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Critique de Phoenicia


Moi qui voulais du steampunk, j'ai été servie.

Imaginez un XIXe s marqué par Deux Guerres Impériales. A l'issue de ces guerres, une dictature industrielle russe est LA grande menace en Europe. Face à elle, l'Alliance - l'ancienne Europe occidentale. Un de leur théâtre d'affrontement? L'Empire Ottoman, avec sa capitale : Constantinople.
Imaginez un XIXe s marqué par une innovation plus importante qu'il ne le fut. Les machines et automates sont le quotidien, des machines beaucoup plus perfectionnées avec l'utilisation massive de la vapeur. Allant jusqu'à certaines créations... inouïes.

C'est dans cet univers steampunk que Benjamin Lupu nous emmène. Son héroïne, Martina, est une monte-en-l'air de génie. de retour à Constantinople, elle veut une chose : voler le Shah, un diamant précieux que l'Empire Russe rendrait, après des décennies, à son légitime propriétaire, le Sultan Ottoman.
En parallèle, on suit un agent infiltré de l'Alliance, Aron, permettant ainsi d'avoir la vision de ce qu'est cet Empire russe, peu éloigné du régime Stalinien, en terme de coercition, il faut le dire.

Ce passé alternatif m'a réjoui. Il faut dire que la couverture Bragelonne elle-même est une invitation à se plonger dans ce récit. L'intrigue est bien menée, dosant savamment steampunk et espionnage. Les personnages, il est vrai, sont un peu déstabilisant au début. Il faut du temps pour repérer les liens. Certaines histoires finissent même par se croiser à la toute fin. Mais qu'importe, l'histoire fonctionne, et c'est le principal.
La plus grosse faiblesse a été mon manque de vocabulaire sur certains aspects, rendant difficile de compréhension certains éléments. Mais on y parvient quand même.

Je suis donc ravie de cet ouvrage qui remplit toutes ses promesses.
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