[...] la « formule » ultérieure de Gilles Deleuze résonne le plus : « Ghérasim Luca, le plus grand poète de langue française », poète parce que, roumain de naissance, juif sans sentiment d'appartenance, il eut à se défier très tôt des mythes qui habitent le fantasme de « maîtriser » les langues ; poète aussi parce qu'il choisit les événements de parole qui font vaciller la croyance en la fixité de la langue [...]