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Snow et Winter tome 3 sur 5

Kalaan Tsuckbell (Traducteur)
EAN : 978B083TH87C6
Reines-Beaux (29/04/2020)
3.94/5   9 notes
Résumé :
L'été vient d'arriver sur New York et Sebastian Snow va franchir une nouvelle étape dans sa vie de couple avec Calvin Winter : l'antiquaire et l'inspecteur emménagent ensemble. Cette semaine, qui aurait dû être centrée sur la célébration de cet engagement ainsi que l'anniversaire de Calvin, se voit dérailler lorsqu'un mystérieux colis arrive à l'Enporium. Le paquet contient un kinétoscope Thomas Edison tout droit sorti du XIXe siècle, mais pas que. L'invention de W.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Troisième enquête de Snow, l'antiquaire détective amateur, et Winter, le flic à la patience d'ange. Je tiens d'ailleurs à saluer la qualité des recherches techniques de l'auteur, qui nous apprend des détails passionnants cette fois sur l'invention du kinétoscope et sur Edison.

La livraison du-dit kinétoscope à l'Emporium va déclencher une série d'évènements qui vont lancer Sebastian dans une enquête qui va le mettre en danger, c'est plus fort que lui, il ne peut pas s'en empêcher.

Rajoutez à cela un salon d'antiquités avec un organisateur plus que léger, le retour d'un ex un peu suspect, le retour d'un autre ex pas suspect du tout (mais qui l'a été dans un tome précédent), un assistant désabusé, une garde-robe refaite, un ancien professeur, des bobines cachant des films secrets, des étudiants plutôt inquiétants, bref... la routine chez les Snow/Winter quoi.

La relation des deux hommes évolue d'ailleurs, quand Sébastian arrive enfin à admettre ses insécurités vis à vis de sa relation avec son flic personnel. Mention spéciale au père de Séb, toujours aussi impérial et aimant.

Même si j'ai toujours autant de mal à ne pas penser à Adrien English quand je lis cette série, que ce soit avec le mannequin de la couverture ou avec les interactions finalement assez similaires des héros, pour autant, j'apprécie le côté historique de chaque tome, l'humour un peu à froid de Sebastian (qui me rappelle Adrien English... je l'ai déjà dit non ?), les enquêtes plutôt bien ficelées, le rythme donné par la plume de l'auteur, la qualité de cette plume et de la traduction, bref, je passe un bon moment à chaque tome et c'est toujours ça de pris.
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𦨊ttention risque de spoilers sur le tome précédent
Ça y est, Snow et Winter ne font dorénavant plus qu'un sur l'étiquette d'une boîte aux lettres
La perte de l'appartement de Sebastian a permis de donner une dimension encore plus profonde à leur couple et après avoir trouvé le logement adéquat, ils peuvent tranquillement commencer leur vie commune.

Enfin tranquillement c'est vite dit ! C'est sans compter la facilité qu'a l'antiquaire de se mettre dans de vrais guêpiers. Même Max, son fidèle employé, commence à devenir tout blanc quand un colis imprévu arrive a l'Emporium, surtout quand il n'y a pas d'adresse d'expéditeur dessus.
Vous pensez bien que recevoir un objet rare comme un Kinétoscope avec un film à l'intérieur rend Sebastian presque euphorique, mais quand il regarde la bobine défilée et qu'il voit un meurtre vieux de plus de cent ans, son obsession de découvrir le fin mot de l'histoire est ravivée et ca ne va pas se faire sans heurts...
Agression, cambriolage, fusillade, en vrai, moi à la place de Sebastian je m'enroule dans du papier bulle et je ne sors plus de chez moi.
J'ai encore passé un moment génial avec ce couple. Ils sont trop choux ensemble et j'ai trouvé que dans se tome, on avait la sensibilité cachée de Sebastian qui se dévoilait un peu plus. Il avoue ses peurs et son sentiment d'infériorité, ça ne le rend qu'encore plus attachant. Mais l'amour et le soutien de Calvin vont lui faire redresser les épaules et en même temps qui ne voudrait pas d'un homme comme le policier comme béquille émotionnelle ? non parce que dans ce tome, Calvin est merveilleux, je suis totalement sous le charme.
Je suis aussi conquise par l'humour sarcastique de Seb surtout que là il peut s'en donner à coeur joie avec Neil beaucoup plus présent cet opus.
Tout n'est pas parfait bien sûr, mais entre l'enquête (j'avais oublié qui était le vilain de l'histoire) et les personnages c'est vraiment une série que j'adore suivre, j'ai à peine fermé le livre que je voudrais le suivant, j'apprécie tellement l'univers et ce que l'atmosphère dégage.
Mon petit + : la relation de Sebastian et son père ❤
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Sebastien Snow et Calvin Winter viennent d'emménager ensemble dans un nouvel appartement, c'était un peu nécessaire après que celui de Seb ait été atomisé et le studio de Calvin était trop exigu pour vivre à deux. Il ne manque plus que les meubles et surtout le lit soient livrés pour que ce soit parfait, mais dormir par terre ne dérange pas trop Seb si c'est dans les bras de Calvin.
On va finir par croire que l'Emporium, la boutique d'antiquités de Seb, est maudite, recevoir un kinétoscope de plus de 120 ans en parfait état sans savoir qui l'a expédié, ce n'est pas vraiment banal, mais s'apercevoir qu'un film contemporain à l'appareil montre une scène de meurtre, ça ne pouvait arriver qu'à Snow !
Bon, il ne faut pas s'affoler, un meurtrier de plus de 140 ans ne risque pas de faire des siennes, mais si on trouve un cadavre tout frais dans sa poubelle, peut-être peut-on commencer à se poser des questions …


Après Edgar Allan Poe puis Barnum c'est au tour d'Edison d'être sur la sellette, encore une fois l'autrice nous promène à travers la petite histoire de l'Amérique dans une enquête entrelacée avec la romance de Sow et Winter. Chacun de nos héros fait l'effort de surmonter ses problèmes par amour de l'autre, mais quand il est question d'enquête Snow ne peut rester sur le côté et sa curiosité compulsive risque de lui poser des problèmes, pourquoi ne sait-il pas laisser à son rouquin baraqué le soin de mener l'enquête, enfin, il est payé pour ça à la NYPD !


Le récit nous fait découvrir la naissance du cinéma aux U.S.A dans les années 1890, mais l'âge d'un crime n'a pas d'importance pour Snow qui va exploiter sa connaissance des petits détails de l'histoire pour résoudre le mystère, même s'il risque de tomber sous des balles, mais des balles d'époque ! …


Un polar mêlant avec légèreté et humour une enquête criminelle et la romance que vivent nos héros, un peu de sexe circonstancié épice le tout. L'écriture est fluide et agréable, le ton reste léger et n'approfondit pas les détails, un agréable moment de détente qui devrait convenir à tous les lecteurs …
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🤔Un kiné-quoi ? C'est exactement ce qu'a demandé Max, l'assistant de Sébastian, antiquaire daltonien de son état. Pourquoi je précise daltonien ? 🔴🟢Parce que mettre du rouge et du vert en plein été 🌅ça fait un peu hors saison, et il en a sa claque de ses fautes de goût que son petit ami d'inspecteur, Calvin, ne pense pas la peine de lui signaler. Bref, revenons-en à notre kiné-machin🎥

📚Tout semble revenu à la normale à l'Emporium, la boutique d'antiquités de Séb. Bon, après quelques vols et meurtres auxquels il a été mêlé, c'est pas trop compliqué. 🐈‍⬛Mais, en tant que chat noir officiel, aimant à emm*rdes, ça ne pouvait pas durer. Voilà qu'il reçoit un énorme colis, sans le nom de l'expéditeur, ça serait trop facile, dans lequel il y a ce fameux kiné-truc (voir photos du post). Il s'agit d'un kinétoscope Thomas Edison tout droit sorti du XIXe siècle. 🎦C'est le plus ancien dispositif de l'histoire du cinéma, destiné à visualiser, certes de façon individuelle, les oeuvres photographiques donnant l'illusion du mouvement. Et c'est super rare ! Alors quand dedans, il y a une bobine complète d'un film encore plus rare et qu'au bout de cette bobine, on n'a rien trouvé de mieux que de coller les images d'un MEURTRE, c'est le pompon ! Et ça tombe sur qui ?...sur Sebby !

🤔Deux possibilités : soit on fait comme si on n'avait rien vu, soit on joue à nouveau les détectives du dimanche. Et c'est reparti ! Notre antiquaire se retrouve encore empêtré dans une enquête rocambolesque pleine de rebondissements, de personnages surgis du passé, d'un cold cold cold case. Pour l'épauler, il peut compter sur Calvin, une valeur sûre, un calme à toute épreuve, et il en faut pour supporter ce cher Séb, et un 🍑 à se damner entre autres choses ! Il n'en revient toujours pas d'ailleurs de filer le parfait amour avec cet ancien militaire, reconverti en enquêteur, ce qui ne règle pas pour autant ses problèmes de confiance en lui.

🥰Quel plaisir de retrouver Snow et Winter, notre duo d'enquêteurs amoureux !

🔎Le mystère est toujours au coeur des tomes de la série et l'idylle suit son cours tranquillement. J'aime le côté persévérant de notre antiquaire qui n'hésite pas à se mettre dans des situations compliquées et à prendre des risques démesurés, au grand dam de son chéri. C'est une trame que j'apprécie particulièrement, le parfait combo romance/enquête avec une bonne grosse louche d'humour (et non, pas juste une petite touchette).
✍️L'auteure a su à nouveau rythmer cette histoire avec son style qui m'est désormais reconnaissable. La traduction est vraiment au top, et je pense qu'il faut le souligner. Les expressions sont judicieusement traduites, c'est fluide et clairement appréciable.
🥰Adeptes du mystère, mais aussi de l'amouuuur. C'est pour vous !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ahhh ! Voilà un tome quasiment parfait.

Sebastian reçoit un kinétoscope d'époque sans adresse d'expéditeur et ne s'attend pas à se retrouver au coeur d'une quête qui va faire couler beaucoup de sang. le film qu'il contient vaut de l'or alors qu'on croyait la scène évaporée depuis des années et en bonus, un meurtre y est commis. Sebastian ne sait pas qui et pourquoi on tient tant à lui voler les films mais il ne compte pas rester sagement assis à attendre que Calvin mette la main sur le coupable. Qui va encore s'attirer des ennuis en jouant au détective ? Réprimandé par Calvin, par Neil aussi, il va jusqu'à laisser ses soupçons peser sur une seule personne en oubliant que parfois, les choses ne sont pas aussi nettes qu'il le voudrait.

En parallèle, il tente de museler sa jalousie alors que l'ex de Calvin est en ville. Mais il réalise que, peut-être, Calvin vit la même chose alors que lui-même, involontairement, se retrouve à fréquenter Neil. C'est l'épreuve de la confiance qui les attend.

Ceci étant, je commence à adhérer à la personnalité de Sebastian, plus facilement qu'aux tomes précédents.
L'enquête était excellente, avec un bon rythme, de sacrées péripéties (un poil dingues mais j'aime bien ça de temps en temps) et une romance moins envahissante (comprendre les scènes de sexe qui font lever les yeux au ciel moins présentes).
Un parfait dosage de tout ce qui me plaît dans la romance à suspense.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La communauté des antiquaires n’avait pas beaucoup de membres de trente-trois ans. Et certains ne souhaitaient pas prendre les petits jeunes comme moi au sérieux. La plupart n’avaient aucune idée du travail qu’il m’avait fallu pour arriver où j’en étais.

Je m’étais endetté pour obtenir mon Master of Fine Arts et avais passé plusieurs années à être une sorte d’apprenti pour un des plus gros connards du milieu, j’ai nommé mon ancien patron, Mike Rodriguez. J’étais fier de mon magasin, et j’avais travaillé trois ans pour mettre en valeur d’obscures reliques de notre passé et éduquer les gens à leur sujet. Désormais, mes clients ne cessaient de revenir parce qu’ils savaient que les connaissances, les objets et l’attention qu’ils recevraient seraient au top. Depuis, l’Antique Emporium de S. Snow était devenu le genre de boutique que le salon de l’antiquité du Javits Center contactait, demandant que je parraine l’évènement.

J’avais donc beau être l’un des membres les plus jeunes de la communauté, puisse Dieu avoir pitié du pauvre bougre qui prendrait mon argent durement gagné et ne satisferait pas mes attentes en retour.
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Calvin fit le tour de la table pour me rejoindre et m’offrit sa main, conscient que je voyais mal dans ce hall d’exposition, et aussi parce qu’il savait que je n’aimais pas utiliser ma canne.

Ce geste tout simple d’aide et d’affection accéléra un peu mon rythme cardiaque.

Calvin avait parcouru tellement de chemin, vraiment. En décembre, il était si refoulé que même tenir la main d’un malvoyant pour l’aider aurait relevé de l’impossible. Mais dès lors qu’il avait décidé de faire son coming-out – non seulement un acte d’amour à mon égard, mais aussi d’acceptation de soi –, Calvin ne s’était jamais retourné. Il fallait un courage hors pair pour faire face à des dizaines d’années de peur et de dégoût de soi et leur dire « ça suffit ». S’il avait été capable de surmonter son angoisse d’être un policier publiquement gay, j’étais profondément convaincu que Calvin finirait par faire de même avec son SSPT de manière positive et constructive.
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— C’est…

Je m’interrompis presque comme si j’avais peur de lui porter malheur et retirai les couches d’emballage les unes après les autres, révélant ainsi le meuble spectaculairement bien conservé.

— Nom de Dieu, jurai-je.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Un kinétoscope.

— Un kiné quoi ?

— Kinétoscope. Un projecteur de film pour une seule personne breveté par Thomas Edison. C’était avant qu’ils trouvent comment projeter un film devant un grand public, expliquai-je en regardant Max avant de me pencher pour lui montrer quelque chose. Tu vois le judas sur le dessus, c’est par là qu’on regarde. Il y a une ampoule à l’intérieur qui éclaire les images par l’arrière, et la bobine passe dans le caisson.
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Neil s’éclaircit la gorge.

— Monsieur Snow et moi parlions affaires.

Lee se retourna comme s’il avait complètement oublié la présence de Neil.

— Oh ! Je suis désolé. Je crois que vous vous êtes arrêtés vers « sale petit con », dit-il d’un ton amusé.

Je n’aimais vraiment pas Lee.

Neil passa à côté de lui en le bousculant. Que Dieu le bénisse, sa personnalité plus irritante que l’ortie s’avérait bénéfique, pour une fois. Il se campa à côté de Lee et le toisa.

— Nous sommes parfaitement capables de nous insulter sans l’aide de personne. Mais avant que l’un de nous puisse répondre, un coup de feu retentit.

Puis un bruit de verre qui éclate.

Et la vitrine de l’Emporium explosa.
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D’accord, je commençais à avoir l’habitude de trouver des corps sans vie.

L’homme dans la poubelle était le numéro cinq de ma liste de petits veinards. Et n’oublions pas qu’il y avait eu une fois un cœur de porc niché sous le plancher de l’Emporium. Donc disons plutôt : corps numéro 5,5.

Mais quand même. Je m’étais attendu à trouver des mousses d’emballage et des poubelles de bureau pleines de marcs de café et de barquettes de plats à emporter… Pas un cadavre lové dans les ordures. Et le visage du type était marqué par le choc et l’horreur : des yeux écarquillés et la bouche grande ouverte, comme si le bougre était aussi surpris que moi de le trouver mort.
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