Citations sur Entre ses griffes, tome 3 : De crocs et de griffes (4)
- (...) Ne laisse jamais passer une journée sans avoir dit « je t’aime » aux personnes à qui tu tiens. Ne passe jamais une porte sans avoir eu un mot gentil pour une personne que tu apprécies. Ne laisse jamais personne souffrir à cause de mots prononcés sous l’emprise de la colère et que tu ne pensais pas. Parce que tu ne pourras jamais savoir si tu reverras cette personne un jour. Ne laisse jamais de non-dit entre toi et un être qui t’est cher. Jamais.
Il sortait dans le couloir lorsqu’il tomba nez à nez avec Nikandr. Entièrement nu. Il en avala presque sa salive de travers alors qu’il prenait note en un coup d’œil de toute l’attractivité du corps de l’autre homme.
— Oh ! fit Nikandr après avoir à peine tressailli. Bonjour.
— B-Bonjour, bredouilla-t-il en sentant un flot de sang lui monter aux joues.
— Désolé pour ça, s’amusa Nikandr sans chercher à dissimuler sa nudité bien que son invité paraisse avoir du mal à trouver où poser les yeux. J’ai l’habitude d’être seul, ici…
— Il n’y a… euh… pas de mal, répondit Aniki après s’être éclairci la gorge. J’ai juste… été surpris.
« — Je te protégerai, répondit-il en l’attirant contre lui.
Était-ce à cause de son cauchemar, des souvenirs qui l’avaient secoué ou à cause de la force tranquille qui émanait de Nikandr, il n’aurait su le dire. Toujours est-il qu’il ne protesta pas et se blottit dans la chaleur réconfortante de son compagnon en fermant les yeux. Comme Nikandr restait silencieux, se contentant de le tenir dans ses bras pour lui donner une sensation de sécurité – ce à quoi il parvenait très bien – il finit par s’assoupir, bercé par les calmes battements de son cœur.
— Si j’ai mon mot à dire là-dessus, il ne t’arrivera plus aucun mal, murmura Nikandr en appuyant son menton sur le haut du crâne d’Aniki.
Veiller sur les plus jeunes, sur les plus fragiles avait toujours été spontané pour lui. Qu’Aniki soit son âme sœur ne faisait qu’accentuer son instinct protecteur. Le défendre, s’assurer de son bien-être, le choyer était ce qu’il souhaitait. »
« Il sortait dans le couloir lorsqu’il tomba nez à nez avec Nikandr. Entièrement nu. Il en avala presque sa salive de travers alors qu’il prenait note en un coup d’œil de toute l’attractivité du corps de l’autre homme.
— Oh ! fit Nikandr après avoir à peine tressailli. Bonjour.
— B-Bonjour, bredouilla-t-il en sentant un flot de sang lui monter aux joues.
— Désolé pour ça, s’amusa Nikandr sans chercher à dissimuler sa nudité bien que son invité paraisse avoir du mal à trouver où poser les yeux. J’ai l’habitude d’être seul, ici…
— Il n’y a… euh… pas de mal, répondit Aniki après s’être éclairci la gorge. J’ai juste… été surpris. »