Chaque année, à la sortie d'un énième épisode des "aventures" d'Anita Blake, je me dis que je ne devrais pas.
Et je finis toujours par les lire en m'indignant de la pauvreté de l'écriture, syntaxe, grammaire, orthographe, narration et des personnages.
Je ris de bon coeur du kitsch pas cool des personnages sans profondeur et de la féminisation des personnages les plus mâles. Ou de la vulgarité et de l'étroitesse d'esprit de l'héroïne, nunuche qui se voit dévergonder au fil des livres.
Ce tome ne manque pas à l'appel: Mauvais "mommy porn" (je crois que c'est ainsi que l'on nomme désormais les livres de cet acabit) à se faire des noeuds au cerveau, descriptions surdétaillées de vêtements, apparences et récapitulatifs de l'évolution sentimentalo-sexuelle d'Anita Blake, de sa "polyandrie", d'un peu de détournement de mineur au passage (on évite la zoophilie dans ce tome, hourah), alourdissent la narration (déjà lourde). Et pour couronner le tout: ZÉRO intrigue.
Allez une petite citation qui me fait encore glousser 24h plus tard: "What did Micah taste like? cinnamon ; he tasted like hot and sweet. I know it was the new mouthwash."
Cette fois, c'est la bonne: je ne contribuerai plus à la popularisation des livres de
Laurell K. Hamilton, et ceci principalement suite au petit passage suivant qui présente une certaine opinion politique de l'auteur et qui, à mon humble avis, n'a pas sa place dans de la littérature populaire (et illustre encore une fois que la dame ne se documente pas et que ce manque de culture ne concerne pas seulement son écriture):
"It would be nice to start keeping some land and resources that our soldiers are dying for."
SHAME ON YOU, WOMAN! SHAME ON YOU!