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Critique de mickaelinecuny


" Quel crétin ! " Voilà le cri du coeur que j'ai poussé hier soir en refermant ce livre. Détrompez-vous, je ne parlais pas de l'auteur, mais de Mickey, le jeune héros.

Au début, le jeune homme apparaît assez attachant. Né dans un milieu défavorisé, il veut prendre sa revanche sur la vie. Il économise dur, depuis des années afin de pouvoir se payer l'université, afin de suivre des études de comptabilité. Mais avant, il se donne une année supplémentaire, en travaillant à temps plein à la poissonnerie qui l'emploie, depuis quelque temps. Pour pouvoir économiser plus, mais surtout, pour ne pas laisser son père, atteint de la maladie d'Alzheimer.

Avec "Petit joueur", Jason Strarr, nous plonge dans le Brooklin des années 1980, avec un univers sombre.
On est entraîné ici, dans un thriller psychologique. L'accumulation de mauvais choix, qui vont entraîner Mickey, dans une spirale de plus en plus infernale. Et faire passer le lecteur par touts les stades. L'attendrissement, la peur, le dégoût et l'incompréhension, et même la colère contre le personnage principal, qui au fil des pages, devient l'anti-héros par excellence.

Des thèmes forts comme le racisme, la maladie, le jeu, le vol, le meurtre sont abordés ici. Sans toutefois y avoir, de réel rebondissement. le tour de force de l'auteur, nous tenir en haleine avec un rien, le premier pari que Mickey a pris pour Angelo, malgré les mises en garde.
L'écriture est-elle, que l'on s'implique, on ressent le malaise de notre héros, et on a envie de le secouer, je me souviens de m'être dit, plusieurs fois : "mais pourquoi, tu ne fais pas comme ça, ou comme ça...", "mais bon sang, soit pas idiot, réagit".

C'est là le plus gros problème de Mickey, il est, non pas idiot, comme je le sermonnais, mais naïf, terriblement, irrémédiablement naïf. La tête de Turque de première pour les autres jeunes, qui n'hésite d'ailleurs pas à le maltraiter.

La chute m'a fait penser à David le héros de mon coups de coeur 2014, qui se demandait sans cesse, si l'on naissait tueur, ou si on le devenait. (cf À main nues de Paola Barbato) Et si la réponse était, tout simplement, qu'on a tous en nous une part maléfique, et que celle-ci, se réveille, ou, non suivant les choix que l'on fait !
Comment expliquer une telle chute sans cela ?

Lien : https://lavisdemickaeline.co..
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