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Critique de YvPol


Treizième numéro de cette collection Vendredi 13, et un seul échec pour moi (ici). Ce dernier m'a à la fois épaté et déconcerté. Épaté par les personnages que l'auteure décrit, par les situations. Les treize amis sont très différents les uns des autres : ils travaillent tous dans la même société de surveillance de sites sensibles. Il y a l'alcoolique avéré, le dragueur, la flipée, la charmeuse, l'obèse, l'homo, ... Tous sont nommés, sauf le narrateur à la première personne, l'un des treize dont on ne connaît ni le nom ni le prénom et dont on se doute qu'il est le dernier des treize. L'autre narrateur (à la troisième personne) est le flic, et disons-le le personnage le plus intéressant du bouquin. Fils de préfet de région, promis donc à un bel avenir, il se fait une gloire et une joie de n'avoir aucune ambition, de n'être qu'"inspecteur" alors qu'avec l'ancienneté et ses appuis familiaux, il pourrait être au moins commissaire. C'est un dandy, raffiné, extrêmement élégant, très atypique dans le monde des flics.
Ce qui me déconcerte, c'est d'abord l'arrivée simultanée des treize personnages, on ne sait plus qui est qui, mais on se repère assez vite, finalement. Non, le plus déroutant c'est l'écriture de Mercedes Deambrosis. Elle utilise régulièrement les pronoms "elle" et "il", jusque là, rien que de très normal, mais ces pronoms ne concernent pas le personnage cité juste avant dans la phrase, mais celui cité un peu plus loin. Ce qui fait que très souvent, je me suis posé la question de savoir qui avait fait quoi. Ce qui, dans un polar est problématique, car ne pas être sûr du coupable de certains actes posent un problème de compréhension évident. Et la fin est identique. J'avoue ne pas avoir saisi toutes les subtilités du dénouement : ni le ou les vrai(s) coupable(s) et encore moins les motivations d'icelui, d'icelle ou d'iceux (ça c'est pour ne laisser aucun indice dans mon billet). Je reste donc sur ma faim et sur une relative déception.
Déception relative donc parce que dans le développement de son histoire et de son intrigue, l'auteure nous gratifie de passages très justes, drôles, enlevés ou plus critiques voire cyniques
Pour résumer : un début confus, une fin qui ne l'est pas moins et un milieu très bon. Pas banal ! Moi qui trouve souvent un ventre mou dans les livres, je n'en ai pas trouvé ici, c'est plutôt la tête et la queue, si je puis m'exprimer ainsi ("elle est où la têtête et elle est où la queuequeue ?", désolé, on a les références qu'on peut, mais j'assume et même les revendique) qui pêchent un peu.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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