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EAN : 9782330027261
290 pages
Jacqueline Chambon (08/01/2014)
3.31/5   16 notes
Résumé :
A son décès, Sir Harry Trevelyan-Tuhal laissera derrière lui la banque privée Tubal & Co., fondée par son ancêtre en 1671, de somptueuses demeures à Chelsea, à Antibes et en Toscane, un yacht de luxe et une précieuse collection de Matisse et de Cézanne. Victime de plusieurs AVC, il ne sait pas que le yacht est déjà vendu à un oligarque russe. Ni que son épouse Fleur entretient une relation avec son professeur de gym. Ni que son fils Julian s'apprête à vendre la banq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce livre est traité comme un film : chaque chapitre est une série de plans, bien découpés, qui à chaque fois mettent en lumière un personnage ou une action. le roman serait sans doute très facile à adapter au cinéma.

Les plans /chapitres du début introduisent successivement les protagonistes de l'histoire : le banquier Sir Harry Trevelyan-Tubal, diminué par son AVC, sa secrétaire Estelle ; le fils cadet Julian, en train de monter au Liechtenstein une opération frauduleuse pour redorer le blason de la banque familiale et pouvoir la vendre rapidement ; Fleur, la jeune épouse de Sir Harry,, qui attend la mort de son mari en entretenant une liaison discrète avec son coach sportif, et en redoutant la suite, face à une famille de banquiers qui ne l'a jamais vraiment acceptée ; Artair Mc Leod, le premier mari de Fleur, écrivain qui vivote en Cornouailles en produisant des pièces de théâtre pour enfants, et qui va servir de détonateur involontaire de ce monde feutré et calme en apparence ; Melissa, jeune journaliste qui, à l'occasion d'un reportage sur Artair Mc Leod, découvre, avec l'aide d'un informateur anonyme, les difficultés de la banque Tubal.

Après la mort de Sir Harry, on assiste en parallèle à deux développements : deux femmes, Estelle et Fleur, essaient de se faire admettre dans la « famille » Trevelyan-Tubal, mais une seule y parviendra.
En même temps, Melissa et son rédacteur en chef vont faire éclater le scandale financier, en prenant de gros risques face au monde impitoyable de la finance.
Le roman se déroule dans la riche bourgeoisie d'affaires londonienne, à Antibes et à Londres, et les habitudes des personnages sont dépeintes avec une pointe d'humour froid : Fleur, femme un peu écervelée mais qui se rend compte malgré tout combien elle est peu estimée par son entourage, Julian, banquier presque malgré lui qui ne rêve que de se débarrasser de la banque familiale, Artair McLeod l'écrivain raté pittoresque qui prépare un scénario pour Hollywood.

Ce roman se lit facilement et agréablement, avec juste une petite réserve : les passages consacrés à Artair Mc Leod comportent souvent des allusions à la littérature anglaise, qui n'est sans doute pas familière à nous autres francophones. Mais ces passages ne gênent en rien la compréhension de l'intrigue.
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Belle réussite, un de ces romans de société que les Anglais réussissent si bien.
Une banque familiale pilier de la City a fauté avec des placements à risque et doit se renflouer par tous les moyens pour mieux se vendre. Au même moment le patriarche et propriétaire de la banque se meurt.
La guerre de succession est l'occasion d'une galerie de personnages plus savoureux les uns que les autres avec ce qu'il faut d'hypocrisie et de bassesse pour les détester mais aussi de fragilité et de souffrance pour les sauver.
L'histoire est bien construire et l'humour caustique omniprésent, un régal pour les amateurs.
Le regard sur la haute société britannique est passionnant, ce monde qui se veut à l'abri de la vie et des gens ordinaires sera t'il puni par où il a péché ?
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Voilà un roman bien écrit mais que j'ai eu du mal à lire à cause des subtilités des spéculations boursières qui non seulement me semblent fort compliquées mais en plus m'ennuient profondément. J'ai beau vouloir, je n'y ai jamais rien compris !

Ces descriptions forment - hélas - la trame principale du roman, l'autre canevas étant les conflits familiaux liés bien évidemment à l'argent sous toutes ses formes !

Aucune grandeur, aucune empathie, rien que le désir féroce du pouvoir que procure l'argent et de l'argent qui donne le pouvoir.

En parallèle des deux fils du milliardaire à l'article de mort dont l'un d'eux attend pour pouvoir prendre sa place, et malgré les quelques sursauts de conscience qui l'agitent mais ne le poussent tout de même pas à renoncer à la fortune, le portrait d'un personnage pittoresque, qui ne vit que pour l'art dramatique et l'écriture et qui est le premier mari de la – presque – veuve du bientôt défunt. Lui aussi attend de pouvoir «hériter».

Aucun personnage sympathique, pas même la gouvernante, caricature de dévouement et d'amour refoulé.

Un roman décevant, sec, sans descriptions intéressantes et que je ne recommande pas !
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Dans un excellent style,Justin CARTWRIGHT nous raconte avec un humour British féroce,beaucoup d' intelligence et de psychologie, le déclin d'une banque privée Anglaise bicentenaire empêtrée dans des opérations douteuses causées par l'arrogance, le mépris traditionnel et l'opacité qui entourent les questions d'argent dans les hautes sphères de la finance,pour le commun des mortels…
Un très bon livre…
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Un humour grinçant, une satire sociale fine et drôle.. J'ai adoré ce livre! A lire absolument.
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