Il y a des découvertes auxquelles on ne s'attend pas, En enfer avec
Dante fait partie de celles-ci. Tout a commencé un samedi de printemps, une couverture rouge sur la table de la librairie La Petite Bulle et en noir « En Enfer avec
Dante« , publié par Casterman. Des vieux souvenirs et surtout une chose « je n'ai pas lu
la Divine Comédie, j'espère que c'est pas trop grave« . Et un collègue qui me dit « tu devrais lire ça, c'est génial« .
Bim, me voilà plongée dans cette BD sans rien avoir demandé et surtout sans savoir vraiment ce que je vais y trouver. Je repose l'ouvrage, je remercie mon collègue, j'ai trouvé mon nouveau coup de coeur !
L'enfer de
Dante, voilà un livre que l'on connait sans connaître. Personnellement je n'ai jamais mu cette oeuvre mais j'ai laissé le soin à mes professeurs de m'en apprendre davantage durant mes cours. Après quelques années ce qui en restait demeurait assez faible, du coup l'arrivée de cette BD a été pour moi l'occasion de revoir un peu cet ouvrage classique.
Donc, L'enfer de
Dante, kezaco ?
Il s'agit de la première partie de son oeuvre
La Divine Comédie. Au passage le nom complet de l'auteur c'est
Dante ALIGHIERI.
Dante rencontre
Virgile en Enfer et vont en faire le tour sachant que ce lieu se divise en 9 sphères. Voilà qui est très proche du synopsis de la BD. Normal, c'est vraiment une bonne adaptation et pas seulement une BD fun avec un titre accrocheur ! Pour le reste je vous laisse lire
la Divine Comédie et me dire ce que vous en pensez.
Michael MEIER arrive avec sa seconde BD et il arrive avec du lourd, du très très lourd. Et oui, figurez-vous qu'il manie et l'enfer de
Dante et l'humour ! du coup quand il mèle les deux ça donne En enfer avec
Dante. Ici
Dante n'est pas un poète reconnu du XIVe siècle, il s'agit d'un »mec », un homme d'une quarantaine d'année, un peu paumé sans la technologie de notre époque et qui se promène en enfer avec un marcel blanc. En chemin, comme dans l'ouvrage de
Dante, il rencontre le poète
Virgile (oui oui il s'agit bien de l'auteur de l'Iliade et l'Odyssée) mais ce dernier est sous la forme d'un chacal.
J'ai beaucoup aimé le côté « remise à jour » d'une histoire universelle et intemporelle. En effet, M. MEIER a comme fait une mise à jour de l'enfer en y envoyant les plus grands despotes du siècle passé, on se pose la question du nucléaire, de la contre-façon de luxe, des grandes marques … Voilà un regard sur notre société qui ne manque pas d'humour.
Parlons du dessin ! Avec un graphisme simple, un format à l'italienne qui m'a donné l'impression de regardé un film d'animation et des couleurs très « enfer » avec du rouge (et tout le dégradé qui va avec) et le noir c'est très réussit ! Je suis sous le charme et ce jusqu'à ce qu'un prochain ouvrage me fasse rêver et me surprenne plus que celui-ci.
Michael MEIER, merci, ma culture ne se porte que mieux depuis que j'ai lu cette bande dessinée.
A retenir :
– C'est piquant mais savoureux !
– Une façon de lire
Dante sans se prendre la tête.
– Achetez-le, c'est drôle et beau !
Lien :
http://chickon.fr/2015/05/17..