Après un tome treize de Karneval assez angoissant, j'avais hâte de savoir ce qu'il allait advenir de Chronomei et de l'attaque qu'elle subissait. Surtout que c'était l'occasion de voir les membres des vaisseaux un et deux combattre tous ensemble, une première dans le manga.
Pas trop de suspens à plusieurs niveaux. Je savais pertinemment que j'allais aimer ce tome vu le combat que l'on nous promettait, et je n'avais pas non plus trop peur pour nos héros. Je ne dirais probablement pas la même chose lorsqu'on arrivera vers la fin, mais là, j'étais plutôt confiante. Et même si, en soit, il ne se passe pas grand-chose, j'ai trouvé qu'un tome consacré à un combat était ce dont le manga avait besoin. Déjà pour le côté dramatique, mais aussi pour bien marqué le fait que Circus ne se laisse pas faire et qu'ils n'ont pas volé leur réputation. Kafka avait aussi besoin d'une piqûre de rappel.
Ryu n'est pourtant pas un personnage très charismatique, et comme méchant, franchement, j'ai vu mieux. Il fait le taff mais plus comme sous-fifre qu'on envoie pour se faire laminer en testant au passage de nouveaux vargas. Je ne vais pas me plaindre, il nous permet de voir nos héros en pleine action, et même si au final le combat ne dure pas trop longtemps, on assiste à un affrontement en équipe qui fait plaisir à voir.
Et c'est là que je me dis que c'est cela que je veux voir dans des tomes d'entre deux. Et pas la fête que nous avons eu avec le tome douze de Karneval. Ici,
Touya Mikanagi réitère la puissance de Circus, renforce les liens entre les personnages, fait prendre conscience à Gareki de ce qu'il veut devenir… Il n'y a pas d'avancée dans l'intrigue principale, mais au moins cela reste intéressant.
Et c'est là que la fin du tome me fait un peu peur… Même si un élément me ferait plaisir suite à ce qui se profile (j'aimerais un peu de romance…), j'espère qu'on ne va pas retourner dans une histoire un peu loufoque. A voir donc… Je reste un peu sur mes gardes maintenant.