AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782381990927
416 pages
Editions Plume Blanche (05/03/2024)
4.26/5   92 notes
Résumé :
Vaelle a tout perdu.

Son frère d’abord, égorgé sous ses yeux. Son futur ensuite, puisqu’elle est désormais traquée par le puissant Bureau pour usage illégal de sa Voix.

Il ne lui reste qu’une chose : la vengeance. Elle se le promet : elle tuera Yervain, le membre du Bureau responsable du meurtre de son frère. Quel qu’en soit le prix. Peu importe les conséquences.

Son obsession pour Yervain l’entraîne de plus en plus loi... >Voir plus
Que lire après La voix de la vengeanceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
4,26

sur 92 notes
5
28 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
COUP DE COEUR

Vaelle est une jeune femme dotée de la Voix, un pouvoir interdit et dangereux. le jour où son frère se fait égorger sous ses yeux, elle décide de tout mettre en oeuvre pour le venger.

La fantasy et moi, c'est une relation très compliquée, et pourtant j'ai adoré ce livre. Sur la forme, l'autrice a une très jolie plume, agréable et poétique, quelque fois plus nerveuse, d'autres plus douce. Je ne suis en général pas fan de l'écriture à la première personne qui est souvent utilisée comme une astuce de facilité, mais là Sacha Morage la maîtrise à la perfection. Nous vivons littéralement l'aventure par les yeux de Vaelle, nous sommes baignés dans sa vision biaisée du monde. Non seulement, l'immersion est totale, mais en plus, l'autrice s'en sert brillamment comme d'une technique de foreshadowing. Ainsi, se confrontent deux visions : celle de Vaelle, et celle du lecteur, qui lui voit les événements et les personnages d'un oeil plus neutre et peut ainsi deviner où tout cela nous emmène : Autant dire que j'ai adoré, parce que cette manière de procéder renforce encore l'intensité de la fin : c'est comme rouler à 200km/h tout en sachant déjà qu'un mur attend à l'extrémité de la route.

Sur le fond, les personnages sont extrêmement attachants, approfondis, creusés, au point d'en devenir organiques. La plupart du temps dans les histoires de vengeance, le personnage a déjà tout perdu, et j'ai trouvé ça très intéressant d'avoir pris cette idée à l'envers : contrairement à ce qu'elle pense, Vaelle n'a pas tout perdu. Son frère a été assassiné, mais elle est toujours en vie, elle a toujours Letrez, elle a sa famille, elle a sa place sur son île, elle a toujours son rêve de partir à Oferre pour s'y créer une nouvelle vie. Vaelle n'a pas tout perdu, elle est juste rongée par des sentiments qu'elle ne semble même pas appréhender. Vaelle, c'est une gamine qu'on a oublié d'aimer, qui traîne sa carcasse invisible, c'est un mouton de poussière abandonné sous un lit. L'injustice envers Juter est réelle, mais elle est surtout le déclencheur qui catalyse la rancoeur et la peine en haine. Vaelle ne veut pas juste être en vie, elle veut vivre la tête haute, elle veut exister.

Dans la continuité du point précédent, l'histoire avance assez lentement, et Vaelle ne dégringole pas au fond de l'abyme d'un seul coup, elle s'avance vers le bord à petits pas. Chacune de ses erreurs est ainsi rattrapable, elle a presque toujours le pouvoir de reculer, mais elle ne recule jamais. Elle se ment, elle s'endort avec ses illusions, avant que la réalité ne la noie de temps à autre. Et pourtant, même la tête sous l'eau, elle continue de se persuader que tout ira bien, que tout était nécessaire, alors que les limites sont explosées depuis bien longtemps. A ses yeux, tout est justifié. A ceux du lecteur, la cruauté se dissimule derrière une fausse façade de nécessité, transformant certains personnages en martyrs. Là-dessus, on pensera notamment au pauvre

Quoi qu'il arrive, les personnages sont ainsi dépourvus de manichéisme, ils ont tous leurs qualités et leurs défauts, leur force et leur fragilité. Vaelle elle-même n'est pas un monstre, juste une gamine étouffé par la dureté de la vie.

Concernant la fin, j'ai donc adoré l'effet de foreshadowing utilisé, et je la trouve parfaite. Magnifiée encore par . Malgré les horreurs commises par Vaelle, elle m'a beaucoup touchée, on a envie de la sauver jusqu'au bout. Envie de la secouer. Envie de lui faire prendre conscience que le plus grand châtiment qu'elle veut infliger, ce n'est pas au Bureau, c'est à elle-même. Vaelle n'a pas tout perdu, elle s'est seulement perdue elle-même, elle a confondu la culpabilité avec la peine, la vengeance avec la justice.

Un roman magistral.
Commenter  J’apprécie          80
La Voix de la Vengeance est un roman de fantasy d'inspiration gréco-romaine. le monde qui y est dépeint m'a semblé crédible, même s'il faut relativiser le worldbuilding qui n'est pas conséquent. Écrit en première personne, la plume de l'autrice décuple les émotions que l'on ressent pour le personnage. Vaelle est un personnage torturé, victime de la mort de son frère au tout début du roman, et qui, sous couvert de sa vengeance, s'enfonce dans une spirale vengeresse toujours plus dangereuse pour elle.

Le monde qui entoure Vaelle est cohérent dans ce qu'il est : une cité dominée par des aristocrates, et surtout le Bureau, entité qui apparaît surpuissante et censée pérenniser la sécurité de tous face aux pouvoirs des Voix.
Pour commencer, j'ai apprécié ce qu'on peut qualifier de détail : le métier de Vaelle. Une simple tisseuse, mais c'est réaliste et cohérent par rapport à l'époque. En Grèce antique, les femmes sont souvent tisseuses, même s'il me semble avoir lu qu'elles officient bien plus souvent chez elle, dans le gynécée, qu'ailleurs. Mais ce n'est pas totalement la Grèce antique (et de mon ressenti, bien plus inspiré par Rome que par Athènes…).

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/une-etude-devoile-la-vie-jusqualors-inconnue-des-femmes-de-la-grece-antique

J'ai moins apprécié l'utilisation de certains mots, comme « le Bureau », qui me sortait un peu de l'histoire. Je les relie bien trop aisément à notre monde actuel et ils anéantissaient mon immersion. J'aurai préféré un mot plus recherché, plus dans le thème gréco-romain.

Concernant la magie, les « Voix » permettent à leurs utilisateurs d'ordonner des effets sur le monde et sur les gens. Ces pouvoirs m'ont tout de suite rappelé les voix de Dune ; des Bene Gesserit principalement et Paul Atréide criant « SILENCE » dans le deuxième film sorti cette année.

Les pouvoirs dans La Voix de la Vengeance ont une grande importance ; ceux qui manient la Voix sont traqués, quels qu'ils soient, par le Bureau et les Voix qu'ils ont capturées et disciplinées. Cette dissonance nous montre bien la volonté des plus puissants de se protéger d'un pouvoir qu'ils chérissent eux-mêmes, dans une volonté de l'autrice de nous faire détester toute cette aristocratie crasse -et elle le réussit plutôt bien en toile de fond.

Le roman commence fort avec la mort du frère de Vaelle. Un deuil mêlé de tristesse, de colère, mais aussi de désillusion. Eux qui souhaitaient s'enfuir à Oferre pour que Vaelle puisse entrer à l'université. Et bien, c'est loupé. L'annihilation de ce rêve est un point important : il nous permet de comprendre les choix de Vaelle dans le roman. Et encore plus de la comprendre quand elle y renonce.

Car ce roman, c'est surtout une histoire de vengeance. La vengeance qui s'empare d'une personne -Vaelle- pour nous montrer tout ce que l'humain a de plus sombre et d'incohérent. Vaelle devient petit à petit une antagoniste, une personne prête à tout pour faire ce qu'elle pense être juste, quitte à blesser ou sacrifier ceux qui se trouvent sur son chemin. Quitte à prendre tous les risques possibles pour ne serait-ce qu'approcher l'homme qui a tué son frère.

Vaelle est un personnage hyperactif, loin d'être ballotté par les personnages secondaires. Non. C'est elle qui choisit ce qu'il se passe dans le roman, toujours dans la droite ligne de sa vengeance. J'ai énormément apprécié Vaelle et les émotions qu'elle charrie. Mais aussi ses interactions avec les autres personnages, qu'il s'agisse des antagonistes ou non. Parce qu'ils nous permettent de dévoiler d'autres facettes de Vaelle, qu'elles soient lumineuses ou obscures, et de faire d'elle un personnage millefeuille. Vaelle, c'est un personnage qui se dissipe totalement dans son envie de vengeance, et qui nous offre une très belle représentation de ce qu'une telle histoire pourrait donner.

Les personnages secondaires ne sont donc pas en reste. Chacun d'eux nous permet de vivre différentes émotions, qu'il s'agisse de l'empathie et de la colère -et même à l'égard de Vaelle. Il y a beaucoup de personnages gris, ce que j'ai apprécié pendant ma lecture.

Passés les trois quarts du roman, les chapitres et les évènements se resserrent pour alimenter une tension très forte. J'ai énormément aimé cette fin qui se veut exaltante, puissante et riche en rebondissements, jusqu'au dénouement final.

Pour finir, je reviens sur la mythologie gréco-romaine. Vaelle est une fileuse, je l'ai déjà dit avant, et elle me rappelle -dans un certain sens-, l'une des Moires, Clotho, qui tisse le fil du destin avec ses deux autres soeurs. Et La Voix de la Vengeance, c'est un peu ça : Vaelle tisse le fil de son destin, quitte à mettre à mal celui des autres !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Moires
Lien : https://www.hugosaviard.fr/l..
Commenter  J’apprécie          00
C'est avec de grandes attentes que j'ai commencé La Voix de la vengeance car on m'en avait vanté les mérites. Une fois n'est pas coutume, je n'avais pas lu (ou il y a très longtemps) le résumé au préalable et ai plongé à l'aveugle dans l'univers de Sacha Morage.

Mes attentes ont-elles été comblées ? Difficile à dire, mais deux choses sont sûres :

🗡 son univers est génial, à tel point que l'on regrette presque de ne pas le découvrir d'avantage.

🗡 je ne suis pas ressortie indemne de ma lecture.

L'intrigue de la Voix de la vengeance est extrêmement dérangeante. le titre annonce la couleur, on sait où on met les pieds : il s'agit d'une histoire de vengeance. Et qui dit vengeance dit déraison. le résumé l'explique d'ailleurs : "dans des sacrifices de plus en plus sanglants, et des ténèbres de plus en plus obscures. Jusqu'au point de non-retour.". L'autrice retranscrit remarquablement bien ce qu'il se passe dans la tête de Vaelle. Je dois d'ailleurs vous avouer que j'ai conservé une boule dans le ventre durant la quasi-totalité de ma lecture. L'appréhension, mais aussi l'incompréhension. Peut-on comprendre la vengeance de quelqu'un d'autre ? je n'en suis pas certaine. D'ailleurs, Vaelle semble plus d'une fois perdre la sienne de vue, s'y rattachant désespérément pour tenter de justifier ces actes. Au final, je ne sais pas si le lecteur sait ce qu'elle ressent réellement ni quelle est la réelle raison de ces choix. Tout peut-il être permis pour arriver à ses fins ? Même faire "pire" que ce que l'on reproche à l'autre ?

Vaelle est un personnage très complexe. Tout à l'amour inconditionnel qu'elle voue à son frère, le voir périr brutalement sans rien pouvoir y faire puis voir ce crime impuni agissent comme catalyseur sur sa psychée. La jeune-fille craintive et effacée, celle qui n'a pas pu esquisser le moindre geste pour sauver son frère va devenir une machine. Mensonge, manipulation. Vaelle va passer maitre dans l'art de se servir des autres pour parvenir à ses fins, gardant en ligne de mire l'objet de sa vengeance et regrettant parfois ses actions, non pas pour le mal qu'elles ont causé, mais parce que celles-ci pourraient lui nuire. Je n'arrive pas à savoir ce que je ressens pour la jeune-fille. Autant j'ai prié tout au long du récit pour qu'il ne lui arrive rien, redoutant le pire à chaque nouvelle décision risquée, autant je l'ai jugé égoïste, comprenant de moins en moins sa manière de faire, allant jusqu'à la trouver pathétique et mesquine. La plupart des personnages sont difficilement cernables, tous cachant une face plus sombre, tous capables de se retourner contre plus faible. Tous sauf Letrez peut-être. Ce pauvre Letrez.

Sacha Morage décrit bien le sentiment d'injustice qui nous anime lorsque le petit peuple se retrouve face au puissant : sans marge de manoeuvre, sans justice, sans aucune égalité des chances. Il faut devenir soi-même le puissant, quitte à écraser les autres pour ne plus subir. C'est la nature humaine dans sa plus extrême noirceur et, encore une fois, ça dérange.

L'autrice remue donc beaucoup de choses. Son écriture sonne juste puisqu'elle résonne. Son histoire nous dépasse. Nous réduit à la simple version de Vaelle, et à sa vision étriquée par la vengeance, par le sentiment d'impuissance qui l'étreint. Vraiment, en ressassant tout ça et en y posant les mots, je me rends compte comme ça bouillonne en moi. Oui, La Voix de la vengeance chamboule. On comprend ou non. On chercher à comprendre en tous les cas. Mais s'il faut dire si l'on a "aimé" ou non, l'exercice est plus compliqué. Au fond, je n'ai pas vraiment aimé cette histoire, elle est sombre, immorale, sans réelle lueur d'espoir. Mais la manière dont elle est racontée et la révolte qu'elle réveille… c'est une autre histoire.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
Commenter  J’apprécie          60
Chaudement recommandé par Morgane Pajot je me suis plongée avec délice dans La voix de la vengeance acquis lors du Salon du Livre de Wallonie à Mons. Je lis peu de roman mettant en avant une âme aussi pervertie que Vaelle. Je sens que j'explorerai plus les récits d'anti-héroïne !

Nous suivons donc Vaelle dans sa déchéance. Issue d'une île pauvre et asservie, elle a rejoint son frère Juter à la ville, car elle rêve d'entrer à l'université et de quitter le statut de fille de pêcheurs, de fille de rien. C'est de cette graine à peine germée que va grandir le désir de puissance de cette jeune femme éclaboussée par la cruauté d'un monde qui veut doublement se débarrasser d'elle. Je dis doublement, car d'un elle est femme et de deux, elle a La Voix J'adore la manière qu'à Sacha Morage de tisser ces deux aspects (Oh combien parlant dans notre monde patriarcal) dans ce récit fantasy. C'est parti pour vous décortiquer ça un peu plus en profondeur :

Être une femme, la meilleure cape d'invisibilité !

Combien de femmes talentueuses sont-elles passées à la trappe dans les livres d'histoire ou encore actuellement dans divers domaines ? Beaucoup trop ! Malgré leur talent, elles sont considérées comme négligeables. La romancière reprend, détourne et se joue de cet état de fait. Les femmes qu'elles soient riches ou pauvres restent dans l'ombre d'un homme ou de la société. Lors de l'exécution de Juter, Vaelle ne reste même pas dans la mémoire du contrôleur Yervain et de la Voix 209. Profondément blessée, elle va profiter de cette injustice pour se rapprocher d'eux. La première confrontation est un régal, alors que la jeune femme oscille entre haine et peur d'être découverte.

Cette angoisse la suit tout au long du récit, car elle possède le don de la voix. En contractant sa gorge d'une certaine manière et en choisissant ses mots, ses paroles deviennent puissance ! Bien entendu, qui dit pouvoir dit crainte. Et comment étouffer cette peur ? En l'asservissant ! Dans cet univers, on a d'un côté, les Voix officielles, sous contrôle, dociles. Elles sont des outils du Bureau pour maintenir le joug de l'État. de l'autre, nous retrouvons les Voix sauvages, celles qui se cachent et n'usent pas de leur magie de peur de détruire et de tomber dans la folie. Si les voix ne sont pas l'apanage des femmes (les hommes peuvent en être dotés), je ne peux m'empêcher d'y voir le besoin d'écraser les femmes de pouvoir au vu du nombre de sorcières rencontrées au fil des pages et qui souffrent de la perception du peuple et de la gouvernance de l'État qui les écrase sans ménagement alors qu'il les brandit comme des menaces !

On le constate superbement à travers voix 209 (vous noterez l'effacement de son prénom) qui se révèle bien plus bienveillante, légère et enthousiaste que décrite par les rumeurs. Pourtant, ce masque de jovialité cache une instabilité due à son emprisonnement, elle qui désire vivre librement. J'ai adoré ce personnage qui m'a émue par sa fragilité et son humanité.

L'invisibilité et la privation ne sont pas les seules injustices qui surgissent au détour des chapitres. D'ailleurs, il en est une que j'ai appréciée. Si on assiste à quelques combats et spectacles magiques habituels de la Fantasy, la plupart des retournements de situation et de coups durs pourraient croiser notre propre route : au boulot, avec l'administration ou avec les autres personnes. Si cela peut en rebuter certains, j'ai trouvé cela pertinent et rafraîchissant, car on ressent plus facilement les émotions de Vaelle dont l'obsession l'amène (et nous avec) vers une fin synthétisant à merveille les différents thèmes du récit !

En bref, j'ai adoré suivre la descente aux enfers d'une femme désireuse de quitter l'invisibilité oppressante d'une société qui opprime les possesseurs du don par crainte. Vaelle utilise les injustices dont elle fait l'objet pour assouvir sa soif de vengeance dans un combat à double tranchant. La victoire a toujours deux facettes !
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
Commenter  J’apprécie          00
Dès que j'ai entendu parler du roman "La voix de la vengeance" de Sacha Morage, j'ai été immédiatement intrigué par son titre évocateur et son résumé captivant. En tant qu'amateur de littérature fantastique et fervent adepte de la maison d'édition Plume Blanche, je me suis plongé immédiatement dans la lecture, attiré par le fait que c'est un One Shot, offrant ainsi une expérience complète en une seule oeuvre et découvrir cet univers de vengeance et de mystère.

L'histoire suit Vaelle, une anti-héroïne complexe, ayant subi la perte tragique de son frère et poursuivie par le redoutable Bureau pour l'usage illégal de sa Voix. Déterminée à se venger de Yervain, le responsable de la mort de son frère, Vaelle s'embarque dans une quête sombre et obsessionnelle où la vengeance devient son unique motivation.

"La voix de la vengeance" a profondément marqué mon esprit grâce à son exploration complexe de la nature humaine à travers le personnage fascinant de Vaelle. Son évolution, de l'innocence à l'obsession, est brillamment dépeinte par l'autrice. J'ai été captivé par sa détermination implacable, même lorsque ses choix devenaient de plus en plus sombres et désespérés. L'écriture fluide et immersive de Sacha Morage m'a transporté dans un monde où les frontières entre le bien et le mal s'estompent, où chaque choix entraîne des conséquences inattendues.

L'une des forces de ce roman réside dans son exploration profonde des émotions humaines et des dilemmes moraux. L'autrice parvient à créer une atmosphère sombre et envoûtante qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page. J'ai également apprécié la manière dont elle a intégré des éléments de fantasy dans l'histoire, sans jamais perdre de vue le développement des personnages et l'intrigue principale.

Bien que unique en son genre, "La voix de la vengeance" m'a rappelé certains aspects du manga "Death Note", notamment dans la détermination du protagoniste à tout sacrifier pour atteindre son objectif de justice. Cependant, le roman de Sacha Morage possède sa propre identité distincte et offre une expérience de lecture tout aussi captivante et immersive.

En conclusion, "La voix de la vengeance" a été un véritable coup de coeur pour moi. C'est un récit sombre et envoûtant qui explore les méandres de la vengeance et de l'obsession. Je le recommande vivement à tous ceux qui recherchent une lecture immersive et émotionnellement intense, ainsi qu'à ceux qui sont fans de personnages complexes et de récits captivants.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
𝑰𝒍𝒔 𝒎'𝒂𝒗𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒓𝒖 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆, 𝒇𝒂𝒊𝒃𝒍𝒆, 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒑𝒆́𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒊𝒓𝒊𝒈𝒆𝒓, 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓, 𝒂𝒃𝒊̂𝒎𝒆𝒓 𝒆𝒕 𝒋𝒆𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏𝒆 𝒑𝒍𝒂𝒊𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔. 𝑫𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆, ��𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆, 𝒅𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆, 𝒅𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆.
Commenter  J’apprécie          00
-Tu sais ce qui est dangereux? repris je. Ton impuissance. Les mots t'échappent, tu disais. Mais non, c'est faux. Ils sont là, coincés en toi, alors que tu te penses l'esclave du feu et des autres, de tous ceux qui t'enlèvent la possibilité d'agir. Mais c'est faux. Ces chaines sont une illusion, qui n'ont que le poids que tu veux bien leur donner. Qui n'existent que tant que tu y crois. Je t'ai vue Parler. J'ai vu ta gloire et ta lumière. C'est toi qui as le pouvoir. Reprends le.
Commenter  J’apprécie          10
Ils m'avaient cru petite, faible, une poupée que l'on pouvait diriger, utiliser, abîmer, et jeter lorsqu'elle ne plaisait plus.
Dommage. Dommage, dommage, dommage.
Commenter  J’apprécie          40
C’était comme le soir dans mon lit, comme à l’adolescence sur les plages rouges de Terransson. Ma gorge qui se contracta différemment, la chaleur qui se diffusa, qui venait de mon centre de gravité, et qui remontait, de mes poumons à mes mots. Le changement subtil dans l’atmosphère qui me fit frissonner.
Et le moment où le mot frappa le garde. Où il s’arrêta d’un coup, une expression de surprise figée sur le visage, ses lèvres épaisses tordues comme sur le point de parler.
Je regrettai immédiatement. Qu’as-tu fait ?
Commenter  J’apprécie          00
Mon frère, c’était un digne héritier de l’extrême sud, de notre peuple d’anciens pirates et d’aventuriers fous qui, pendant des siècles, avaient traversé les mers infinies pour chercher ses trésors engloutis et chasser ses animaux mythiques. Oui, un pur descendant des princes navigateurs légendaires. Jamais il n’aurait coopéré. Jamais.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : jeune adulteVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus

Lecteurs (336) Voir plus



Quiz Voir plus

Les enfants, ces héros

Dans «Le Monde de Narnia» de C. S. Lewis, quel est le passage emprunté par les enfants Pevensie pour se rendre dans les terres de Narnia ?

Une armoire
Un miroir
Une cheminée

20 questions
116 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature jeunesse , roman , littérature pour adolescentsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..