Ce recueil aurait pu encore plus me plaire si les histoires le composant, à 3 4 près, n'étaient pas que des anecdotes sans grand intérêt et si leur écriture avait été plus romancée.
Malgré cela j'ai passé un bon moment dans ce far-west peuplé d'indiens appelés sauvages et de colons pas beaucoup mieux considérés. Surtout en lisant "L'hallali des indiens Chéyennes" où les "faces pâles" en prennent pour leur grade, grâce à de jolies tirades pleines d'humour noir et grinçant comme je les aime.
Mais, en conclusion, je ne conseillerais quand même pas ce recueil qui ne raconte pas grand chose et qui a mal vieilli, autant dans son style que dans les appellations données aux indiens.
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On est civilisé ou on ne l'est pas. Quand on est civilisé on ne massacre pas sept cents personne. Dieu merci ! Il existe d'autres méthodes plus douces qui n'indignent pas les âmes sensibles et qui conduisent au même résultat.
"L'hallali des indiens Chéyennes"
A peu près à l'emplacement où s'élève aujourd'hui la cité de San-Francisco avec son port, ses docks, ses rues trépidantes, ses gratte-ciel et ses trois millions de citadins, se trouvait un minuscule village de douze habitants, appelé Yerba-Buena. Plusieurs rivières, dont le rio Sacramento et son petit affluent, le Fork, arrosaient cette région d'une richesse naturelle merveilleuse. D'immenses forêts de chênes, de cèdres et surtout de séquoias géants et toujours verts, couvraient les pentes des montagnes et s'avançaient jusque dans les plaines où poussaient librement les arbres fruitiers au milieu des prairies.
"La première paillette d'or"
Quand sa douleur était trop forte, quand elle ne pouvait pas retenir ses larmes, la squaw ou Langue d'Argent se détournait discrètement. Il y avait chez ces sauvages une délicatesse qu'elle n'avait jamais soupçonnée.
"Le renégat"
Jusqu'à présent, cette installation avais été retardée ; les nouveaux venus étaient retenus par la peur de ces dangereux sauvages peaux-rouges dont on racontait tant de traits de férocité et qui avaient l'audace de se fâcher sous le misérable prétexte que l'on prenait leur terres.
"L'hallali des indiens Chéyennes"