J'ai découvert cette autrice et cette maison d'édition grâce à ma librairie préférée (comme d'habitude). L'autrice était présente au printemps littéraire de Maubeuge. J'ai eu la chance de la rencontrer et j'ai acheté la plupart de ses livres. Dès le samedi soir, j'ai entamé la lecture de celui-ci et j'ai adoré. C'est tout ce que j'aime.
Dans ce livre, on suit une femme de plus de soixante ans. Au début, on pense qu'elle fait une conférence ou quelque chose comme ça. Elle parle de sa réussite professionnelle, de son couple...Bref, de ce qui fait une vie. Tout semble
parfait. Elle est belle, peut s'acheter des vêtements et accessoire hors de prix. Au fil des pages, les illustrations de Jaques Floret mettent en avant l'héroïne et les clichés de la beauté. On dirait presque des publicités ou des photos de magazine de mode avec cette touche d'ironie en écho au texte.
En effet, cette héroïne pour le moins insupportable, montre les sacrifices pour être comme elle est. On sent les fêlures. Dans l'écriture de
Mercedes Deambrosis, il y a du cynisme,de l'ironie mordante. On sent la critique de la beauté absolue demandée voir imposée aux femmes. On voit le résultat, la solitude de l'héroïne dans cet hôtel dans lequel elle passe ses vacances. La critique des apparences est on ne peut plus claire sans être moralisatrice.
En bref, j'ai adoré ce petit livre d'une efficacité redoutable à la fin des plus surprenantes qui confirme l'expression "il ne faut pas se fier aux apparences".
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