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Critique de Nicolino


Deux bonnes raisons de lire "Inch'Allah, mon ami", c'est l'occasion de retrouver Jean-Luc Manet, ex-rock critic et surtout nouvelliste trop rare, et puis c'est les retrouvailles avec Romain, qu'on a connu dans "Aux fils du calvaire" et dans "Trottoirs".
Il est toujours sur son banc du port de l'Arsenal, face au commissariat du 4ème, pas loin de la place de la Bastille. Un ange apparaît, Virginie, infirmière, qui se rappelle de la vie de Romain quand il avait pignon sur rue avec une autre Virginie, libraires tous deux.
On le suit un peu dans le métro glaner quelques maigres pièces vite transformées en canettes. La chance et Romain ça fait deux, il se retrouve fissa dans la cellule de dégrisement du commissariat du 5ème arrondissement, plongé malgré lui dans une histoire de meurtre et d'agressions. Fait pas bon être épicier de service, surtout quand des abrutis aux crânes aussi creux que rasés trouvent du boulot.
Au-delà de la très bonne nouvelle bien noire, bien serrée, soigneusement déployée avant de nous cueillir dans le chapitre final, J-L Manet se fait guide d'un vieux Paris, entre Henri Calet et Jacques Yonnet ; comme eux et quelques autres piétons de renom, il connaît bien la géographie cachée et l'âme des quartiers entre Bastille et Odéon, ces vieilles rues pas encore tout à fait conquises par la bourgeoisie et où Romain peut circuler et vider une canette ou deux sans trop de risques, et qui sait, vivre un peu plus...
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