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EAN : 9782262038854
1040 pages
Perrin (28/08/2014)
4.17/5   24 notes
Résumé :
Ce que l'on sait du maréchal Pétain (1856-1951) se résume souvent à Vichy, sa rivalité avec de Gaulle, Verdun, sa condamnation à mort, sa réputation d'homme à femmes. Voici en revanche une biographie très complète, nourrie d'éléments nouveaux, qui met en perspective la trajectoire lente mais extraordinaire d'une personnalité d'apparence mystérieuse. Pétain l'orphelin fut d'abord un jeune homme sportif, épris d'études et d'enseignement. Août 14 changea sa destinée : ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Cette biographie monumentale de Philippe Pétain s'étend sur plus de 1100 pages sans compter les notes à la fin du livre ! Comme tout travail scientifique de cette envergure, on pourrait craindre une lecture ardue et rébarbative. Que nenni ! J'ai lu ce livre d'une traite avec beaucoup de délectation. C'est en grande partie due à la très belle écriture de Bénédicte Vergez-Chaignon, écriture à la fois littéraire et simple. L'autrice sait aussi manier l'humour et l'ironie. Certaines situations dans lesquelles s'empêtrent le Maréchal sont tellement pitoyables qu'on ne sait s'il faut en rire ou en pleurer.

J'ai apprécié le découpage du texte en chapitres eux-même subdivisés en sous-chapitres de quelques pages dont les titres sont très évocateurs et résument assez bien à eux seuls la thématique étudiée. (Certains titres ne sont pas sans rappeler la collection des Martine :-) )

Le propos est clair et agréable à lire, il n'est pas noyé dans une profusion de dates et de personnages (c'est la crainte avec les livres historiques un peu fouillés). J'émettrais seulement deux petites critiques très personnelles. le texte est émaillé de nombreuses citations dont on ne connaît pas l'auteur (sauf quand elles viennent de Pétain lui-même). Il faut se reporter aux notes en fin d'ouvrage pour connaître l'auteur ce qui ralentit la lecture. Deuxième reproche qui s'adresse plus généralement aux ouvrages historiques rapportant des faits de guerre : le manque de cartes. Au début de la biographie sont décrits certaines batailles de la 1ère Guerre Mondiale qui ont contribué à la gloire de Pétain. J'avoue que, faute de connaissances géographiques et polémologiques suffisantes, je n'ai pas véritablement compris l'importance des enjeux de ces batailles et donc d'apprécier les mérites de Pétain en tant que fin stratège militaire.

Ce qui est sûr c'est que Pétain n'est pas un fin tacticien en matière de politique ! Politique qu'il avait en horreur, haut lieu selon lui de toutes les compromissions. (C'est vrai que la valse des gouvernements de la IIIème république ne lui donnait pas complétement tord.) Il savait qu'il n'avait pas les qualités ou plutôt, selon lui, les défauts requis pour entrer dans l'arène politique.
Cependant, il est propulsé à la tête d'un pays démoralisé et défait sur des bases institutionnelles très douteuses.
Il y va sans empressement, un peu par vanité personnelle, beaucoup poussé par son entourage et l'opinion en mal de l'Homme providentiel (" C'est Pétain qu'il nous faut "). Après guerre, ça sera la ligne de défense des contempteurs de Pétain et de Vichy : le Maréchal a fait don de sa personne et a évité à la France un gauleiter et une polonisation en coupes réglées.

Comme beaucoup de monde, avant d'avoir lu cette biographie, je pensais que Pétain se résumait à un vieillard très réactionnaire (il a 84 ans quand il devint chef de l'Etat francais !) qui a collaboré activement avec les Allemands. La réalité est plus complexe que cela. Certes, Pétain n'est pas de gauche et n'a opposé aucune résistance à l'occupant et au contraire a surenchéri sur certaines demandes allemandes. C'est un homme de droite qui a une vision paternaliste et passéiste de la France. Il y a eu bien sûr les lois antisémites alors que les nazis n'avaient (encore) rien demandé. Il y a eu la rafle du Vélodromme d'Hiver. Pétain lui-même était-il antisémite ?
Oui, comme beaucoup de ses compatriotes de l'époque mais ni plus ni moins ; il n'a jamais pris position dans l'affaire Dreyfus alors qu'il était au premières loges. Son grand soucis et son idée fixe pendant ses quatre années à la tête de l'État français, c'est de pouvoir collaborer constructivement avec l'occupant pour amoindrir les souffrances de son peuple et appliquer son programme politique : la révolution nationale. Il veut construire l'Europe avec l'Allemagne et s'ériger en arbitre mesuré face à une Angleterre menaçante.

Mais on se dit après la lecture de ce livre que Pétain n'a vraiment aucune clairvoyance politique ! L'excuse de l'âge est à écarter. A la différence d'un De Gaulle ou d'un Leclerc (lui aussi ancien Saint-Cyrien très traditionaliste), il ne prend pas du tout la mesure de ce qu'est le nazisme et ne comprend pas qui est vraiment Hitler. A-t-il lu seulement " Mein Kampf " ? Cela procède soit d'une très grande naïveté soit d'une trop grande perméabilité à son entourage politique soit des deux. Pétain n'aura de cesse de chercher une collaboration qui ne viendra jamais. Les Allemands font finalement ce qu'ils veulent en France violant effrontément la convention d'armistice signée en 1940 suite à la défaite de la France. Ça les arrange parfaitement d'avoir à la tête du pays occupé un vieillard inoffensif bénéficiant encore de son ancienne gloire de " vainqueur de Verdun " et d'une autorité morale suffisante lui permettant de garder le troupeau et d'éviter le désordre et la guerre civile. La capacité de Pétain à avaler des couleuvres est impressionnante ! Un militaire allemand est tué (par la résistance), les nazis fusillent 50 otages en guise de représailles. Pétain s'émeut et proteste (un peu). Disons qu'il n'est pas contre que des fauteurs de trouble (des communistes par exemple...) soient exécutés sans procès mais pas des innocents et encore moins des anciens combattants !

Pour finir, on peut tout de même souligner une certaine dignité chez le Maréchal à la fin de sa carrière : son obstination à rester auprès des Français en France. Alors qu'après la défaite allemande, il aurait pu finir ses jours en Suisse et suivre de loin son procès par contumace, il fait le choix de revenir en France pour se constituer prisonnier. Et devenir ainsi, comme aime à le dire l'autrice, " le plus vieux et le plus encombrant prisonnier de France ".

Le livre s'achève par le procès de Pétain et sa captivité sur l'île d'Yeu sur laquelle le Maréchal tarde à mourir (à 95 ans !).
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Je croyais en savoir beaucoup sur ce personnage – dont l'activité en « faveur » des Juifs français a récemment été évoquée par un candidat d'extrême droite. Bien entendu à tort. J'avais lu « Soixante jours qui ébranlèrent l'Occident » de Jacques Benoist-Méchin, collaborationniste notoire, et surtout « La France de Vichy », plus récent, ouvrage clé sur la période de Robert Paxton.

En fait, ce « pavé » de 1200 pages se lit comme un thriller. Année après année, puis jour après jour, on y découvre l'évolution de celui qui gouverna la France en les heures les plus sombres de la défaite et de l'occupation allemande. Un travail colossal qui permet de saisir les clivages politiques de notre temps.

Comment ce fils d'agriculteur né en 1856, rejeté par sa belle-mère quelques mois après sa naissance, élevé par un oncle ecclésiastique, se réfugie dans l'étude. Marqué dans l'adolescence par la défaite de 1871, il choisit le métier des armes et poursuit une carrière sans relief puisqu'il n'est que lieutenant-colonel au déclenchement de la Grande guerre (il a 58 ans). Et, de façon assez inhabituelle, il va se montrer indispensable, par son aptitude à ménager les troupes, à organiser la logistique, à remporter la bataille de Verdun, à résoudre le mouvement de mutineries de 1917.

Le désormais maréchal devient une gloire nationale et internationale, occupe diverses fonctions dans l'entre-deux guerres. Considéré comme un officier républicain, catholique, coureur de jupons – il entretient des relations avec plusieurs maîtresses simultanément et ne se marie qu'à 64 ans avec l'une de ses ex. Ses idées politiques : anti communiste, anti parlementaire, anti francs-maçons et antisémite, comme bien des tenants de la droite. En rivalité avec Foch auquel il reproche d'avoir signé l'armistice de 1918 trop vite et sur le sol français, permettant de laisser l'armée allemande de se retirer dans les honneurs. Il est partisan d'un gouvernement hiérarchique et autoritaire.

C'est le seul homme qu'on va chercher au lendemain du désastre de mai 1940, pour demander l'armistice. Il prônera une politique de collaboration car il considère que l'Allemagne va gouverner l'Europe. Il recherchera sans cesse à obtenir des allègements aux conditions draconiennes imposées à la France. Sans succès.

Son problème majeur : son âge, que dément une forme physique éblouissante pour un homme de 83 ans. Entouré d'un groupe de fidèles pas toujours loyaux, il finit par perdre peu à peu pied. Selon Charles de Gaulle, Pétain serait mort en 1925, l'année de son intervention au Maroc, durant laquelle il aurait fait la preuve de son ambition et de sa capacité à le laisser manipuler par les politiciens.

« C'était un chef exceptionnel, je n'ai pas changé d'avis. le malheur a voulu, pour la France et pour lui-même, qu'il soit mort en 1925 et qu'il ne l'ait pas su. »

Devenu chef de l'Etat, doté des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, Pétain se montre tout à tour réformateur, antisémite, diplomate, audacieux, seul chef devenu icône puis rempart chancelant, otage indécis, imprudent, chef dépouillé, semi-captif, exilé, accusé puis condamné et commué en prisonnier à vie (il va le rester 6 années ...), mourant vraisemblablement de la maladie d'Alzheimer, non connue à l'époque.

Une biographie passionnante, dont « la vieillesse allait s'identifier avec le naufrage de la France ». Un part d'ombre de notre histoire qu'il ne faut pas oublier.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Pétain ! Quelle complexité que ce personnage
Il semble que le phantasme se mêle à la réalité, que l'histoire nourrisse la légende et vice versa.
Militaire disposant de certaines facultés intellectuelles et physiques, pour autant, sa carrière est lente. Obscur colonel au début de la première guerre mondiale, il n'a pas la réputation d'un militaire entreprenant. « VERDUN » sera son heure de gloire
Et pourtant, le malentendu est déjà là…retour en arrière sur un personnage laissé volontairement dans l'oubli :le général de Castelnau...celui qui ne sera jamais nommé maréchal pour raisons politiques.
Lors de la bataille des frontières, la 2e armée qu'il commande va connaître le même sort que ses voisines. Elle est battue à Morhange le 20 août 1914 et ne doit son salut qu'à une retraite précipitée qui le ramène dans la région de Nancy. À cet instant, les Allemands pensent tenir une victoire décisive. Ils vont devoir déchanter.
Surgissant des collines qui s'étendent autour de Nancy sur lesquelles il a réussi à reconstituer son armée, Castelnau tombe sur le flanc des troupes allemandes et remporte la victoire de la Trouée de Charmes. Sa victoire prépare le redressement français sur la Marne qui intervient quelques jours plus tard.
Ces combats terriblement meurtriers conduisent les belligérants à changer leurs méthodes de combat. Dorénavant, les armées s'enterrent. C'est la guerre des tranchées.
Pendant la première partie de l'année 1915, le généralissime Joffre et celui qu'il considère comme son second opérationnel, le général Foch, entraînent les armées françaises dans une série d'offensives dont les gains sont négligeables au regard des pertes qu'elles engendrent.
Castelnau y est résolument opposé. Il propose de rechercher plutôt une victoire dans les Balkans où les alliés de l'Allemagne sont dans une position critique.
À défaut, Castelnau est nommé le 22 juin 1915 au commandement du principal groupe d'armées, celui du Centre. Quelques semaines plus tard, il est promu adjoint de Joffre en qualité de chef d'état-major général des armées.
Cela ne l'empêchera pas d'exercer la plénitude du commandement suprême lors de la bataille de Verdun. Au moment où l'attaque allemande se déclenche, le 21 février 1916, il se rend sur place et prend les mesures qui sauvent la ville. Il nomme le général Pétain et réorganise le commandement local. Il ordonne aussi en novembre 1916, contre l'avis de Joffre, la dernière offensive qui transforme cette longue bataille en une victoire
Voilà le mythe est lancé, le quiproquo aussi et on connait la suite…
Ni les militaires, ni l'opinion, ni les alliés, ni les politiciens français ne prépareront la seconde guerre.
Tout sera fait pour abandonner nos alliés de l'époque, les sacrifier face au délire d'HITLER, un ministre comme BONNET sera une vraie honte, jusqu'à dynamiter toutes les possibilités d'alliance avec la Russie pour « calmer » l'Allemagne ; quant à CHAMBERLAIN !!!!
Bref, les français font appel à un personnage « surcoté », âgé, qui ne comprend plus rien et qui à mon sens, ne sera qu'une marionnette aux mains de fanatiques sans réel pouvoir ; puisque toujours soumis au bon vouloir allemand.
Entendons-nous bien, quand je dis « marionnette », et « fanatiques sans réels pouvoirs », le régime de VICHY a eu une très triste réalité.
« Marionnette » ne veut pas dire que l'on doit l'exonérer, mais quand on pense aussi à son passage en Espagne comme ambassadeur et son pathétique relationnel face aux franquistes…
Tout échappe à ce personnage à qui l'on confie une mission bien trop grande pour lui. Pour autant a-t-il été autant la dupe que l'on veut bien nous faire croire ?
Il arrive au pouvoir, parceque personne d'autre ne « dispose de l'envergure » à l'époque.
Son mérite ? Ne pas avoir fui …ses responsabilités durant son procès, mais risquait-il réellement quelque chose au regard de son passé et des conditions de sa nomination.
Il est bien plus facile encore aujourd'hui, de s'acharner sur un homme, que de s'attarder sur le contexte l'époque, ou que la France affronte enfin son passé sans esquiver la réalité
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Par les temps qui courent...
Il faut du temps pour en venir à bout car cette biographie de Pétain est très approfondie, très volumineuse. Mais cela en vaut la peine car Bénédicte Vergez-Chaignon est une excellente historienne et qu'elle parvient à à dresser un ouvrage remarquable de netteté dans ses réponses. Pour ceux qui resteraient sceptiques, un coup d'oeil à la bibliographie permet de ses faire une idée du travail proprement colossal de cette historienne.
Il y a tout d'abord le militaire de la guerre de 1914-1918 brillant, très brillant au début, puis finalement mis sur la touche car considéré comme trop défaitiste. Puis un Pétain mi-homme politique, mi- militaire des années 1920-1930 qui glisse vers l'extrême-droite et admire Franco. Puis enfin le vieillard plus que réactionnaire qui profite de la défaite (dans laquelle par son poids dans les décisions militaires et la stratégie tout au long de l'entre-deux-guerre il est au minimum associé) pour installer une régime nauséabond. Ceux qui se posent des questions pour savoir si cet homme a réellement contribué à apaiser la situation des juifs (il faut se pincer mais on l'entend dire parfois ces temps-ci) trouveront ici des réponses : NON. D'autant plus que dès les années 1970 Paxton avait démontré que le statut des juifs n'avait pas été fait à la demande des Allemands mais de manière spontanée.
En somme à la lecture de ces livres il n'y a plus d'ambiguïté du tout. Quand au reste doit-on s'amuser que ce chantre de la religion catholique, des valeurs familiales les plus traditionnelles ait appris qu'il était envoyé sur le Front durant la Première guerre mondiale alors qu'il était au lit avec sa maitresse ?
Faites ce que je dis pas ce que je fais, soit. Là n'est pas l'essentiel, il est dans l'association effroyablement tragique entre celui qui a paru, de manière bien illusoire être un sauveur (resté populaire jusqu'au bout du reste) et un des épisodes les plus honteux de notre histoire.
Je suggère en contrepoint de lire la biographie de Jean Moulin par Azéma ou le colossal De Gaulle par Jackson...
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Encore un livre qui prouve que L Histoire n'est jamais définitivement écrite. 
L'auteure utilise des nouveaux documents pour nous relater des aspects plus complets sur ce personnage qui a fait partie de l'histoire de France.
Son approche n'est pas dans le jugement mais dans la recherche de la compréhension d'un homme qui a dû pendre des décisions dans les deux guerres mondiales.
Son procès m'a laissée perplexe : comment juger les actes de cet homme ? j'aurais été très déstabilisée si j'avais fait partie des jurés. 
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critiques presse (4)
LaPresse
01 décembre 2014
Le long parcours de Pétain, qui se confond avec celui de la France de la première moitié du XXe siècle, est ici évoqué avec force détails, sans complaisance ni mépris mais avec toute la complexité requise pour tenter de l'expliquer, faute de pouvoir le comprendre.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeFigaro
12 septembre 2014
Une somme sur tous les aspects de la vie de Philippe Pétain qui ne cesse, aujourd'hui encore, de susciter passions et controverses.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lexpress
03 septembre 2014
Le Pétain de Bénédicte Vergez-Chaignon, première biographie d'envergure publiée depuis 1987, donne un éclairage nouveau sur l'homme de Verdun et de Vichy.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LePoint
26 août 2014
Dans un ouvrage de plus de mille pages, l'historienne Bénédicte Vergez-Chaignon propose un portrait complet du maréchal. Et relance le débat sur son rôle.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Ce que j'en pense? Oh, tout ce que vous voulez, même le pire.
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Videos de Bénédicte Vergez-Chaignon (16) Voir plusAjouter une vidéo
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