On était pourtant si bien parti... et puis il y a eu la fin de ce tome treize... Ou comment saboter sa propre histoire en utilisant encore et encore des schémas identiques qui en plus prônent la violence gratuite... On ne va jamais y arriver, ce n'est pas possible. Et pourtant, franchement j'y croyais dur comme fer jusqu'à ces dernières pages... C'est un peu déprimant.
Le pire, c'est qu'il est difficile pour le coup de ne pas penser à la fin... J'avais passé un excellent moment avec toute la bande durant leur séjour à la montagne. On avait enfin droit à quelque chose d'un peu plus romantique et de plaisant, une atmosphère moins électrique malgré quelques petites anicroches entre Domyojy et Tsukushi. Mais avec un ennemies to lovers, c'est plutôt un schéma habituel. le hic, même si j'ai passé outre parce que pour une fois il y a une réaction positive, c'est qu'il y avait les pimbêches. Qui s'incrustent partout (ça donne un bon aperçu de leurs mentalités sans gêne), qui insultent à tout va Tsukushi et Yuki (on a compris, ce sont des pouilleuses, c'est dit deux trois fois par tome) et qui en plus osent dire qu'elles souhaitent la mort de notre héroïne. Et elles n'étaient pas loin de réaliser leur souhait... Ce manque de moralité commence à me peser. Après les garçons se mettent en colère et leurs disent leurs quatre vérités (c'est comme pisser dans un violon mais au moins, il y a une réaction, ce qui change de d'habitude). Donc du bon, mais qui ne contrebalancent pas assez la mentalité plus que pourrie et néfaste des psychopathes de service.
Et c'est assez triste parce que notre héroïne sait combien sa vie est assez merdique, et elle ne rêve que d'une chose : se faire des amis. En comparaison, Yuki semble être heureuse à souhait, elle n'y est restée avec des gens de sa classe sociale. Et c'est là encore que le bât blesse. Quel est le message franchement ? D'autant plus que "les pauvres" sont souvent montrés comme étant des idiots. Qu'il faut être bête et entouré de gens bêtes pour trouver le bonheur ? C'est ça ce que la mangaka veut nous faire comprendre ? Et il n'y a rien qui cloche là-dedans ? Encore une fois, je suis consternée que personne dans les deux maisons d'éditions, ne se soit dit que non, ce n'était pas possible. Il n'y a pas grand-chose de bon là. Ni les insultes, ni la détresse de Tsukushi.
Alors après oui, comme je le disais, il y a tout de même ces moments sympathiques entre les deux amies et le F4. le fait que Domyoji soit partie à la rescousse de Tsukushi était aussi super, et même la scène qui suit, très clichée mais mignonne, redore un peu le tout. Et c'est ce qui me chagrine un peu parce qu'au final, si on enlevait certains éléments, le manga pourrait être très sympathique, mais il y a toujours quelque chose qui ne va pas.
C'est un peu comme voir les prémices de quelque chose de sympathique mais qui vous glisse entre les doigts encore et encore... C'est frustrant et désolant.
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Des vacances au ski qui vont rapprocher de façon inattendue nos deux héros.
Un tome savoureux qui nous montre une autre facette des personnages.
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- Tu es gentil...
- Gentil ? C'est pas très agréable de se faire traiter de "gentil". Je préfèrerais que tu dises que je suis attirant.
- Tu es vraiment loin d'être attirant... mais tu es gentil...
- Cette fille qu'est-ce qu'elle peut m'énerver !
Bande annonce Cat Street .A l'occasion de la sortie de notre nouveau manga "Cat Street", nous vous invitons à visionner le trailer de ce shojo signé Yoko Kamio.