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Critique de LePamplemousse


Très bonne surprise que ce premier roman "adultes" par un auteur qui écrit d'ordinaire pour la jeunesse. Ce roman post-apocalyptique se lit très vite et avec un immense plaisir. Les chapitres sont très courts, jamais plus de 2-3 pages, et je les ai enchaînés à toute allure.

Un vieil homme, Jason, arrive dans un village et sa présence va bouleverser le quotidien des habitants. Il faut dire que cela se passe dans un monde un peu particulier, où la vie ressemble à celles de nos ancêtres, simple et dédiée au travail manuel, en effet, la technologie a entièrement disparue, suite à "La Panique", qui date d'une quarantaine d'années.
Depuis lors, les survivants vouent un culte à la nature et surtout aux arbres, et tant le quotidien que les croyances ont été entièrement chamboulés.

Jason, notre héros, semble avoir vécu cette période et sa seule présence pourrait bien faire basculer la vie de tous...
L'ambiance de suspicion est vraiment bien décrite, on ressent le malaise général de cette communauté et l'intrigue générale est intéressante.
Les conditions de vie un peu moyenâgeuses sont très détaillées et amènent le lecteur à se poser pas mal de questions sur nos vies actuelles.

Mais, car il y a forcément un mais... j'aurais deux petits reproches à faire. D'une part les personnages manquent d'épaisseur, la plupart d'entre eux n'ont qu'un nom et une profession, et comme ils sont nombreux, j'ai eu tendance à les confondre.
D'autre part le suspense n'est pas toujours bien mené, il y a de petites intrigues secondaires tout au long de l'histoire principale mais celles-ci sont généralement closes en deux pages. Par exemple, on se demande quel est le lien entre deux personnes et trois pages après, on a déjà la réponse...alors que personnellement, j'aime bien me creuser un peu les méninges avant que la réponse me soit révélée.
Dernier point : je n'ai compris le titre qu'à la fin, après avoir cherché la définition de ce mot, qui ne me parlait pas des masses, je dois le reconnaître !
Je remercie Babelio et les éditions le Bélial pour cet envoi, lors du dernier Masse critique.
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