Ce recueil de douze contes narre les aventures de « bons musulmans », toujours sous la coupe de la religion, une religion qui a évolué depuis, c'est un peu dérangeant à lire pour être honnête. Déjà car on n'a pas la même vision de ce qu'est un « bon musulman » pour moi c'est un homme qui pratique sa religion dans le respect de ses coutumes, des autres et des lois du pays, or ici il n'y a que les coutumes qui comptent. le grand Dede Korkut est un personnage qui apporte la sagesse et la paix mais il faut se remettre dans le contexte, ce livre a semble-t-il été écrit comme une chanson de geste, une fable épique et comme on le sait, souvent loin de la véritable Histoire. Korkut apparaît pour résoudre les conflits qu'il peut y avoir donc, et c'est ce sage qui est le narrateur.
Toutefois ce sont des textes riches en informations, sur le Caucase en particulier, il semble que l'essentiel de l'oeuvre a été écrite après la conversion à l'islam des Turcs. Il y a beaucoup la notion d'infidèles pour ceux qui ne se sont pas converti. Il n'y a pas de date précise pour ce recueil car il est à l'origine une tradition orale, heureusement sauvegardée sur papier pour perpétrer ces récits.
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Le barde errant de la terre à la terre, du prince au prince, ce qui porte son luth le long du bras, le barde connaît l'homme généreux et l'homme radin