaine dument photographié, où l'on découvre, dans une écriture à l'anglaise, que tout, jusqu'au titre "
Cellulairement", est de la plume du poète.