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Critique de Phebusa


Cela va sans dire que j'ai dévoré ce livre…

Je suis d'ailleurs très heureuse de découvrir enfin cet auteur, Westley Diguet, dont les premiers livres m'attendent toujours dans ma PAL. En effet, il a déjà écrit des projets de genre fantastique, à savoir la saga Les Mémoires du Dernier Cycle où l'on retrouve le personnage de Selena Rosa. Cette fois, l'auteur présente un nouveau projet de fantasy. Eh bien, selon moi, le défi est relevé haut la main !

En ouvrant le livre, en plus d'avoir une belle dédicace, j'ai été ravie de voir la magnifique carte de l'univers de la Terre Sacrée des Elfes. Je m'en suis servie au début de ma lecture, puis je n'en avais plus besoin car je me suis imprégnée de l'univers. Je ne sais pas pour autant si j'aimerais y vivre car je tiens à garder ma tête.

Je me suis aussi reportée à la liste des personnages et du rôle de chacun, aussi située au début de l'ouvrage. J'avoue que j'avais un peu peur de m'y perdre car je ne lis pas souvent de romans de fantasy avec des rois, des reines et autres. Mais en fin de compte, j'ai réussi aisément à m'imaginer les personnages et à m'y retrouver à chaque fois que l'on change d'endroit. Cela est sans aucun doute permis grâce au talent de l'auteur qui a su introduire les personnages au fur et à mesure, découvrant d'abord le royaume du Vandil pour poser les premières bases, puis celui d'Elroniel et du Wayr.

Venons-en aux faits maintenant. J'ai apprécié suivre la multitude de personnages aux relations touchantes : la relation fraternelle entre les frères Isundel et Eowaril, mais aussi la relation amoureuse entre Delandria et Eowaril. Cependant, cet amour va être bouleversé par le roi Fondïr et son fils Belaldor – par contre, eux, il me faut vraiment une masse pour les assommer.

En effet, les méchants de l'histoire, Fondïr et Belaldor et leurs mages, ne font pas les choses à moitié. Les moments qui leur sont consacrés sont violents. L'écriture gagne en puissance et nous projette dans la noirceur exécrable de ces personnages. Jusqu'alors, j'avais rarement lu des scènes aussi fortes où les méchants sont profondément… méchants.

Lorsque la guerre au sein de ces trois royaumes est déclarée par le roi Fondïr et son armée maléfique, le lecteur est entraîné à différents endroits de la carte, selon différents points de vue. Entre fuites, poursuites, batailles et morts, autant vous prévenir qu'il ne faut pas trop s'attacher aux personnages, car plus de l'un d'entre eux va mourir…

Au sein de ce tumulte, j'ai pris plaisir à suivre les voyages des différents personnages, dont celui de Delandria qui apparaît sur la sublime couverture du roman (qui est incontestablement l'une des plus belles que j'aie dans ma bibliothèque !). A la mort de son père qui souhaitait la marier à Belaldor alors qu'elle aime Eowaril depuis son enfance, elle doit endosser le rôle de reine. C'est une jeune femme courageuse qui va devoir prendre les armes et se préparer rapidement à ce rôle, tout comme a dû le faire Isundel à la mort prématurée du roi Marcus.

Delandria va-t-elle repousser le roi Fondïr ? Comment va évoluer la relation entre Delandria et Eowaril ? Que va-t-il se passer pour le royaume du Vandil et pour le jeune roi Isundel ? Qui va mourir et qui va survivre à cette terrible guerre ? Autant de questions – dont certaines trouvent leur réponse dans le premier tome de cette trilogie – qui rendent l'univers à la fois envoûtant et émouvant.

Enfin, je me dois de parler de l'écriture de l'auteur. C'est un style que j'ai encore une fois rarement vu : même dans les moments les plus durs et sanglants, l'écriture sait à la fois être douce et tranchante. Cette expression a quelque chose de magique et d'indescriptible : Westley Diguet serait-il un Mage-Servilus lui aussi ? Oui, blague mise à part, je me pose quand même la question !

En bref, c'est un grand coup de coeur ! Ce premier tome prometteur propose de découvrir un univers captivant avec les créatures magiques que sont les Elfes. En plus d'avoir des personnages particulièrement sombres et méchants dans toute leur splendeur, l'écriture de l'auteur est elle-même diabolique : j'ai l'impression d'avoir voyagé dans un paysage doux et magnifique, où l'on présente pourtant la guerre et la mort. Cela résulte de la plume de Westley Diguet qui est telle une lame dont les mots nous caressent et nous transpercent à la fois.
Lien : http://phebusa.fr/jeux-de-po..
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