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Critique de Tandarica


Le café que nous offre Indira est un « Black Coffee » (cf. page 101) goûteux, mais bien entendu doux-amer, avec un lyrisme que Gheorghe Grigurcu qualifie de « luciferisme » lorsqu'il la compare à Angela Marinescu.

J'ai traduit avec immense plaisir ce recueil, car comme l'écrit Al. Cistelecan dans sa préface :

« Même chez elle, les urgences, n'attendent pas et elles surgissent abruptement dans des paysages de “calme, luxe et volupté” (bien entendu, avec moins de calme que de volupté, car celui qui brûle sur le bûcher de la passion ne saurait être trop calme). Aussi bien la pandémie que la guerre sont des thèmes imposés par l'actualité, à l'origine de “poèmes occasionnels” exaspérés : “Dans la mer, les mines flottent comme des diables à travers les vagues/et des immeubles s'effondrent sur les gens cachés dans les abris,/il y a encore des vaccins, des menaces, des pastilles d'iode/la nature suit son cours” (Fortuna labilis). Il n'est toutefois, pas aisé de passer de la syntaxe des câlins à celle de la colère, quelques en soient les raisons de le faire ».

Un beau livre bilingue, nostalgique (je pense notamment au poème 1980, p. 133), mais subtilement érotique, avec une excellente mise en page des poèmes en miroir.
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