J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome des Débutantes de Kempton, peut-être même encore plus que le premier. (Et pourtant je me demande si à un autre moment, dans un autre état d'esprit, je n'aurais pas détesté cette histoire…)
On retrouve le style d'
Elizabeth Boyle, plein d'énergie et marqué par une bonne dose d'humour et d'auto-dérision. C'est réjouissant, très amusant et en plus surprenant, car riche en rebondissements inattendus. Alors c'est vrai qu'on peut faire une croix sur le réalisme, mais l'histoire reste cohérente et on est pris dans le rythme trépident des péripéties : un vrai page-turner comme qui dirait.
Les deux personnages sont sympathiques et c'est amusant de les voir essayer de refuser l'évidence lorsqu'ils commencent à suspecter l'identité de leur mystérieux correspondant épistolaire : par lettres interposées, ils sont tombés amoureux de l'ennemi, leur deux familles étant dignes des Capulet et des Montaigu de
Shakespeare. Et la situation se complique encore lorsqu'ils tentent de pousser l'autre dans ses retranchements pour l'amener à se dévoiler. Cela donne des péripéties hautement improbables, mais c'est délectable…
Enfin bref, même si c'est loin d'être de la grande littérature, j'ai adoré cette romance et j'espère que le troisième tome me plaira autant...