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Titus Flaminius tome 1 sur 4
EAN : 9782226140180
272 pages
Albin Michel (17/09/2003)
3.71/5   100 notes
Résumé :
Titus Flaminius, un jeune avocat, voit son existence basculer le jour où sa mère est assassinée. Dans la Rome du 1er siècle avant Jésus-Christ où il n'existe pas de police criminelle, il doit mener lui-même l'enquête avec l'aide de Florus, un comédien. De la Regia où réside le consul César aux miséreux quartiers de Subure, son parcours tumultueux le conduit à Licinia, une des vestales gardiennes du feu sacré. Bien qu'il sache que l'amour est interdit à ces prêtresse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman policier est parfait pour découvrir la Rome antique. Titus doit résoudre un mystère et avec lui nous parcourons les rues de la ville, le temple des vestales... Très documenté, avec du suspense, c'est une bonne découverte.
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J'ai dû lire ce roman pour mon cours de latin. Ça n'avait rien d'une contrainte au départ car ma professeure en vantait les qualités : "Le suspense est bon, c'est très bien écrit, et surtout, on apprend beaucoup de choses intéressantes sur la civilisation romaine", disait-elle...

Une chose est vraie dans ses paroles ; on voit que l'auteur s'est très bien documenté et arrive à nous inculquer des éléments de cette civilisation de manière peu subtile, certes, mais toujours très efficace pour que l'on s'imagine l'ambiance de l'époque. Personne ne pourra lui reprocher de ne décrire qu'approximativement la vie romaine...

En revanche, pour les autres critères, je ne suis pas vraiment en accord avec ma professeure ; en ce qui concerne l'intrigue policière, je la trouve affreusement banale, sans intérêt particulier. Il est difficile d'ignorer les tours de passe-passe de l'auteur pour la faire avancer. (Je m'imagine bien l'auteur : "Bon, je veux inclure un vol en chambre close impossible à expliquer..." Plus tard : "Pfff... Ça m'énerve tout ce bousin, je trouve pas de solution. Au pire, je dis qu'il existe des humains/monstres qui ont une morphologie très particulière, comme ça y'a un monstre tout plat qui passe à travers les barreaux de la chambre, et un autre géant qui le porte pour qu'il les atteigne. Et pour pas faire bizarre, je mets plein d'autres monstres pour camoufler le tout."
Non mais sérieusement, un homme plat pour justifier le vol ?! (Soupir...)
Mais bon, pour en revenir à l'intrigue, plus on avance dans l'histoire, plus on s'éloigne de l'élément perturbateur, l'assassinat de la mère de Titus. L'auteur s'embrouille dans des explications compliquées pour nous offrir un dénouement (ou plutôt un "avant-dénouement") absolument stupide. J'avais deviné qui était le meurtrier dès le départ, et pourtant, je ne peux pas me vanter d'être la plus perspicace... de plus, je suis affligée du nouveau tour de passe-passe de l'auteur concernant l'assassin pour pouvoir expliquer ce qui est proprement inexplicable...

le point de vue très intéressant et pour le moins surprenant de l'histoire, c'est la toute fin du roman. Un rebondissement qui ne manque pas de piquant...

Sinon, et bien, un style fluide mais assez lourd, des descriptions à tout bout de champ dans des situations complètement inappropriées, c'est ce qui résume l'écriture.

Les personnages ? Pas bien folichon de ce côté-là. Titus est sans aspérité, et les autres ne sont pas beaucoup plus intéressants...

En conclusion, un livre médiocre, vite lu et vite oublié, dont la presque seule qualité est la justesse de la description de la civilisation romaine. Ça n'a rien d'une véritable catastrophe, mais on peut faire beaucoup mieux.
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Soufflée ! J'ai adoré : le thème (enquête dans la rome antique), la précision de l'immersion historique, les connaissances culturelles distillées progressivement, les drames, les trahisons. du grand art.
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Le livre commence par un avant-propos de l'auteur sur Rome et l'époque du consulat de Jules César.

Ce qui est assez fascinant dans les romans de Nahmias, c'est d'abord l'écriture, extrêmement limpide, la description du contexte historique, riche, mais sans aucune lourdeur pédagogique et le sens du suspens comme dans les polars de la plus pure tradition.

On est tellement plongé dans l'intrigue au coeur de l'antiquité romaine et les descriptions sont tellement vivantes et complètes que l'on voit les rues, les immeubles, les arènes, les Romains en toge, les temples, les fêtes...

Par ailleurs, l'auteur n'a rien édulcoré, la cruauté, la sauvagerie, les croyances parfois ridicules, l'amour et le sexe, les sentiments des personnages tout en nuances, sans manichéisme, même les "méchants" ont une personnalité complexe.

Le héros, Titus Flaminius, qui est issu d'un milieu patricien favorisé, évolue et change au fil de ses aventures, et on voit, peu à peu, ses certitudes flageoler, et même carrément s'effondrer.

Dans "La Fontaine aux Vestales", Titus perd sa mère, assassinée.

Puis il va mener une enquête sur un vol de collier, sur un homme qui emprisonne les enfants difformes et les exploite ensuite en les faisant voler pour lui, sur les Vestales...

Il va vivre plein d'aventures, certaines très dangereuses, et il va découvrir des facettes de Rome, qu'il ne connaissait pas.

Son esclave, Palinure, qui est alors essentiellement son messager, va prendre de plus en plus d'importance, notamment dans le second volume, "La Gladiatrice", et devenir son assistant.

On côtoie ici les Vestales, les hommes politiques, les philosophes, le peuple, les triumvirs (sorte de police secrète de César), les dieux et déesses, ancrées dans le quotidien des Romains.

On voit combien cette civilisation était avancée et parfois très cruelle.

C'est passionnant !


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Une série d'enquêtes historiques lu pour la première fois il y a pratiquement dix ans... et la dernière (troisième) il y a cinq. Pour situer l'époque, elle se passe sous le consulat romain, avec bien sûr "ce vieux Jules" (Hum trop regardé Asterix et Obelix moi) consul.

Mais ce n'est pas le point du roman et il n'y fait que de modeste apparition au cours de la série.

Alors le premier point c'est que théoriquement quand on a douze ans, s'attacher à un personnage bien plus âgé peut être compliqué. Et pourtant Titus avec son sens aigu de la justice a su gagner mon coeur.

Deuxième point, je garde le souvenir d'un livre plantant un décors historique plus... solide que ceux que j'avais pu lire auparavant. L'auteur donne vraiment l'impression de maîtriser son sujet. le livre est riche en enseignements à ce niveau plus particulièrement sur l'univers des vestales.

Ensuite niveau enquête, c'est plutôt bien construit, et bien que je n'ai pas réussi à deviner la fin, elle ne sort pas de nulle part, l'auteur a juste su bien brouiller les pistes.

Bref j'en garde un bon souvenir.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Tu m'aimais, Titus, sans quoi, toi qui a fait preuve de tant d'intelligence pour découvrir la vérité, tu aurais tout de suite compris ce qui sautait aux yeux.
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Qu'avait-il fait de bien, d'intéressant ou de beau, depuis qu'il était venu au monde? Rien, rien du tout ! Il avait coutisé les filles, fréquenté la jeunesse dorée de Rome, mené une vie de patricien désoeuvré. Sa vie n'était que frivolité,vanité, inanité !
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Le stoïcisme était une philosophie respectable, mais elle était bonne pour les vieillards.
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- Parmi les choses, il y en a qui dépendent de nous et d'autres qui n'en dépendent pas. Dépendent de nous le jugement, la volonté, le désir. Ne dépend pas de nous ce que nous considérons généralement comme des biens ou des maux et qui est, en réalité, indifférent : la vie, la mort, la nôtre et celle de nos proches, la santé, la maladie, la pauvreté, la richesse. Si nous nous attachons à ces choses, nous perdons notre temps...
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Un Brutus sait toujours passer à l'action, quand il s'agît de sauver la liberté ou son frère !
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Vidéo de Jean-François Nahmias
Michal Poleg, une activiste qui se bat pour les droits des demandeurs d?asile, est retrouvée assassinée dans son appartement. Les soupçons se portent immédiatement sur les réfugiés situés au sud de Tel-Aviv. Au commissariat de police, le cas échoit à l?inspectrice novice Anat Nahmias. Convaincue que le présumé coupable est victime d?un complot, elle décide, envers et contre sa hiérarchie, de tout mettre en ?uvre pour prouver son innocence. Commence alors une vertigineuse plongée dans le monde trouble des immigrés clandestins en Israël, entre ONG, mafia, kidnappings et trafic d?armes.
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