un véritable coup de coeur ! j'en avais un peu marre de tous ces romans érotiques .... me suis laissé tenter par celui ci sans grande conviction, mais je dois dire que j'ai bien fait, j'ai été subjugé dès les premiers mots. J'ai dévoré ce livre en un jour et un partie de la nuit :p
Me suis facilement attaché aux personnages, meme si parfois Elsie m'agacait un peu ...
un seul conseil : laisser vous tenter :)
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Je suis rendu seulement au chapitre douze , mais pour l'instant je n'accroche pas du tout dans l'histoire. le contexte est excellent et j'aime les mots qu'emplois l'auteuse , mais je trouve qui manque de details croustillant d'érotique. Nous savons qu'ils sont fous l'un de l'autre , mais il manque un petit quel que chose. Je croit que se roman a beaucoup de potentiel s'est pour cela que je persiste a le terminer.
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J’ai senti mon estomac se nouer.
— Je pense que j’ai attrapé la salmonellose, dis-je en m’agrippant le ventre. J’ai envie de vomir.
Elodie a éclaté de rire.
— Henry, je pense que ton problème, c’est que tu te sens coupable.
Puis elle m’a regardé pendant un long moment.
— Écoute, je ne suis pas ta mère, alors je ne vais pas te dire qui tu dois fréquenter. J’ignore à quel point tu aimes cette Nina, mais Elsie est ma fille et quiconque lui fait du mal se retrouve automatiquement sur ma liste de connards.
J’inclinai la tête, me sentant légèrement horrifié que la mère de Jason ait utilisé une pareille expression devant un mineur. C’est à ce moment que j’ai su qu’elle était vraiment sérieuse.
— Alors, si tu pouvais parler à Nina et lui dire que je vais lui tordre son joli petit cou si elle harcèle encore ma fille, j’apprécierais.
Je dois avoir eu l’air ébahi parce qu’elle éclata de rire et me pinça la joue.
— Maintenant, sois un bon garçon et finis d’emplir le lave-vaisselle, s’il te plaît.
Avant que ton père prenne sa retraite, j’ai rencontré beaucoup de pilotes qui étaient sous son commandement. J’ai remarqué que lorsqu’ils revenaient de leur déploiement, ils se sentaient étrangers au monde, comme s’ils n’y avaient plus leur place. Et ce qui n’arrangeait rien, c’était que leurs amis et leurs familles ne comprenaient pas, ou ne pouvaient tout simplement pas comprendre, ce qu’ils avaient traversé. C’est un problème assez courant chez les soldats qui reviennent de la guerre et chaque personne compose avec ça d’une manière différente.
Je la fixai des yeux tandis que j’absorbais ses paroles.
— Henry aurait pu mieux composer avec ça, mais en plus, il avait perdu son meilleur ami, me dit-elle en me touchant le bras. Bien sûr qu’il est revenu perturbé. Est-ce qu’il a agi sans réfléchir ? Est-ce que c’était compréhensible dans les circonstances ? Probablement. Il m’a fallu un moment pour finalement voir ça.
Je me sentis émue par ses paroles.
— Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ? Ça m’aurait évité beaucoup de souffrances.
— Je ne voulais pas te donner trop d’espoir, ma chérie, dit-elle.
— Mais dans l’auto en nous rendant à l’aéroport de Monterey, tu m’as dit que ce n’était pas encore la fin de l’histoire.
— Ça ne l’est pas, répondit-elle en me regardant tendrement. C’est seulement que je ne voulais pas que tu retiennes ton souffle pendant que tu attendais que la page suivante se tourne.
— Étoile de mer, dis-je contre ses lèvres en me positionnant sur le dos.
Il s’écarta avec un sourire espiègle.
— Tu veux que je joue avec ton étoile de mer ? demanda-t-il pendant que ses doigts massaient mon cul.
J’éclatai de rire.
— Non, je parlais de l’étoile de mer dans mon dos, dis-je en me déplaçant de nouveau et en délogeant la grosse étoile de mer rouge qui se trouvait sur l’oreiller un moment plus tôt. Je la lui tendis, toujours secouée de rire.
— Alors, es-tu prête pour le déploiement ? demanda Danielle en commençant ses étirements de jambes.
Je figeai.
— Quel déploiement ?
— Henry ne te l’a pas dit ? fit-elle d’un air inquiet. L’escadrille part dans deux semaines.
— Quoi ?
Mon cœur, qui essayait déjà de récupérer après que j’eus couru trop vite, battait maintenant contre mes côtes.
— Depuis quand le savent-ils ?
— Mike le sait depuis deux mois, dit-elle en haussant les épaules d’un air contrit.
J’essayai de me creuser la tête pour trouver les raisons pour lesquelles Henry ne m’avait pas parlé du déploiement et une seule chose me vint à l’esprit.
— Ils partent en Afghanistan, n’est-ce pas ? demandai-je, la gorge serrée.
Les épaules de Danielle s’affaissèrent.
— Pourquoi ne te l’aurait-il pas dit ? Vous n’êtes pas colocs ?
J’étais tellement furieuse que mes narines se dilataient de manière peu attrayante.
— Oui, nous le sommes.
— Je suis désolée. Je ne voulais pas susciter des problèmes.
Je lui adressai le plus faible sourire que je pus émettre dans les circonstances.
— Ce n’est pas ta faute.
Je lui dis au revoir et me dirigeai vers mon auto. Henry n’allait pas avoir la chance de mourir en Afghanistan comme mon frère parce que j’allais le tuer d’abord.
— Je ne peux pas faire ça. Mais je peux te jurer que je ferai de mon mieux pour revenir en un seul morceau.
Subitement, j’éclatai en sanglots.
— Franchement, je ne sais pas ce que je ferais sans toi, fis-je d’une voix tremblante.
— Hé, dit-il en me serrant contre lui. Ne pleure pas.
Je posai ma joue contre sa peau nue, les larmes roulant de mon visage sur sa poitrine velue.
— Tu sens bon, lui dis-je entre deux sanglots.
— Il m’arrive de prendre ce qu’on appelle une douche, répondit-il en essayant d’alléger l’atmosphère. Essaie ça un jour ou l’autre.