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°°° Rentrée littéraire 2019 #13 °°°



Le prologue se veut bienveillant à l'égard d'un lecteur qui pourrait être perdu avec tout ce qui va suivre. Il plante le décor, les lieux et les personnages. A savoir, en une époque et un lieu indéfinis post-apocalypse :

- « une histoire d' enfants sauvages » vivant dans ce qu'ils appellent « la Colonie », à la lisière d'une forêt qui fait peur et attire à la fois. Des orphelins, des abandonnés, des malades, des estropiés, des irradiés. Ils ont des noms bizarres ou à rallonge ( Tout-Le-Fait-Rire, Destiny-Bienaimée, Trogne, Tricératops ) et ont crée leur propre société, pas meilleure que celle des adultes, avec ses rapports de force, ses violences, ses dominants.

- «  et puis il y a un village » quasi médiéval traversé d'une lutte des classes entre les grands propriétaires, maîtres des forges, des mines, des éoliennes, et les paysans menés par le berger Darnert qui veulent garder l'usage de la forêt

- « des histoires de religion, dans ce village, il faut les prendre au sérieux », on y trouve des christian, des muslim, des supermuslim et des vrais supermuslim qui menacent l'équilibre et veulent transformer le village en califat

- une forêt mystérieuse avec sa femme-arbre

Là, tu commences à te dire qu'il n'y a pas que la forêt du titre qui furieuse, tu pressens que tout ce roman est carrément fou furieux. Et c'est exactement cela, un véritable OLNI ( objet livresque non identifié ) d'une liberté absolue, qui s'affranchit de tous les genres. Sylvain Pattieu propose même une sorte de syncrétisme détonnant à partir d'un viaduc d'inspirations complètement hétéroclites : les récits mythiques des trois monothéismes ( par exemple, le nom de la Colonie est celui du roi de Salem dans la Bible, Melkisedek ), des légendes pyrénéennes ( les sabots de Bethmale, avec leur pointe en aiguille pour encorner les coeurs ), la guerre historique des Demoiselles en Ariège au XIXème siècle ( ou comment des paysans en rébellion contre un code forestier leur interdisant l'usage de la forêt se déguisent en femmes pour attaquer les grands propriétaires et les maitres des forges ) , le roman Sa Majesté des Mouches de Wiliam Golding et sa communauté d'enfants livrés à eux-mêmes etc

Le récit est incroyablement foisonnant et multiple, et pourtant, jamais je ne m'y suis sentie égarée. Au contraire, on sent que l'auteur sait où il va ; lorsqu'il croise les histoires, elles se finissent par se recouper de façon très cohérente, un tour de force pour un roman qui frôle avec le fantastique et l'imaginaire.

On est clairement dans la littérature de « genre », entre roman épique, roman d'aventures, récit postapocalyptique. Et pourtant, il n'est en rien déconnecté de la réalité contemporaine, le lecteur reconnaît parfaitement le monde d'aujourd'hui, notamment la deuxième partie «  Les vrais supermuslim » qui décrypte sous couvert romanesque le phénomène du djihadisme avec brio, tout particulièrement avec le personnage du jeune Brille.

En fait, tous les personnages sont passionnants, Danert le berger rebelle déguisée en demoiselle ; Esclarelys, son ancienne amoureuse Esclarelys qui canalise sa fougue amoureuse et sexuelle en se convertissant en vrai supermuslim des plus zélées ; et bien sûr, La-Petite-Elle-Veut-Tout-Faire-Toute-Seule devenue sous le nom d'Onyx une sorte de Jeanne d'Arc animée par les voix de la Femme-Arbre, une jeune fille puissante qui devient le guide des enfants perdus ; le conteur Mohamed-Ali dont les chants et poèmes ponctuent habilement le récit et lui apporte du coffre.

Cerise sur le gâteau, cette formidable vitalité romanesque est incroyablement portée par une écriture forte, très originale, métissée, puisant aussi bien dans la fougue homérique que dans la rythmique contemporaine du slam ou du rap. Les phrases sont longues, très travaillées, lyriques, poétiques, parfois peu ponctuées, amples. Elles m'ont happée, essoufflée, enthousiasmée.

Vraiment un roman, type exercice de style, étonnant, très singulier, qui détonne dans la production littéraire actuelle par son sens absolue de liberté.
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Sylvain Pattieu signe un nouveau roman et ce dernier est vraiment un livre d'aventures mettant en scène une bande de gamins sauvages, des brigands, des extrémistes avec une langue slammée.
Il crée une société post-conflits mondiaux avec des religions qui ont pris le dessus, qui ont redéfini la vie ; les mélanges, les batailles, les bons, les méchants, les enfants, les coups bas, les arcanes, les légendes de l'Ariège, les arbres, les mystères, la nature très présente et la ville, brute… Tout cela fait de ce roman un petit ovni ! Rajoutée à tout ce mélange : la langue !
Un roman étonnant, détonnant, aussi vif que dense, intelligent, complexe… comme une forêt dense dans laquelle on se perd tout en étant sûr du chemin que l'on arpente…
L'histoire est celle de divers personnages de la Colonie, un genre d'orphelinat, dans un contexte de post-guerres diverses ayant fait des ravages. Les enfants sont traumatisés autant dans leurs têtes que dans leurs corps… et là, à l'orée de cette forêt, de multiples personnages s'entrechoquent, se frôlent, se battent, se menacent, se détestent, s'aiment un peu ou passionnément.
C'est une histoire accrocheuse, les noms sont incroyables drôles ou réalistes, on croise des noms connus revus et corrigés, des descriptifs bien troussés…
Une histoire ? Non, plusieurs qui s'entremêlent, qui se chevauchent, qui se font écho… C'est brut, c'est rude, c'est cru, mais c'est aussi poétique, instructif (merci pour les explications sur les différents spécimens d'arbres), écolo, politique, et avec une violence guerrière sous-jacente ou pas.
C'est vraiment une belle découverte et le format du texte, certes original, est un atout majeur pour vous recommander cette histoire pas banale !
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Au début (c'est-à-dire les trente premières pages), je me suis dit que ça allait être compliqué de se concentrer sur une telle histoire post-apocalyptique avec tant de personnages aux noms démesurés.
Au début, je me suis dit que ce moment de pandémie, de frayeur et de confinement n'était peut-être pas le meilleur pour découvrir un roman qui évoque épidémies, guerres, catastrophes, bandes d'enfants féroces et survie dans un monde impénétrable.

Mais ça c'était au début (c'est-à-dire les trente premières pages) !

Après... ce fut - comment vous dire ? - l'impatience exacerbée de poursuivre ; les émotions extrêmes et contradictoires qui se bousculent au portillon du coeur et de l'esprit ; la dégustation d'une langue inouïe, d'une écriture-monde ; le désir de tourner les pages, entremêlé de la volonté de ralentir le rythme pour s'immerger encore davantage dans le récit ; la familiarité avec ces personnages fabuleux ; l'Odyssée dans cette forêt furieusement foisonnante. Après, ce fut l'envoûtement d'un voyage bouleversant sens-dessus-dessous, 632 pages en apnée, à ne plus savoir sortir de cette forêt. Dire que j'ai aimé, est une litote qui ne me satisfait guère. Trop réducteur. Trop sommaire. C'est un roman qui a fait disparaître tout ce qui n'était pas lui, qui m'a emportée et que j'emporte désormais dans mon ADN de lectrice.

La Colonie est une institution qui accueille des enfants de tous âges, fracassés dans leur être et dans leur mémoire par tout ce qu'ils ont vécus. Amputés, estropiés, irradiés, brûlés, abandonnés, orphelins, ils sont, le jour, vaguement surveillés par des adultes éducateurs, mais retrouvent leur liberté dès qu'arrive la nuit. Et ces enfants qui ont survécu à toutes les horreurs de la guerre et des catastrophes naturelles n'ont de cesse, alors, que de se battre entre eux. Comme pour garder un semblant de contrôle sur leur vie, ils instaurent des règles et des codes bien plus rudes que ceux établis par leurs surveillants.
Un peu plus loin se dresse la Forêt où les enfants n'osent pas s'aventurer car elle abrite toutes les créatures des pires cauchemars. Territoire interdit car innommé. Pourtant des bergers s'y cachent et luttent violemment contre les maîtres des forges et les charbonniers.
Au fond du val, un village où cohabitent christian, muslim, supermuslim, paysans, commerçants et soldats.

Cette géographie resserrée explose de violences, de luttes sociales, religieuses, politiques, amoureuses, que l'on apprend au fil de chapitres très brefs qui sont autant d'épisodes dans la vie des personnages : les péripéties de la lutte entre le berger Darnert et le maître des forges Kylian PetitCoeurCouronné ; l'opposition entre Elias Debillet, le maire, et Kylian PetitCoeurCouronné ; l'amour vorace et égoïste d'Esclarelys pour Darnert ; la lutte de pouvoir à la Colonie entre La-Petite-Elle-Veut-Tout-Faire-Toute-Seule et Tout-Le-Fait-Rire, entre les strongues et les bitches. Et lorsque les vrais supermuslim décident de faire du village une base pour leur futur califat, personne ne sait leur résister. La population se soumet aux lois de la charia ou meurt.

Que deviendront les enfants de la Colonie dans ce monde où l'intégrisme religieux exige des martyrs ? Est-ce que cette Forêt que La-Petite-Elle-Veut-Tout-Faire-Toute-Seule a fini par apprivoiser leur offrira abri et survie ? Mais survie dans quel monde ?

Il ne s'agit ici que d'un minuscule aperçu de tout ce qui se joue dans le roman de Sylvain Pattieu, comme si je le regardais à travers le petit bout de la lorgnette !
Mais comment rendre compte d'une histoire qui en entrelace mille autres, légendes, contes, mythes, actualité brûlante ? Par quels moyens donner une idée de ces innombrables ruisseaux narratifs qui dévalent vers l'océan, charriés par une écriture qui elle-même conjugue tous les temps et les mouvements pour aboutir à cette symphonie baroque qui m'a transportée ?
Ce roman est à l'image de son titre : une Forêt-Furieuse-Ténébreuse-Lumineuse, qui donne vie à un univers, dans lequel on garde des repères qui ne sont plus tout-à-fait les nôtres mais un peu quand même. Les passions humaines sont brassées-embrassées par ce que vit chaque enfant. le temps n'a plus la même valeur, il n'a plus de valeur du tout, seuls les évènements, individuels et collectifs, le ponctuent.

La langue rythme le récit d'éclats de joie, de tendresse, de cruauté, de sensualité, et de ces épousailles hétéroclites jaillit une poésie inouïe, une musique ensorceleuse où les scansions du rap se mêlent de mélopées incantatoires. de toutes ces histoires fracassées, éparpillées en miettes de souvenirs, Sylvain Pattieu réussit à faire un tout homogène, cohérent, un monde qui est comme un reflet (à peine) déformé du nôtre. de toutes les disgrâces, il parvient à tirer de la beauté. Et c'est prodigieux !
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Dans un temps et un lieu plutôt indéfinis, des enfants sont hébergés dans une sorte de colonie de vacances. Sauf qu'ils ont connu la guerre, certains sont amputés, mutilés, tous on été séparés de leur famille. Pour les aider, quelques adultes, mais la plupart du temps, ils se gèrent entre eux. D'un côté les « strongues », de l'autre les « Bitches ».

Non loin de la forêt, il y a un village. Il y a aussi les bergers, un groupe d'homme qui sont contre le pouvoir en place, et « s'amusent » à attaquer ceux qui tiennent la forge, déguisés en demoiselles pour les humilier.

Et il y a les super-muslims, des extrémistes, qui se rapprochent peu à peu.

Autant prévenir tout de suite, ce livre est un ovni, un pavé de 650 pages, avec une écriture très particulière qui ne plaira pas à tout le monde ! la première phrase fait 2 pages complètes et ce n'est pas la seule. le langage est à plusieurs moments parlé, on le voit dans les appellations (strongues et bitches, par exemple), les mots d'argots, les noms des personnages La-Petite-elle-veut-tout-faire-toute-seule, La-femme-quand-elle-rit-c'est-une-cascade, le fait que le pronom soit souvent répété après la dénomination de la personne (la fille elle fait ceci), etc. Un style donc particulier, au service d'un roman qui l'est aussi. Honnêtement il m'a fallu au moins 70 pages pour arriver à comprendre un peu de quoi on parlait et quels étaient les différents groupes (je n'avais pas de synopsis pour m'aider ^^). Finalement, l'écriture a quand même réussi à m'entraîner et je me suis attachée à La-Petite-elle-veut-tout-faire-toute-seule. Même si pendant quasi tout le roman, je me suis demandée où on allait. Comme je disais, on est par moment entraîné par l'écriture, qui est rythmée, mais donne également une impression de fouillis. Ça va mieux dans la deuxième partie du roman, mais j'ai trouvé qu'au début on avait du mal à s'attacher et à repérer les personnages, ce qui est important pour moi.

J'en ressors donc la tête pleine d'images et d'histoires, mais un peu confuse malgré tout. Et ça sera un livre très difficile à conseiller vu l'originalité de son écriture et les sujets abordés !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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La lecture de ce livre m' a pesé tant par le style d'écriture que par le récit lui même.
JJe suis passée à côté de cette histoire post apocalyptique dans laquelle des communautés d'enfants, de bergers, d'intégristes cohabitent dans la violence.
Je suis restée hermétique au vocabulaire issu du rap ou de l imagination de l'auteur.
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Je suis bien déçue, je me faisais une joie...
En fait, ce roman a un air de déjà lu "Sa majesté des mouches" et surtout "La maison dans laquelle" en beaucoup moins bien auxquels l'auteur fait allusion page 112 " Mohamed-Ali est assis sur un matelas et il lit, avec une tête d'enfant sage, d'enfant sérieux, il lit des aventures de lapins ("Water shipdown") des enfants seuls sur une île déserte et d'autres, éclopés et mutilés dans une mystérieuse maison. ...
Rien de neuf, sauf peut être cette intrusion des vrais supermuslims... et leur fascisme religieux. Une lecture agréable mais qui ne restera pas dans mes annales personnelles.
Ps : la lecture des remerciements confirment les références aux deux romans pré cités..
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Comme toujours, j'ai été attirée par cette très belle couverture, à la fois mystérieuse et troublante. On aperçoit l'ombre de deux enfants dans une forêt embrumée.
En lisant le résumé, j'ai vu qu'il s'agissait d'un roman post-apocalyptique. Je pensais lire un roman de science-fiction. Mais non, pas du tout. Cette histoire pourrait se passer dans un futur proche, chez nous, … Quelques mots égrainés par-ci par-là, me laissent à penser que cette histoire se passe dans les Pyrénées.
L'histoire commence après une guerre très destructrice dans un genre d'orphelinat à l'orée d'une forêt. Les enfants arrivent estropiés, traumatisés par toutes les horreurs qu'ils ont vécues. Ils ne s'appellent plus par leur nom, mais par un qualificatif, un aspect physique. Ils essaient de se reconstruire dans un monde violent en pleine reconstruction.
Il est question de la violence des guerres contemporaines, de domination, de religion, de fanatisme, de peur, de mort, de trahison, mais aussi d'amitié, d'amour, de solidarité, de sincérité, de courage, de reconstruction, de vie.
Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de roman, mais j'ai été happée par cette histoire (ou plutôt ces histoires), ses chapitres courts qui entremêlent les vies et les émotions, son style d'écriture poétique, mais aussi vif, violent, percutant, cru parfois. Je me suis attachée à ces enfants, La-Petite-Elle-Veut-Tout-Faire-Toute-Seule, Destiny-Bienaimée, Mohamed-Ali.
Ce roman est une belle découverte, à la fois original et tellement actuel.
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J'ai passé mon tour aux environs de la page 100. le style infantilisant - frôlant le débile léger - n'étant véritablement pas ma tasse de thé. Une promesse pourtant vivifiante, ce pavé post-apocalyptique en hommage à Sa Majesté des Mouches, mais non.

Cela fleure trop l'exercice de style sans intervention risquée, le joli étalage de formules éclatantes (il y en a beaucoup de belles et fortes) dans de brefs chapitres sans émotion, sans véritable originalité de situations, de personnages. On ne peut pas arriver à la page 100 et que rien de pertinent ne se soit passé, rien d'intriguant, rien de métaphysique. Ce n'est pas sérieux.
Voici un extrait de l'avant-propos, où l'auteur juge bon, sur 4 pages, de nous résumer ce à quoi nous devons nous attendre, comme pour nous implorer de bien tout lire. Mais jugez plutôt du style, et dites-moi si cela vaut les heures à scruter dans cette forêt absurde si quelque chose va finir par briller plus longtemps que deux phrases bien trouvées, de temps en temps. "C'est une histoire d'enfants sauvages, il y en a eu pas mal, déjà, c'est fascinant ces gamins, ça fait peur. Il y a eu Sa Majesté des mouches, un livre terrible sur une bande de gamins qui sont dans un avion, l'avion s'écrase sur une île déserte, le pilote meurt, ils sont seuls sans adultes et ils créent leur propre société pas meilleure que celle des grands, tout aussi cruelle, avec des rapports de force, des dominants, des exclus, des injustices. Il est violent ce livre.
Ici aussi donc une bande de gamins, il y a La-Petite-Elle-Veut-Tout-Faire-Toute-Seule, Destiny-Bienaimée, Méduse, Mohamed-Ali, Tout-Le-Fait-Rire, Brille, Trogne, Espoir et Moufle, des noms bizarres, des noms à rallonge. Parmi eux deux groupes, deux bandes, les strongues et les bitches, ils ne s'entendent pas, ils se battent souvent." Disons que comme je n'ai pas 14 ans, et que je ne compte pas faire fortune avec mon compte Instagram, je ne pense pas être exactement la cible de ce monsieur Pattieu. Lui souhaite bon vent, et peut-être à une prochaine fois.
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Une déréliction post-apocalyptique violente, poétique, forestière et inventive où les enfants abandonnés et réinventés s'affranchissent du sort à eux promis par les propriétaires des corps et par les fous des âmes.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/04/18/note-de-lecture-foret-furieuse-sylvain-pattieu/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Je suis allé au bout des 630 pages de ce roman post-apocalyptique, parce qu'il m'avait été offert par mon paternel, sur les conseils d'un libraire qui n'a manifestement pas les mêmes goûts littéraires que moi, mais aussi parce que je me suis vaguement laissé prendre par l'intrigue ; cela dit, l'idéologie sous-jacente ne m'a pas emballé, ce que j'aurais pu anticiper si j'avais commencé par les vingt (!) pages finales de remerciements, où l'on trouve les gilets jaunes... Ce n'est pas grave en soi, le style peut tout faire passer, mais en l'espèce je n'ai pas « kiffé grave » ce langage de jeune de cité complaisamment manié par un professeur d'université. En résumé, dispensable.
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