"Sans la quitter des yeux, l'inconnu se leva de son siège avec une grâce féline, tel un prédateur aux aguets. Pas complètement humain. Il avait regardé les autres, indifférent au badinage amoureux des hommes et des femmes chargées de les distraire. Tel un prince des elfes étudiant les simples mortels, il était là en observateur."
Des passages secrets, un inconnu, des cours d'escrime, un sourire diabolique, une filature, des palpitations, une révélation, avoir le tournis, l'art des échecs, un ton dur, un cadeau, un sentiment de malaise, une brise contre la joue, un moment d'égarement, un parfum fleuri, un voyage en Écosse, un regard avide et troublé, un soleil pâle, des eaux troubles, un air nonchalant, une plainte sensuelle, le coeur en joie...
Evan (Saint) n'arrive pas à combler le vide en lui, il a envie de tourner la page et d'oublier la perte de son proche.
Lady Constance pleine de ressources, fait partie d'une organisation secrète, et compte vraiment agir pour résoudre une enquête.
Une romance enivrante et audacieuse !
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Pas mal du tout même si j'ai eu un peu de mal au début avec les noms et prénoms des personnages ainsi que leurs alias. Car ces personnes ne sont pas n'importe qui, elles appartiennent toutes à l'aristocratie et sont des agents secrets qui recherchent des personnes disparues.
Premier opus d'une série des plus intéressantes ; ainsi, pour chaque tome, l'auteure aborde un sujet de société et d'histoire sur l'Angleterre du début du XIXème siècle sur fond de romance ni bleue ni rose, juste crédible à souhait. Dans ce roman, l'auteure va nous décrire un métier dont on ne parle plus beaucoup aujourd'hui, le métier de maître d'armes. Il faut savoir qu'à l'époque, le monde est en pleine révolution ; les particularités avant réservées à la noblesse vont se populariser à la haute bourgeoisie qui a réussi à s'enrichir grâce au commerce notamment. Et c'est ainsi que vont fleurir salles d'armes et maître d'armes dont la renommée pour certains s'étendra aussi bien en Angleterre qu'en France.
En ce qui concerne maintenant l'histoire, on se retrouve avec une héroïne qui maîtrise déjà les armes à feu et qui va suivre des cours intensifs d'escrime et de combats rapprochés à mains nues et au couteau pour pouvoir se protéger dans le cadre de son travail d'agent secret. Ainsi, en parallèle à l'apprentissage intensif et super bien décrit, on va suivre pas à pas une enquête policière assez complexe qui ne trouvera son terme que bien plus tard. Pour tout vous dire, il faut attendre la fin du troisième tome pour avoir enfin le fin mot de l'histoire et j'ai adoré ce suspense bien construit même si on est loin des grands maîtres des thrillers modernes.
« Les exercices de chevalerie produisaient des effets tant sur le plan physique que mental. Physiquement, ils sculptaient des corps pleins de grâce et de vigueur. Mentalement, ils stimulaient le courage, la générosité et la sincérité. » Colonel Thomas H. Monstery (1877)
Une toute belle découverte que cette auteure qui, cerise sur le cadeau, nous donne ses sources et le cheminement de ses recherches à la fin de ses ouvrages, c'est assez rare, il faut le souligner.
Et maintenant, pour tout savoir sur le Falcon Club et ses agents secrets si particuliers, je vais devoir absolument me procurer les trois tomes de sa série antérieure, « Trois soeurs et un prince » :-p
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Relecture de ce premier tome de la série le duc diabolique après la découverte de la série la précédant le falcon club.
Je n'avais pas lu la suite et c'est tant mieux pour tout re-découvrir dans l'ordre. Quand je vois les critiques précédentes, c'est principalement l'incompréhension de l'intrigue, l'impression d'arriver en plein milieu d'une série sans en avoir les tenants et aboutissants.
Aussi si c'est le premier livre que vous découvrez de cet auteur, je vous invite vite à le fermer pour un temps pour vous procurer d'abord la série falcon club.
Ce club est composé d'aristocrates dont la mission secrète est de retrouver des personnes disparues et de les ramener discrètement dans leur famille en assurant leur réputation. Constance en est la seule femme, recrutée par son cousin , héros d'un tome de la précédente série. Femme forte, maitrisant les armes à feu, son père lui offre des cours d'escrime avec l'un des meilleurs maitres d'armes. Evan est un roturier, leur attirance date de leur première rencontre mais est impossible en tant que fille de duc.
L'histoire secondaire est la trame de la série sur la disparition de jeunes filles, marquées par le sceau du duc d'Irvine, suspecté de les avoir tuées dans le cadre d'un rite satanique. Constance en tant que membre du Falcon club va tenter de résoudre cette énigme au péril de sa propre sécurité. L'intrigue est un peu mise de côté par rapport à la romance entre deux personnes de milieux totalement opposés. Elle n'a pas vocation à être résolue dès ce premier tome mais elle aurait pu être un peu mieux exploitée.
Une lecture sympathique avec des personnages peu conventionnels, marqués par la vie, allant à l'encontre des règles strictes de leur époque.
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Ce tome est en fait le spin off d'une autre série non traduite : Falcon Club. Il est même numéroté comme étant le T4 de Falcon Club.
Et tout à fait à raison, parce que quand on le lit on a vraiment l'impression d'être tombé en plein milieu d'une série.
Les personnages ne sont pas introduits et ont différents noms/titres/appellations suivant les passages ce qui complique énormément la lecture.
Et pour l'intrigue c'est le même problème. Même en ayant terminé le tome j'ai l'impression de ne pas avoir tout compris, ça reste flou.
C'est dommage parce que j'ai le sentiment que si tout était clair il n'y aurait aucun souci et l'intrigue semble très intéressante (ne traitant pas uniquement la romance) pour ce que j'en ai compris.
Bref, pour l'instant j'avoue que je me tâte de tenter Falcon Club en VO avant de continuer celle ci.
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- Me jugeriez vous excentrique ?
- La fille d'un duc, célibataire à vingt-quatre ans et qui prend des cours d'escrime ? Allons donc, railla-t-il.
En temps normal, elle avait la langue bien pendue. Mais jamais, en temps normal, elle n’avait rencontré d’homme ayant des yeux pareils – verts, limpides, étincelants, semblables à un clair de lune sur les eaux d’une source au cœur d’une forêt. Peut-être n’était-il pas complètement humain, après tout. L’Angleterre voisine de l’Écosse ne manquait pas de créatures légendaires.
Un homme bon, gentil, émotionnellement solide, qui veut avant tout la sécurité et le bonheur d’une femme est à mes yeux particulièrement sexy. Mettez-lui un pantalon moulant, donnez-lui une épée, et vous avez l’homme idéal.
Elle était d’une beauté saisissante, avec ses cheveux dorés, ses lèvres pulpeuses et son regard vibrant. Ses formes juvéniles avaient fait place à un corps sculptural.
Autrefois, elle était nerveuse et le dévorait du regard telle une affamée ignorant comment se nourrir. Ce regard à la fois troublé et avide l’avait bouleversé.
Accordez-moi votre sagesse (qui est immense et étonnante) pour calmer mes angoisses de solitaire, et votre sein (métaphoriquement parlant, bien sûr) pour y poser la tête lorsque j’aurai besoin du plus élémentaire des réconforts, celui de savoir que j’existe encore dans le cœur et l’esprit d’une amie inestimable.