Hana Yori Dango, tome 16

C'est vraiment une histoire en dents de scie... et il est difficile de trouver une stabilité dans la narration. Je me rends aussi compte qu'il suffit qu'il y ait une baisse de violence dans le récit pour que tout de suite, l'ambiance et l'histoire deviennent plus respirables. En fait, Hana Yori Dango a un côté Dr Jekyll et Mister Hyde. C'est un manga schizophrène.

La mère de Domyoji fait donc son entrée. Une femme détestable au possible qui maltraite ses enfants, les voit comme des objets, considère que les autres sont des insectes que l'on peut écraser à loisir. En fait, on se demande quand même comment le frère et la soeur n'ont pas plus mal tourné... Ah si c'est vrai, leur mère n'était jamais là... Alors oui, bien évidemment, nous avons le parallèle avec la famille de Tsukushi. On en revient à la comparaison et aux stéréotypes. Franchement, dans un autre manga, j'aurais trouvé l'histoire touchante, mais ici, ça m'est passé au-dessus de la tête. Je n'arrive pas à plaindre Domyoji même s'il a eu une enfance triste. C'est désolant mais comment voulez-vous qu'on les trouve attachants ? Et pourtant la mangaka essaye à plusieurs reprises de jouer la carte du pauvre gosse de riche qui doit se plier à des règles. Ouais, ben non. Ici, ça ne prend pas. Si les gosses de riche en question faisaient preuve de décence, aucun souci, mais là... Non.

Alors oui, il y a aussi des moments mignons, mais encore une fois, il est difficile de baisser sa garde et de ne pas se dire que dans le tome prochain, tout va encore basculer dans la violence et les insultes. J'ai par contre beaucoup aimé le nouveau personnage féminin qui fait son apparition. J'ai l'impression que pour une fois, elle ne sera pas une folle furieuse. Peut-être même une future amie pour Tsukushi ? Un peu de présence féminine ne serait pas du luxe.

Tome plus léger que le précédent, les situations sont vraiment drôles et barges !