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Ce roman policier est parfait pour découvrir la Rome antique. Titus doit résoudre un mystère et avec lui nous parcourons les rues de la ville, le temple des vestales... Très documenté, avec du suspense, c'est une bonne découverte.
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Soufflée ! J'ai adoré : le thème (enquête dans la rome antique), la précision de l'immersion historique, les connaissances culturelles distillées progressivement, les drames, les trahisons. du grand art.
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C'est un excellent roman, à la fois historique car il y a une véritable description de Rome au temps De César tant dans la société, la culture, la religion, la philosophie, etc, mais aussi policier car il y a bien entendu un criminel à retrouver et enfin sentimental car il y a une intrigue amoureuse.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..
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Une série d'enquêtes historiques lu pour la première fois il y a pratiquement dix ans... et la dernière (troisième) il y a cinq. Pour situer l'époque, elle se passe sous le consulat romain, avec bien sûr "ce vieux Jules" (Hum trop regardé Asterix et Obelix moi) consul.

Mais ce n'est pas le point du roman et il n'y fait que de modeste apparition au cours de la série.

Alors le premier point c'est que théoriquement quand on a douze ans, s'attacher à un personnage bien plus âgé peut être compliqué. Et pourtant Titus avec son sens aigu de la justice a su gagner mon coeur.

Deuxième point, je garde le souvenir d'un livre plantant un décors historique plus... solide que ceux que j'avais pu lire auparavant. L'auteur donne vraiment l'impression de maîtriser son sujet. le livre est riche en enseignements à ce niveau plus particulièrement sur l'univers des vestales.

Ensuite niveau enquête, c'est plutôt bien construit, et bien que je n'ai pas réussi à deviner la fin, elle ne sort pas de nulle part, l'auteur a juste su bien brouiller les pistes.

Bref j'en garde un bon souvenir.
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J'ai dû lire ce roman pour mon cours de latin. Ça n'avait rien d'une contrainte au départ car ma professeure en vantait les qualités : "Le suspense est bon, c'est très bien écrit, et surtout, on apprend beaucoup de choses intéressantes sur la civilisation romaine", disait-elle...

Une chose est vraie dans ses paroles ; on voit que l'auteur s'est très bien documenté et arrive à nous inculquer des éléments de cette civilisation de manière peu subtile, certes, mais toujours très efficace pour que l'on s'imagine l'ambiance de l'époque. Personne ne pourra lui reprocher de ne décrire qu'approximativement la vie romaine...

En revanche, pour les autres critères, je ne suis pas vraiment en accord avec ma professeure ; en ce qui concerne l'intrigue policière, je la trouve affreusement banale, sans intérêt particulier. Il est difficile d'ignorer les tours de passe-passe de l'auteur pour la faire avancer. (Je m'imagine bien l'auteur : "Bon, je veux inclure un vol en chambre close impossible à expliquer..." Plus tard : "Pfff... Ça m'énerve tout ce bousin, je trouve pas de solution. Au pire, je dis qu'il existe des humains/monstres qui ont une morphologie très particulière, comme ça y'a un monstre tout plat qui passe à travers les barreaux de la chambre, et un autre géant qui le porte pour qu'il les atteigne. Et pour pas faire bizarre, je mets plein d'autres monstres pour camoufler le tout."
Non mais sérieusement, un homme plat pour justifier le vol ?! (Soupir...)
Mais bon, pour en revenir à l'intrigue, plus on avance dans l'histoire, plus on s'éloigne de l'élément perturbateur, l'assassinat de la mère de Titus. L'auteur s'embrouille dans des explications compliquées pour nous offrir un dénouement (ou plutôt un "avant-dénouement") absolument stupide. J'avais deviné qui était le meurtrier dès le départ, et pourtant, je ne peux pas me vanter d'être la plus perspicace... de plus, je suis affligée du nouveau tour de passe-passe de l'auteur concernant l'assassin pour pouvoir expliquer ce qui est proprement inexplicable...

le point de vue très intéressant et pour le moins surprenant de l'histoire, c'est la toute fin du roman. Un rebondissement qui ne manque pas de piquant...

Sinon, et bien, un style fluide mais assez lourd, des descriptions à tout bout de champ dans des situations complètement inappropriées, c'est ce qui résume l'écriture.

Les personnages ? Pas bien folichon de ce côté-là. Titus est sans aspérité, et les autres ne sont pas beaucoup plus intéressants...

En conclusion, un livre médiocre, vite lu et vite oublié, dont la presque seule qualité est la justesse de la description de la civilisation romaine. Ça n'a rien d'une véritable catastrophe, mais on peut faire beaucoup mieux.
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Le livre commence par un avant-propos de l'auteur sur Rome et l'époque du consulat de Jules César.

Ce qui est assez fascinant dans les romans de Nahmias, c'est d'abord l'écriture, extrêmement limpide, la description du contexte historique, riche, mais sans aucune lourdeur pédagogique et le sens du suspens comme dans les polars de la plus pure tradition.

On est tellement plongé dans l'intrigue au coeur de l'antiquité romaine et les descriptions sont tellement vivantes et complètes que l'on voit les rues, les immeubles, les arènes, les Romains en toge, les temples, les fêtes...

Par ailleurs, l'auteur n'a rien édulcoré, la cruauté, la sauvagerie, les croyances parfois ridicules, l'amour et le sexe, les sentiments des personnages tout en nuances, sans manichéisme, même les "méchants" ont une personnalité complexe.

Le héros, Titus Flaminius, qui est issu d'un milieu patricien favorisé, évolue et change au fil de ses aventures, et on voit, peu à peu, ses certitudes flageoler, et même carrément s'effondrer.

Dans "La Fontaine aux Vestales", Titus perd sa mère, assassinée.

Puis il va mener une enquête sur un vol de collier, sur un homme qui emprisonne les enfants difformes et les exploite ensuite en les faisant voler pour lui, sur les Vestales...

Il va vivre plein d'aventures, certaines très dangereuses, et il va découvrir des facettes de Rome, qu'il ne connaissait pas.

Son esclave, Palinure, qui est alors essentiellement son messager, va prendre de plus en plus d'importance, notamment dans le second volume, "La Gladiatrice", et devenir son assistant.

On côtoie ici les Vestales, les hommes politiques, les philosophes, le peuple, les triumvirs (sorte de police secrète de César), les dieux et déesses, ancrées dans le quotidien des Romains.

On voit combien cette civilisation était avancée et parfois très cruelle.

C'est passionnant !


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Si le récit commence durement avec la mise à mort sanglante d'un cheval pour illustrer les moeurs de Rome à cette époque, le reste du récit est plus doux, quoique n'épargnant pas au lecteur les réalités des bas quartiers. J'ai senti au fil de ma lecture que l'auteur maitrisait complètement le sujet historique et, comme j'aime beaucoup cette époque, j'y ai plongé avec plaisir.

Malheureusement, l'enquête que mène Titus ne m'a pas accrochée, me paraissant parfois trop complexe, parfois trop facile. J'ai eu l'impression que les indices tombaient trop souvent du ciel et, si le dernier rebondissement est réussi, mon attention s'était perdue bien avant, lors de la fin de l'enquête sur une perle volée qui s'est avérée complètement invraisemblable. Dommage!

Pour les amateurs de l'histoire, donc, et les curieux…

Résumé complet sur Sophielit.ca
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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En 59 avant J.-C.,Titus Flaminius est un jeune avocat de vingt-six ans qui appartient à une riche famille aristocratique romaine. Il profite avec insouciance des plaisirs de la vie, jusqu'au jour où sa mère meurt assassinée. Désormais, Titus n'a plus qu'un seul but : trouver le meurtrier et le traduire devant la justice. Son enquête, semée d'embûches, le conduira, en compagnie de son ami Florus, le jeune comédien, des luxueuses demeures sénatoriales aux quartiers les plus sordides de Rome.

L'avis de la rédaction : le beau Titus et l'ingénieux Florus ne manquent pas de courage ni d'idées pour mener leur enquête riche en rebondissements, et riche aussi en descriptions qui, même si elles sont parfois un peu longues, nous plongent dans le quotidien de la Rome antique. Un voyage aussi palpitant qu'instructif, en somme !

L'avis de Gilles, 12 ans : Cette histoire policière m'a beaucoup plu. Suspense, sentiments, réalisme rendent ce roman très vivant et émouvant. Je l'ai vraiment apprécié, même si certains passages sont tristes et d'autres assez violents.
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Enzo


Présentation :

A Rome, pendant le règne de Jules César un jeune homme du nom de Titus Flaminius va vivre une aventure incroyable. Un jour en octobre, Titus Flaminius sortit de chez lui pour aller rejoindre son meilleur ami Brutus qui lui avait donné rendez-vous pour rejoindre Posidonius, un philosophe stoïcien très populaire à cette époque. Mais en chemin il dut s'arrêter à cause d'une fête intitulée: « le cheval d'octobre ».
Il y avait une foule gigantesque et cela rendait l'accès impossible. Il dut donc participer à la fête contre son grès.

Toutefois, il réussit à s'échapper de la fête pour rejoindre Brutus.Après s'être entretenue avec Brutus et Posidonius, il repartit chez lui. Une fois arrivée, il apprit une chose terrifiante : sa mère a été assassinée. Après les funérailles de sa mère, Titus Flaminius, en plein deuil décida de partir à la recherche de celui qui avait assassiné sa mère pour la venger. Puis il rencontra Florus qui sans le savoir allait beaucoup l'aider. Il partit donc avec Florus à la recherche de l'assassin. Ils arpenteront toute la ville de Rome pour découvrir qui a assassiné sa mère.

Critique :

Ce qui m'a plu dans ce livre c'est que les personnages sont bien travaillés, je trouve qu'ils ont tous un passé intéressant et passionnant à suivre.

La fin m'a beaucoup plu et elle m'a grandement surprise.
Je n'ai pas vraiment trouvé de point négatif à relever sur ce livre. C'est surtout à la fin que je suis vraiment rentré dans la peau du personnage principal. Je trouve que ce livre est un très bon roman avec une enquête tellement intéressante que j'avais tout de suite envie de savoir la fin.

Bref, je ne vous en dis pas plus, lisez ce livre pour en savoir davantage.
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Ce premier tome de Titus Flaminius est à la fois une enquête assez corsée et une peinture de la Rome antique, à l'époque de Jules César. Peinture très contrastée entre le luxe des patriciens que côtoit le héros et la misère sordide qu'il découvre. Il est plutôt intéressant de voir comment cette découverte fait évoluer le personnage même si je trouve que cela aurait pu être amené avec plus subtilité. Même manque de doigté, à mon goût, dans la description de ses sentiments envers Licinia, en particulier au moment où, sans raison particulière, il se rend compte qu'il l'aime.
L'enquête policière est plutôt bien menée dans le sens où on reste dans le brouillard jusqu'au moment où l'auteur veut bien nous éclairer. Cependant, là encore, je trouve pas mal de maladresses : notre enquêteur improvisé et son acolyte semblent suivre ou abandonner des pistes au petit bonheur la chance et sans toujours de justification (par exemple lorsqu'ils décident ex-nihilo que les deux affaires du début ne sont pas liées). La révélation finale de l'identité de l'assassin, elle-même, intervient non par l'addition d'indices mais par une révélation subite, presque surnaturelle.

Par contre, là où ce roman est très réussi, c'est dans la peinture historique. On découvre et on apprend plein de choses comme l'origine des mots "terminus" et "pontife" mais, surtout, sur l'organisation sociale, les rites religieux...
Par contre, même si l'Antiquité est au programme de 6e, ce n'est pas une série que je recommanderais à cet âge-là. La peinture est parfois un peu crue (par exemple dans le quartier des prostitués) et, par ailleurs, le vocabulaire est très soutenu. D'ailleurs, cette série ne semble guère intéresser mes élèves de 6e-5e. Je la conseillerais plutôt en fin de collège-début lycée, vers 14-15 ans.

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