Monsignore Marchesi, Sofia et Angelo se retrouvent devant les fameuses fouilles archéologiques que leur avait indiqué leur mystérieux informateur. Quel terrible secret cachent-elles pour que des homme surentrainés y soient envoyés ainsi ?
A megghia parola è chidda chi nun si dici.*
C'est ce qu'Angelo dit à Sofia en voulant sortir le grand jeu pour l'impressionner. Mais il en faut plus que ça pour ce faire, assurément, et cette dernière ne manque pas de le remballer une fois de plus, avec son mordant habituel. Je trouve le passage tellement drôle que je ne peux m'empêcher d'en parler.
Ah, bien entendu, ce n'est pas le seul trait d'humour de l'album. Mais je le trouve néanmoins un petit ton en dessous du premier opus. On apprend cependant des choses, beaucoup de choses. Et il reste encore tant de mystères à découvrir !
En bref, Cross Fire adopte un scénario rondement mené par
Jean-Luc Sala, qui fait plaisir au lecteur en lui donnant de quoi manger, sans pour autant dévoiler tous ses secrets. La technique est payante, on veut connaitre la suite absolument ! J'ai quand même un reproche à lui faire : ces conclusions en cliffhanger à la fin des albums me font bouillir. Autant c'est monnaie courante sur un manga, autant là, sur une BD qui met deux ans à paraître, ça peut être très très long !
* La meilleure parole est celle qu'on ne dit pas.
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