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Les Royaumes Ardents tome 1 sur 2
EAN : 9782017885429
688 pages
hachette heroes (18/10/2023)
4.13/5   100 notes
Résumé :
La princesse Malini est condamnée à mort après avoir tenté de renverser son frère. Quand elle refuse d'être brûlée vive, elle est incarcérée dans les ruines d'un temple du royaume colonisé d'Ahiranya. Elle découvre bientôt que sa nouvelle servante Ahiranyi, Priya, est en fait une prêtresse cachée, dotée d'une magie ancienne.. et interdite.

Malini pense qu'elle peut utiliser Priya pour s'échapper. Priya pense qu'elle peut utiliser Malini pour réussir à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 100 notes
Un très bon premier tome.

J'ai découvert avec plaisir cette histoire sur fond de mythologie indienne.
On rencontre des personnages forts, fanatiques et surtout épris de pouvoir pour certains.
Il y a un aussi un peu de romance, si joliment évoqué, sans trop insister.
Et ce qui ne gâche rien, c'est la plume de l'auteure Tasha SURI, qui manie les mots à la fois avec légèreté et avec âpreté lorsqu'elle décrit certaines atrocités qu'il se passe dans le roman.
Une très bonne lecture même si le début m'a paru plutôt long. Mais il faut bien installer l'histoire, le contexte et tout ce qui fait qu'on en redemandera à la fin de notre lecture... Non ?
J'irai acheter le second tome maintenant que j'ai englouti ce premier tome de 688 pages.
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Voici une lecture avec laquelle je ne vais peut-être pas me faire des ami(e)s ^^! car après la mode de la dystopie place à celle de la romantasy, et dans les deux cas j'ai l'impression de lire des ouvrages plus destinés à un public de jeunes adultes dans lequel je ne me retrouve pas. Je pensais que ce ne serait pas le cas ici avec le Trône de Jasmin malheureusement arrivé à la fin du premier tiers, j'en ai retrouvé tous les mécanismes…

J'étais pourtant enthousiaste, suite à de belles chroniques sur la version anglo-saxonne, à l'idée de découvrir l‘une de mes premières fantasy d'inspiration indienne, ayant adoré les univers du Moyen-Orient et de l'Asie. L'éditeur en plus nous offre le choix entre deux très belles éditions aux teintes rappelant les sari indiens. J'ai opté pour ma part pour le broché ayant du mal avec le rose déjà, mais encore plus avec son association au orange… Qu'importe ! L'objet est qualitatif et l'éditeur s'amuse, comme Monsieur Toussaint Louverture, à rendre hommage aux acteurs du livre en fin de volume, ce qui me plaît énormément.

Ma lecture, elle, fut plus compliquée. Non pas que la plume soit complexe, loin de là, elle est simple et facile à suivre. Mais je n'ai pas adhéré au découpage et mécanismes induits dans ce volume. L'éditeur ne le précise pas mais voici le premier tome d'une saga qui en présente 2 en VO, et dans ce premier volume, l'introduction à l'univers fut riche et immersive. En revanche, l'arrivée de la romance, en mode Young/New Adult m'a totalement cassé mon rythme de lecture, et le final en mode : « ah oui, on a une rébellion à raconter », m'a semblé un peu précipité et survolé. Ouille.

Je vais cependant commencer en vous présentant ici ce qui m'a plu. Ce fut dépaysant de plonger dans cet univers d'inspiration indienne. L'autrice nous noie d'abord dans un monde dont on n'a pas les codes et nous révèle ensuite ceux-ci progressivement et avec parcimonie, un procédé qui m'a plu, surtout que l'éditeur avait eu la riche idée de l'accompagner de cartes. Essentiel pour visualiser ce type de récit. J'ai donc aimé sentir les odeurs des épices, éprouver la moiteur des lieux, sentir l'omniprésence de la nature et me faire frôler par leurs tissus bariolés. L'autrice nous transporte vraiment mais elle le fait subtilement. Elle n'oublie pas non plus de réutiliser le côté très hiérarchisé de cette société pour le transposer dans son histoire avec une forme de lutte des classes/des castes reposant sur un peuple en ayant colonisé et presque exterminé un autre, sans parler de la question de la place des femmes, celles-ci étant reléguée à des poules pondeuses, des mères de substitutions ou des sacrifices, avec ce roi fou qui les brûle sur le bûcher pour ses croyances. Non, l'univers m'a vraiment charmée.

J'ai aussi beaucoup apprécié la magie invoquée dans cette histoire. Celle-ci repose sur une dimension naturelle et minérale vraiment envoûtante et un peu effrayante en même temps. Elle est à la fois nourricière et menaçante. J'ai aimé découvrir aux côtés de l'héroïne, son histoire, son passé, ses ramifications, ses utilisations et ses mystères. le récit de ce passé magique rattaché au pays colonisé était mystérieux et entraînant. Celui de la mise en situation avec les scènes où l'héroïne utilise maladroitement ses pouvoirs et les développe était fascinant. Ce sont vraiment de bonnes bases surtout quand c'est couplé comme ici avec un récit de revendications plus politiques et sociétales.

La première partie m'a ainsi beaucoup séduite, de même que le développement de ces deux pans dans la suite de l'histoire. J'ai aimé faire connaissance de ces personnages sous le joug d'un pouvoir qu'ils n'ont pas demandé et qu'ils souhaitent combattre. C'est très classique mais l'autrice nous rendait les personnages attachants, que ce soit la servante Priya au passé d'enfant-soldat magique, la princesse enfermée en mode Raiponce par son frère, l'épouse du général du pays conquérant qui tente de continuer à faire vivre ses racines, ou encore ce petit garçon frappé d'une sorte de malédiction végétale avec pourriture à la clé ou l'ancien camarade de Priya qui tente de retrouver ses sources pour mieux lutter contre l'envahisseur. Tous avaient un je ne sais quoi qui me parlait.

La suite cependant ne m'a pas donné raison. A partir du moment où l'autrice introduit une dynamique romantique entre Priya et sa maîtresse la princesse, tout se casse un peu la figure pour moi. Certains aimeront, je n'en doute pas, car on a une romance saphique qui peut toucher, qu'on tombe dans un schéma de rébellion qui amène des changements et qu'on voit des portraits de femmes fortes qui partent au combat. Moi, malheureusement, je n'y ai vu qu'un énième roman reprenant des poncifs, allez on va dire des tropes pour être gentilles, auxquels je n'accroche pas. Ce schéma de romance entre deux personnages de peuples différents où l'un se sert de l'autre au début, je trouve ça nocif. Ce schéma où la jeunesse, parce que c'est quand même elle qu'on voit ici, par à l'assaut du pouvoir corrompu, c'est vu et revu, aussi bien en SF qu'en fantasy, et surtout dans les romans estampillés « jeunesse / Y.A et N.A » de cette dizaine de dernières années. Et moi, je n'accroche pas hors rares exceptions, ou plutôt je n'accroche pas, j'en ai trop lu, trop vu. Certes, il y a des tropes que j'ai lu mille fois et dont je ne me lasse pas mais celui-ci n'en fait pas partie…

Du coup, passé le plaisir de la découverte de l'univers, je me suis traînée comme un boulet cette romance naissante compliquée, qui sera émouvante pour certains vu la dynamique de tension entre les filles et leurs différents camps, mais que je n'ai pas aimée. Cela fut long très long. On tente de nous faire croire qu'on nous montre la rébellion en marche, mais quand on a pu assister à de vraies comme dans Poudremages où on était réellement aux côtés des instigateurs, en véritable immersion, on se rend compte de l'enfumage. Ici, on survole de très loin. Cela manque de corps, de profondeur pour moi. C'est plein de gentilles idées mais c'est trop léger. En plus, cela se termine extrêmement vite à base de coup de magie et de prophétie qu'on nous oblige à accepter. Ce n'est pas ce que j'attendais.

L'autrice avait pourtant largement assez de pages pour développer son propos mais elle brode, elle brode, elle se répète, elle se répète et on n'en finit pas de traîner avant qu'il se passe réellement quelque chose pour que les lignes bougent comme elles se doivent. Certes, on en apprend plus sur ce monde d'inspiration indienne, ce qui l'anime, les forces en cours, les relations entre les protagonistes, etc. mais comme c'est en surface, ça prend de la place pour pas grand-chose. Et comme en plus, on voit arriver à grands sabots des mécanismes usés jusqu'à la corde dans d'autres récits de rébellion qu'on connaît bien, il n'y a pas vraiment de surprise ou de pic de tension. Certes cela accélère en terme de tempo, mais l'intensité est plutôt plate 99% de la lecture.

J'étais vraiment emballée à l'idée de découvrir une histoire dans un univers indien. J'ai beaucoup aimé les influences de ce coin de monde, ses odeurs, ses couleurs, sa mythologie, ses thématiques. J'ai beaucoup moins aimé le classicisme du schéma narratif, les facilités du scénario dans l'écriture des personnages et de relations, au point d'en devenir plat et prévisible. Je m'attendais à vibrer, je me suis un peu ennuyée. Je sais que c'est vraiment une question de goût et de lassitude de ma part face à ce genre de tropes. Les amateurs du genre seront conquis par ce titre, qui aura des qualités à leurs yeux, je n'en doute pas. Je regrette un peu mon achat dans ce gros format onéreux ^^!
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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J'étais impatiente de plonger dans le Trône de Jasmin, attirée par la promesse d'un univers de fantasy s'inspirant de la culture indienne, un cadre rare et potentiellement fascinant en littérature. Malheureusement, ma lecture a été assez décevante, et je suis restée sur ma faim.

Dès les premières pages, l'univers qui aurait dû être un point fort du roman, m'a semblé flou et mal défini. Je m'attendais à découvrir une culture richement dépeinte, mais en dehors de quelques descriptions de nourriture et les vêtements, les références à la culture indienne sont peu marquantes. À mon sens, le livre aurait gagné à développer davantage cet univers, en approfondissant des aspects comme la place des femmes, des castes, ou encore le contexte historique. de plus, des annotations ou des explications supplémentaires auraient aidé les lecteurs moins familiers avec cette culture à mieux comprendre les enjeux et les implications de l'histoire. le manque de clarté à ce niveau m'a empêchée de m'immerger pleinement dans l'univers du roman.

L'écriture elle-même a également posé problème. Bien que la plume de l'auteur soit globalement souple et accessible, j'ai souvent eu l'impression que certaines phrases étaient mal traduites ou que la syntaxe était maladroite. Cela a rendu ma lecture parfois laborieuse, m'obligeant à relire certains passages pour en saisir le sens.

Sur le plan narratif, le rythme m'a paru vraiment trop trop lent, avec une action concentrée dans les dernières pages du livre. Si poser les bases d'un univers est important, j'ai trouvé que les 600 premières pages manquaient de dynamisme et n'apportaient pas assez d'éléments nouveaux ou intéressants pour justifier cette longueur. Les personnages, hormis Bhumika et dans une moindre mesure Malini, sont peu marquants. Malini, en particulier, bien que mieux décrite que les autres, n'est pas parvenue à créer un lien fort avec moi. J'ai eu du mal à comprendre les motivations de certains personnages clés, notamment l'antagoniste principal, qui est simplement dépeint comme un "méchant fanatique" sans qu'on comprenne vraiment ses motivations.

La romance, qui aurait pu ajouter de la profondeur à l'intrigue, m'a laissée indifférente. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux deux personnages principaux ni à comprendre ce qui les liait vraiment. le manque d'enjeux clairs et de développement dans leur relation a contribué à cette impression de vide.

Enfin, de nombreuses questions sont certes abordées, mais de manière trop maladroite pour que je les comprenne réellement : pourquoi le peuple de Priya a-t-il été destitué ? Pourquoi les enfants ont-ils été brûlés ? Pourquoi le frère de Malini ne l'a-t-il pas tuée ? Ces explications manquent de clarté et de crédibilité, ce qui a affaibli l'intrigue pour moi, me laissant perplexe et insatisfaite.

En résumé, le Trône de Jasmin avait à mon sens beaucoup de potentiel, mais il n'a pas su l'exploiter pleinement. Un univers sous-exploité, un rythme trop lent, des personnages peu attachants et une intrigue manquant de clarté m'ont empêchée d'apprécier ce roman. Je ne suis pas certaine de lire le tome 2, car cette première expérience m'a laissée plus ennuyée que captivée.
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Pour commencer honnêtement, ce roman était long, mais c'est l'un des livres le mieux écrit et construit que je n'ai jamais lu. Au moment même où nos yeux finissent de parcourir le premier chapitre, on sait. On sait qu'on vient de plonger dans quelque chose d'absolument incroyable, et qu'on n'aura plus du tout envie d'y ressortir la tête. L'univers est complexe mais il nous attrape vite grâce à l'écriture fluide et plutôt facile à comprendre. J'avais eu peur avant de commencer, au vu de la brique qui me faisait face, surtout en sachant que c'est une fantasy ; et quelle fantasy ! Je n'ai pas été déçue, au contraire, j'ai adoré dès le début. La magie, les décors, l'atmosphère créée autour de la culture orientale, les personnages, leur réalisme, leur profondeur et leurs émotions. Tout. Est. Parfait.

Le roman se compose de plusieurs points de vue, et mes préférés sont incontestablement ceux de Priya et Malini. J'étais beaucoup plus ancrée dans l'histoire quand j'étais avec elles, peut-être parce que la plupart des actions se déroulent avec elles. Mais ce n'est pas seulement pour ça, c'est aussi et surtout parce que ces deux personnages sont vraiment bien développés et profonds, je me suis tout de suite attachée à leur histoire respective. J'ai aimé le courage de Priya et la force de Malini. Ensemble, elles forment un duo parfait, et la petite romance qui s'installe doucement entre elles est tout simplement adorable, j'ai ressenti beaucoup d'alchimie entre elles. L'autre point fort, c'est qu'elles apportent une réelle dimension féministe à l'histoire et on sent que l'autrice avait envie d'aborder cette dimension là. C'est habituel de voir une héroïne de fantasy vouloir combattre un ou plusieurs hommes mais c'est rare de le voir vraiment apparaître comme du féminisme.

Petit point négatif pour moi au niveau des points de vue, mais c'est vraiment quelque chose de strictement personnel parce que je sais que pour d'autres personnes ça ne dérangera pas du tout : pour moi les chapitres qui ne sont ni de Priya ni de Malini avaient tendance à me sortir un peu de l'histoire, je perdais le rythme et je décrochais parfois ; c'est d'ailleurs souvent à ces moments-là où je refermais le livre pour faire des pauses dans la lecture. Néanmoins, même s'ils me passionnaient moins, je suis obligée de dire que ces chapitre sont nécessaires et l'histoire n'aurait pas du tout était la même sans eux, je pense même qu'elle aurait été moins intéressante, alors heureusement qu'ils étaient là !

Bref, j'ai adoré ce roman, j'ai passé un si bon moment à ses côtés ! Il m'a fait sortir de ma zone de confort et je ne le regrette pas. Maintenant j'ai très hâte de découvrir la suite que j'attends avec impatience. En attendant, je ne peux que vous conseillez de lire ce premier tome très prometteur, c'est simple : c'est une des meilleures fantasy que j'ai lu de toute ma vie.
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[avis lecture] le trône de jasmin de @tashasuri

Intrigue : ⭐⭐⭐⭐,⭐/5
Personnages : ⭐⭐⭐⭐/5
Romance : ⭐⭐⭐/5

Je sens que je ne vais pas me faire que des amis avec cette chronique...

Commençons simplement : est-ce que j'ai aimé ce livre ? Oui ! Un grand oui ! Mais est-ce qu'il m'a déçue ? Oui 😑

Avec tout ce que j'avais entendu sur ce livre, je m'attendais à de grandes choses, une histoire totalement nouvelle et des personnages inoubliables. Si l'intrigue est en effet bien structurée et la plume fluide à lire, j'ai été assez refroidie par les personnages.

Ils sont sympas, j'en ai retenu pas mal et même inquiété pour eux par moment mais maintenant que j'ai redéposé le livre dans ma bibliothèque je ne saurais pas en citer plus de cinq qui m'ont marqué malgré la multitude de protagonistes.

Un autre point noir : la romance. Parfois trop présente alors que le moment ne s'y prête pas, parfois accélérée au possible, je la trouvais parfois moyennement crédible alors qu'elle concernait mes deux des persos que j'ai apprécié. Cependant, elle n'était pas nulle non plus, simplement pas à la hauteur de ce que j'avais espéré.

Par contre, l'énorme point positif, c'est l'univers (et l'inspiration indienne). Il est riche, bien écrit et dépaysant. On voyage a travers les descriptions et je n'avais pas envie de revenir 🤭 ce livre donne des envies de road trip mais pas de quoi le financer malheureusement... le système de magie de ce monde est aussi très intéressant et novateur ! J'aime bien cette idée de magie naturelle qui est à la fois une malédiction et son remède.
Et comme j'ai parlé de l'intrigue au début de cet avis, je vais y revenir ici. Quand on ouvre le roman et qu'on lit le premier chapitre, on sait qu'on va être face à une putain d'histoire, et c'est le cas ! C'est lourd à lire, on parle de femmes muselées, brûlées et enfermées parce qu'elles ont eu l'audace de penser différemment. Il y a vraiment des claques qui se perdent. Ce roman est une ode à la liberté et l'émancipation féminine et vous savez que c'est le genre de thème que j'adore ❤️

En bref, une bonne intrigue portée par des personnages pas toujours à la hauteur mais qui reste très cool à lire !

Un dernier point négatif qui n'a rien à voir avec l'autrice : la couverture (oui je voulais ENCORE le dire). Parce que pardon mais la vf est vraiment moche selon moi. L'originale était un chef d'oeuvre, la version italienne est jolie également alors POURQUOI EN VF ON HERITE DE MANDALA ?? Si vous voulez plus comprendre pourquoi je n'aime pas cette couv, vous pouvez retrouver une publication très intéressante sur le compte de @raionlie sur Instagram et TikTok

Instagram : camillerobin_auteure
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critiques presse (1)
Elbakin.net
06 novembre 2023
Si cette lecture n’a pas constitué une découverte bouleversante [...], "Le Trône de Jasmin" n’en demeure pas moins un premier tome de qualité, prêt à vous entraîner très loin.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
— Certaines facettes de moi sont monstrueuses. » Quand Priya se retourna, elle vit que Malini serrait le flacon de fleur-aiguille à son cou.
« Tu sais pourquoi ? Une femme de mon rang et de mon éducation, m'a dit Chandra, doit servir sa famille. Tout le monde m'a dit que je devais obéir à mon père, à mes frères, et un jour à mon mari. Mais Aditya et Chandra ont fait leurs choix, et je n'ai pas accepté ces choix. Je n'ai pas obéi. Parce que mes frères se trompaient. Mais plus que tout, Pryia -plus que pour cette raison-, je suis monstrueuse parce que j’ai des désirs. Des appétits dont j’ai eu conscience toute ma vie, et que je ne devrais pas avoir. J’ai toujours voulu des choses qui me mettaient en danger. »
Sa voix trembla, un peu, comme si elle marchait au bord de la même falaise que Pryia. « J’ai évité le mariage. Je n’engendrerai jamais d’enfant volontairement avec un homme. Et qu’est-ce qui est plus monstrueux que ça ? D’être intrinsèquement, par nature, incapable de servir le but qui t’a été assigné ? De désirer par simple goût du désir, d’aimer par amour ? »
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Nous sommes comme les aînés du temple à l'Ere des Fleurs, Priya. Ces trois-fois-nés qui ont conquis des pans entiers du sous-continent. J'ai compris que ... nous avions certainement assez de force pour rendre l'Ahiranya aux nôtres. Peut-être même le devions-nous. Le Parijatdvipa nous refuse le droit de choisir nos propres dirigeants. L'empire nous traite de dépravés, alors qu'il vient de prendre son plaisir ici, et qu'il tire profit de ce commerce. Il laisse la pourriture nous tuer, sans rien faire, car nos vies n'ont aucune valeur à ses yeux. Cet empereur ..
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Les rivières cosmiques à l'origine de l'univers, qui s'écoulent du jaune de l'Oeuf-Monde. Les rivières du cœur, sa chair et son sang ; les rivières de l'immortalité ; les rivières de l'âme. Les yakshas y sont nés sous forme de poisson, et ils ont nagé jusqu'à ce qu'ils trouvent le monde sur le rivage. C'est par là qu'ils y sont entrés, mais c'est la plus jeune d'entre eux, Mani Ara, qui a fait de l'Ahiranya sa maison.
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Aucun enfant ne devrait être une chaîne. Aucune femme ne devrait être réduite à du bétail, à un rôle, une raison d’être, une vie qu’elle n’aurait pas choisie pour elle-même.
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À l'instant où je t'ai vue, j'ai ressenti un tiraillement. Tu es la sensation de chute, la marée, l'instinct qui pousse tout être vivant à se tourner vers la lumière.
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