Nouvelles, tome 2 : 1953-1959

Ah là là, décidément Matheson souffle le chaud et le froid. Ce tome numéro deux comporte une trentaine de nouvelles. Certaines tiennent sur quelques pages, d'autres une trentaine. Je dirais que je le trouve plus efficace sur la longueur. Beaucoup de ses nouvelles sont excellentes comme La Maison du crime, Paille humide ou le Zoo (Stephen King ne rigole pas quand il dit que Matheson est un de ses héros) ou les enfants de Noah qui démarre très fort mais finit un peu essouflée . J'ai adoré contre toute attente Miss Poussière d'étoiles. Ca démarre doucement et l'histoire part en vrille, Je me marrais toute seule dans le métro, imaginant Matheson se marrer aussi en écrivant: une vraie nouvelle de sale gosse qui se bidonne et qui semble te dire: "Ah, tu veux du fantastique, ben tiens, prends-toi ça!". Je ne peux que vous la conseiller, c'est du grand art. D'autres, à mon avis, sont plusieurs crans en dessous, ça se traine, c'est attendu, ça ne fait même pas dresser un poil sur la tête comme Lemmings, L'indéracinable,, une surprise de taille...Bof, boring, long, attendu.
Bref, Ce deuxième recueil de nouvelles est parfois inégal mais il recèle quelques pépites.