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Critique de photonoxx


Cette bande dessinée, nous propose de partir à la découverte de la vie de Glenn Gould.

Par des illustrations très belles et empreintes d'une certaine douceur et d'un certain onirisme, on découvre au fur et à mesure des pages, la vie de cet homme, atypique, excentrique, solitaire, ce joueur de piano de génie qui fut l'une des plus grandes « stars » de la musique classique.

Le récit oscille entre le dernier épisode de sa vie, où il fut victime d'un AVC raconté par le regard des personnes qui le côtoyaient, et des bribes de ce que furent certains bouts de sa vie. de son enfance, à ses débuts de pianistes, et à différents de ses choix dans la vie, qui le voit assez tôt arrêter complètement de donner des concerts pour se consacrer aux enregistrements, et à l'univers des médias, on découvre ici un portrait assez touchant et épuré.

On ressent la grande solitude dans laquelle Glenn Gould semble s'être retranché pour « s'accoupler » pleinement au piano et à la musique jusqu'à une certaine obsession. Il est d'ailleurs assez fascinant de le voir jouer, semblant parler ou chantonner au piano en même temps qu'il joue.

On pourra voir aussi comme une sorte de fatalité inexplicable, un coup du destin, que le premier et le dernier morceau qu'il enregistrera seront les fameuses Variations Goldberg de J.S. Bach d'abord en 1955 puis en 1981 avant qu'il meure en 1982 à l'âge de 50 ans.
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