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Le guerrier des Altaii est le premier roman de Robert Jordan que je lis et, sans être pleinement convaincue, j'ai passé un bon moment.

Roman de jeunesse jamais publié du vivant de l'auteur, le guerrier des Altaii a quelques défauts.
L'action est menée avec une telle rapidité que certains événements s'enchaînent étrangement et rendent le récit chaotique. D'autant que certains choix scénaristiques m'ont laissée perplexes comme l'incursion des Vagabondes et Les Très Hauts. On lorgne du côté de la SF et dans un récit de fantasy, ça fait tache.
Enfin les personnages sont basiques : des guerriers virils, des femmes-sorcières souvent nues.

Malgré tout, j'ai aimé ce roman car il est distrayant. Certes les personnages ont un goût de déjà-vu mais le côté pulp est plaisant. Et Wulfgar, le personnage principal, a un sens de la répartie réjouissant.
Et puis il y a de la bagarre, de la magie et des méchants détestables : c'est cool.

Sans être un chef d'oeuvre du genre, le guerrier des Altaii a égayé mes trois derniers après-midi. Et c'est tout ce dont j'avais besoin.
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Le guerrier des Altaii de Robert Jordan.
Ce roman, sorti 13 ans après la mort de l'auteur, fut publié avant la saga phénomène de la roue du temps.

Je souhaitai découvrir l'auteur sur un de ses roman avant de m'attaquer à quelque chose de plus grand, mais ceux-ci a été une mauvaise idée.
J'ai eu du mal à rentré dans l'histoire, aucun attachement au personnage, trop young adulte. On sent que ce roman n'a pas été fignolé par l'auteur. D'où le fait que celui ci n'ai pas été publié avant sa mort.

Wulfgar, seigneur des Altaii, à un destin incertain prédit par les soeurs de là sagesses.Magie,, peuples barbares, cité de Lanta et ses reines jumelle.
La conquête et la survie d'un peuple dépend de son seigneur et de ses choix.

Cette histoire aurai pu être une beau conte, mais ceux-ci n'a été que déception


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La sortie en série de « La Roue du temps » , si calamiteuse soit-elle,(la série pas la saga) a suscité la parution de cette oeuvre posthume de Jordan mais qui en fait fut écrite en 1979 . Ce premier essai de fantasy se laisse lire mais l'auteur est très loin d'avoir acquis la maîtrise de sa matière : il veut brasser trop d'actions et de personnages dans un format trop réduit ce qui amène à une schématisation excessive .Par exemple « la vagabonde» annoncée comme essentielle devient évanescente et se borne à un unique conseil d'ordre militaire ,quant au monde (parallèle ? perpendiculaire ? Métavers ?) dont elle est censée venir et la manière dont elle en arrive , l'explication en est incompréhensible . Les « Très Hauts » qui jouent le rôle de divinités locales sont à peine ébauchés , l'articulation magie, religion ,société à peine esquissée. Sinon on y trouve des invariants de la fantaisie : la lutte nomades vs citadins, les batailles surdimensionnées, la violence. Reste d'amusantes prémices de la future saga « La Roue du temps » : les Soeurs de la sagesse ,puissantes et retorses , prototypes des Aes Sedai , l'onomastique (l'Echine du monde) ,des sociétés clivées autour de l'opposition hommes/femmes,le personnage ,le personnage de Wulfgar est un "Ta'veren potentiel etc… En résumé il est risqué pour les éditeurs de mettre ce livre sur le même plan que la saga qui le suivra car le lecteur n'y trouvera qu'un très faible reflet de la richesse de celle-ci.
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Si vous aimez Robert Jordan pour toutes ses qualités et tous ses défauts, vous aimerez le Guerrier des Altaii, mais pas forcément pour ces mêmes raisons. Qu'on se le dise, n'espérez pas retrouver dans ce livre la subtilité, la richesse, de la Roue du Temps.

Lecteur transi de cette saga, l'annonce de Tor de la sortie imminente du tout premier livre écrit par Jordan m'a fait sautiller partout. Lire ce livre, c'est toucher du doigt l'écriture d'un auteur dans sa jeunesse, ses tatonnements et sa créativité.

Le Guerrier des Altaii est un livre bourré d'action. Wulfgar enchaîne les péripéties : il va de l'aride Plaine aux geôles de Lanta, il s'arrête un moment pour discuter avec sa Soeur de la Sagesse ou encore pour détruire des armées entières. Adieu, les descriptions précieuses, minutieuses (longues diront certains...) auxquelles on peut être habitué avec l'écriture de Jordan.

Certains passages manquent de finesse, comme les premières impressions données des Altaii : des rustres nomades des steppes, moins habitués à la diplomatie encore qu'à la vie citadine ou la dualité entre Eilinn et Elana. C'est sans dire que d'autres passages dérogent aux raccourcis simplistes comme la prise de Lanta, ville aux murailles imprenables, sauf si tu passes derrière, que tu prends ton briquet et que tu confonds la porte avec une bougie, ou la fin durant laquelle les Altaii acceptent d'abandonner leur mode de vie nomade pour s'installer en ville. J'aime ces choix tranchés.

Malheureusement, on sent déjà le Jordan de la Roue du temps qui frétille, frustré de ne pas pouvoir rédiger une collection entière autour de Wulfgar. du coup, il y a dans certaines séquences une impression d'excessive rapidité, il y a une multiplicité de noms, de personnes, de lieux, qui sont pas exploités comme ils devraient. Ce n'est pas bâclé, hein, mais ce n'est juste pas poussés suffisamment.

Après, je ne vais pas critiquer : j'ai passé un bon moment en retrouvant certains des marqueurs de Jordan. Parmi les plus remarquables : le traitement du genre (la magie réservée aux femmes, l'existence de lois propres aux femmes dans la communauté altaii) qui annonce l'opposition plus franche dans la RdT ; le traitement des personnages secondaires (qui ont leur place dans le récit et dans l'intrigue) ; le refus d'une vision manichéiste (les monstres = méchants, les Humains = sympatoches) ; ou les interactions entre les civilisations modernes réelles et l'univers de fantasy (souvenez-vous des références à Merk et Mosk dans la RdT par exemple, ben c'est bien moins éludé ici). D'ailleurs, je vois tout à fait ce livre s'inscrire dans un univers étendu de Fondation d'Asimov ou de la Romance de Ténébreuse de Zimmer Bradley.

Par contre, le Guerrier des Altaii divergent sur d'autres façons sujets de ce dont nous avait habitué Jordan. Par exemple, n'imaginez pas que les Altaii sont des Aiels : pas la même mentalité, pas les mêmes valeurs, pas la même histoire, ce ne sont pas les mêmes types d'habitants du désert, ici nous avons plus affaire aux nomades des steppes mongoles. Autre source de surprise : la sexualité est absolument présente dans ce livre. Rien d'explicite, mais certains passages invitent sans difficulté les imaginations fertiles à s'égarer. Et pour en citer un autre, allez soyons fous : la magie. Présente, elle est totalement distincte du Pouvoir. Pentacle, chamanisme, vaudou, on sent les inspirations de Jordan.

Bref, sans commune mesure avec l'oeuvre de référence qu'est la Roue du Temps, le Guerrier reste un livre de fantasy plaisant à lire, parfois succinct mais avec un solide background créatif et des idées originales, qu'on retrouvera par la suite chez Jordan. Je me demande bien ce qu'il aurait pensé si ce livre était sorti de son vivant.
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Un guerrier musclé, une reine cruelle, une autre libidineuse, l'opposition des barbares aux citadins, des combats, des tripes à l'air, de la sorcellerie, rien de bien original, le tout servi par une écriture basique pour une narration à la première personne.
Les personnages, comme l'intrigue sont superficiels, et les dialogues semblent dignes d'un ado décérébré - un livre sans subtilité et où le langage n'est pas vraiment en adéquation avec les personnages - Après quelques pages j'ai failli abandonner le livre, mais je me suis obstiné et l'ai terminé, ce qui m'a permis de profiter des combats où gicle sang et tripes meublant la dernière partie du livre …


Ce livre a été écrit vers 1977, alors que Jordan avait 29 ans et travaillait comme ingénieur dans l'U.S Navy. Un ouvrage de "jeunesse" préfigurant sa participation à la série "Conan", et que lors d'une interview en 2003 l'auteur avait déclaré ne pas désirer le voir être publié - il a pourtant été publié douze ans après sa mort.
J'avais obtenu ce livre lors d'une opération "All Stars" et il trainait au fond de ma PAL d'où je l'ai extrait pensant me plonger dans un livre de fantasy sans prise de tête, bien mal m'en a pris !


Un livre très décevant qui ne devrait intéresser que les fans inconditionnels de l'auteur de "La Roue du temps", à vous de voir si vous avez envie de vous lancer dans cette lecture …
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Est-ce parce cela faisait un moment que je n'avais pas lu de roman fantasy ou simplement parce que l'histoire ne me correspondait pas ? Toujours est-il que je ne suis pas parvenue à rentrer dans ce roman. J'ai avancé péniblement, chapitre par chapitre, sans jamais arriver à me plonger dans l'histoire. Arrivée à la moitié du livre, j'avais le sentiment de ne toujours pas savoir: quel était le fil conducteur de l'intrigue, pourquoi les personnages agissaient ainsi, quels étaient leurs buts... D'ailleurs, même arrivée à la fin, je n'ai pas compris l'intérêt de certains éléments/événements. Bref, je suis complètement passée à côté de l'histoire et de son sens. Je n'ai aimé ni l'univers, ni les personnages. J'ai trouvé l'ensemble inutilement violent.

Malgré tout, je tiens à remercier sincèrement Babelio et Bragelonne pour l'envoi de ce livre. Si je n'ai moi-même pas su l'apprécier, je suis sûre qu'il saura se faire aimer par d'autres, peut-être par des lecteurs plus habitués à la fantasy et moins sensibles à la violence comme celle représentée dans le livre.
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J'apprécie beaucoup Robert Jordan dans la Roue du Temps. Dans le Guerrier des Altarii, on ne peut pas en dire autant.

Bien sûr, j'ai trouvé très intéressantes les similitudes entre ce roman et la saga qui a fait sa renommée. On y retrouve sa façon particulière de traiter le genre féminin et masculin, avec les mêmes genres de répliques ou de réflexions ("Que les hommes sont idiots !", "Que les femmes sont incompréhensibles !"), le fait que la magie soit un domaine principalement ouvert aux femmes, ou même dans le vocabulaire avec les "Soeurs de la Sagesse". Ces similitudes, je m'y suis retrouvée et cela ne m'a pas déplu.

Cependant... le déroulement de l'histoire est trop rapide et simpliste, les personnages n'ont pas le temps d'être approfondis, les actions s'enchainent et manquent cruellement de cohérence et de réalisme, l'univers est terriblement bancal... Il y a énormément de passages qui m'ont fait lever les yeux au ciel : comment peut-on décapiter quelqu'un en un seul coup de couteau ? Pourquoi ne peut-on pas raser les poils de torse de quelqu'un d'endormi ? Pourquoi avoir choisi de nommer "roi" le chef des Altaii ? Quels sont ces nombres d'effectifs complètement démesurés des armées ennemies comme alliées ? Enfin bref...

J'ai lu que l'auteur ne voulait pas que ce livre soit publié... Je comprends pourquoi.
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Robert Jordan est considéré comme l'un des grands maîtres de la fantasy et j'avais hâte de lire ce roman unique, qui date un peu. Que vous ayez lu ou non La roue du temps, vous pouvez tout à fait vous plonger dans ce livre puisqu'il s'agit d'un récit indépendant, un one shot, écrit avant la grande série.



Les guerriers Altaii débarquent dans la cité Lanta et c'est leur seigneur en personne qui nous conte ses aventures. Leur arrivée ne passe clairement pas inaperçue et plus troublant encore, Wulfgar détecte une certaine agitation. Quelque chose se prépare et l'avenir du peuple Altaii pourrait bien être en péril...



Les Altaii sont un peuple majoritairement fait de guerriers capables de survivre dans le désert de la Plaine, épée au poing. Ils sont aussi nommés Barbares. Wulfgar est alors ce héros qui garde la tête haute même lorsqu'il est en grande difficulté. Ce qui arrive assez fréquemment ! C'est un coriace, c'est indéniable, et suivre l'aventure a ses côtés n'est pas sans rebondissements.



Mais avant toute chose, il nous faut comprendre ce qu'il se passe exactement. Et clairement, c'est un peu délicat de définir à quel genre de trahison et complot nous avons affaire sans prendre connaissance des lois et coutumes de ce monde au passage. Je me suis posé beaucoup de questions au fil de la lecture, notamment sur les pouvoirs détenus par les soeurs de sagesse et leurs prédictions, ou encore sur les Vagabondes et les Très Hauts. L'auteur ne donne pas toujours les explications attendues et pourtant, ce monde dégage quelque chose de sombre et magique qui rend la lecture unique en son genre.



La deuxième partie du récit est par ailleurs beaucoup plus claire et prenante. Wulfgar et ses hommes mènent un long combat et on se lance dans une bataille digne de ce nom. C'est finalement une lecture qui n'est pas parfaite à mon sens mais qui possède un rythme certain et qui nous plonge dans un monde fascinant. Si je me pose encore pas mal de questions après avoir tourné la dernière page, j'ai bien apprécié la découverte.

Lien : https://revesurpapier.blog4e..
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https://merveilles-livresques.fr/le-guerrier-des-altaii-robert-jordan/

Bon. Je n'ai pas du tout aimé cette lecture, soyez prévenu·es. Il y a beaucoup trop de choses qui ne vont pas dans ce livre, et même si je m'en suis rendue compte assez rapidement (dès les 50 premières pages), j'ai continué au cas où quelque chose viendrait remonter le tout (spoiler : non). Ce livre a un énorme biais, il est d'un sexisme sans précédent, vraiment. Si c'était le seul problème, je pourrais dire “attention c'est sexiste, mais ça et ça rattrapent le truc”, mais là non. Déjà parce que c'est trop sexiste et parce que l'histoire ne rattrape rien.

Côté histoire, ce qui est bien c'est que c'est un one-shot donc au moins on connaît la fin de l'histoire ! J'ai eu du mal avec l'intrigue, certaines pistes posées au début ne sont pas exploitées alors qu'on nous laisse comprendre que c'est important (pourquoi ??!) et finalement c'est super linéaire et sans trop de suspense. Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. le personnage principal Wulfgar – qui est aussi le narrateur – est un guerrier des plus stéréotypés et que rien ne sauvera à mes yeux dans tout le récit.

Ce livre est sexiste à tous les points de vue et pendant tout le livre. Déjà le narrateur – Wulgar – est un gros misogyne. Alors, oui il a le droit et c'est réaliste hein c'est un mec, mais quand même. Personne ne le remet jamais à sa place et la seule femme qui aurait pu être un peu différente se laisse faire au final. Donc, dans l'écriture c'est sexiste en fait. Les personnages féminins n'existent que de trois manières : les genres de servantes-esclaves toutes plutôt bêtes mais canons (et le narrateur passe son temps à faire des commentaires là dessus), des femmes sorcières sages mais qui pratiquent la sorcellerie toute nue (évidemment haha), et des femmes avides de sexe et de pouvoir et particulièrement cruelles. On applaudira donc l'auteur pour ce florilège de stéréotypes et pour sa propre misogynie. En plus l'auteur est connu pour être “l'un des piliers de la fantasy”, bah cette fantasy là, franchement, je n'en veux plus. Et comme en écho à cette lecture, le site Planète Diversité vient de sortir un article sur le sexisme en fantasy et je vous le conseille fortement.

En bref, un gros non pour moi. En plus de m'ennuyer, ce livre participe trop à la culture du viol pour que j'en ressorte autrement qu'en colère.
Lien : https://merveilles-livresque..
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Décidément, Robert Jordan et moi ne sommes pas fait pour nous apprécier. J'avais lu, non, plutôt écouté le premier tome de sa saga majeure, La roue du temps. Celui-ci se laissait écouter malgré quelques couacs d'enregistrements, mais il ne m'avait pas emballé plus que ça. Bragelonne sortant un one-shot, je me suis dit que c'était l'occasion de me réconcilier avec l'auteur... Hum... échec ! Renseignements pris... après lecture bien sûr, sinon ce ne serait pas drôle, le guerrier des Altaii serait le premier écrit de cet auteur, toujours resté à l'état de manuscrit. Disons que ceci explique sans doute le piètre avis que j'affiche au-dessus.

Wulfgar, le narrateur de ce récit est donc un guerrier Altaii, à la tête d'un groupe de plusieurs milliers de fiers cavaliers comme lui. Ils sont plusieurs groupes ainsi à sillonner la Plaine à cheval, et quasiment les seuls à savoir éviter ses dangers. Ils rackettent les caravanes de marchands ou capturent des guerriers ennemis comme les Morassa, revendant ensuite leur butin (biens ou esclaves donc) dans la ville de Lanta.

La suite sur le blog ;)
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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